08 Juil 2011

V Magazine

Dessins de Natalie Lines, Michael J. Robbins, Adrian Valencia

 

Nous vous l’annoncions il y a quelques mois, Gaga a rédigé sa première chronique dans l’édition du mois de Mai de V Magazine ! Retrouvez ci-dessous la traduction de son écrit.

Lire la chronique N°1
(NdT : Les notes sont de Lady Gaga)
 

La culture glam est en fin de compte enracinée dans l’obsession, et ceux d’entre nous qui sont vraiment dévoués et loyaux envers le mode de vie glamour sont des maitres de son histoire. Ou, pour dire ça de façon plus élégante, nous sommes des bibliothécaires. Moi-même, je peux regarder presque n’importe quel ourlet, croquis, assemblage de perles, ou architecture de talon et vous dire très précisément qui l’a dessiné en premier, de quel peintre français on s’est inspiré, combien de créateurs l’ont réinventé après, et quel mouvement culturel ou musical a engendré la naissance, la mort et la résurrection de cette tendance particulière. Alors chères critiques et petits tyrans : sortez vos cartes de bibliothèque, car je vais vous donner un cours.
 
Une expertise dans le vocabulaire de la mode, de l’art et de la culture pop demande une immense quantité d’études. Mon studio dans le LES, très similaire à beaucoup de mes chambres d’hôtel maintenant (touchons du bois), était recouvert d’inspirations. Des livres vintages et des magazines que je trouvais au Strand sur la 12ème Rue, les vieux posters de Bowie appartenant à mon père, les disques de métal de ma meilleure amie Lady Starlight, les chaussures de créateurs vert-émeraude de seconde main de ma tante Merle ; tout ça était étalé sur le sol à soixante centimètres de ma salle de bain et à dix centimètres de mon Grill George Foreman. (Starlight en a toujours été jalouse car le mien pouvait réchauffer les petits pains et pas le sien.) Et dans mes moments d’inactivité, c’est à dire lorsque je ne faisais pas la serveuse, ne gogo-dansais pas, ou ne préparais pas de compilations pour des maisons de disques à Times Square, j’analysais et étudiais ma bibliothèque. Je rêvais d’être une rock star qui s’habillerait comme Marc Bolan, marcherait comme Jerry Hall, et aurait le panache de Ginger dans Casino et le mystère de Isabella Blow.

 

(Note 1 : Bikini miroir inspiré par Bolan Scuba, défilé Mugler, une romance passée avec drogues et bijoux à la Scorsese, chapeau Homard de Philip Treacy.)

 

Un auteur, ou qui que ce soit d’ailleurs, qui n’a pas compris les deux dernières phrases de cette chronique ne devrait JAMAIS écrire ou critiquer la mode ou les artistes dans une publication. En tant que personne qui fait des références et annote son travail de manière vigilante, je vous mets en garde. J’ai fait mes devoirs, et vous ? Où sont vos cartes de bibliothèques ? Ont-elles expiré ? Lorsqu’Yves Saint Laurent a dessiné la robe ‘Mondrian’ pour la Fashion Week Automne/Hiver 1965, a-t-il plagié ou révolutionné ? Certaines personnes diront qu’il n’a pas été original, qu’il a recopié une œuvre d’art contemporaine et iconique de Piet Mondrian et l’a volée pour son propre mérite. D’autres pourraient argumenter qu’en faisant référence à quelque chose de si «avant son temps», il a influencé une génération entière en matière de mode et a transformé le corps féminin avec une sensibilité plus linéaire, graphique, et une forme picturale. Nous appelons désormais cela «mod». Picasso disait : «Les bons artistes copient, les grands artistes volent.» Peut être qu’il a seulement dit cela car Matisse et lui étaient engagés dans un combat hargneux de reines depuis deux décennies (certains ont appelé ça un match de boxe, j’appelle ça une conversation sur l’art). Mais peut être que la solution est juste : l’art donne naissance à un nouvel art. Il n’y a pas de poule ou d’œuf. C’est moléculaire. Des cellules donnent naissance à des cellules. Pour dire les choses franchement, le vaisseau d’Hussein Chalayan que j’ai porté aux Grammys n’était pas inspiré par une poule. J’ai volé l’idée à un œuf. Mais la transformation, le contexte, et l’approche prise pour réinterpréter la signification de la naissance et de la renaissance en terme de célébrité sur ce putain de tapis rouge – c’est ça qui crée la modernité d’une prise de position. Le passé subit une mitose, et devient l’originalité du futur.
 
La Haus of Gaga, ma (notre) propre famille pop-culturelle et factory Warholienne vivante, a parlé sans cesse de la version initiale de ‘Born This Way’. Durant le tournage du clip, il était presque effroyablement important pour moi de rendre hommage aux tatouages de Rico (le Zombie), en créant une métaphore visuelle où les tatouages, ainsi que les modifications corporelles que j’ai explorées, deviendraient un symbole sous-culturel de renaissance. Rico était dans ce cas mon Mondrian. Après avoir été maquillée, je me suis retrouvée à danser et m’agiter à 9 heures du matin, après avoir passé vingt quatre heures sans dormir sur le plateau. Me sentant jeune et libre, je me suis aperçue que le maquillage m’autorisait à gommer la perception que le public a de ma beauté, et à la définir pour moi-même. J’ai demandé à Rico : «Pourquoi t’es tu fait tatouer de cette manière ?» (Quelque chose que j’imagine on lui demande fréquemment). Il m’a dit, de manière très sincère et sans hésitation, «Bazooka gum.»

 

(Note 2 : Pour ceux d’entre vous qui n’en ont jamais eu, c’est une vieille marque de chewing-gums vendus avec des tatouages fantaisistes autocollants temporaires)

 

Et juste comme ça, tout comme beaucoup de mes créations prennent forme dans ma tête, j’ai réalisé, la Haus aussi, que non seulement je devais renouer avec mon enfance, i.e. les ‘Bazooka gum’, mais que mes fans avaient besoin de me voir de cette manière juvénile pour comprendre l’intention derrière l’écriture de ‘Born This Way’. Flanquée d’une queue de cheval sur le côté, cela m’a ramenée aux moments où je n’étais encore qu’un petit bébé monstre. Lorsque ma mère me perchait une queue de cheval le plus haut possible sur la tête et que nous dansions tellement au son du magnétophone que la queue de cheval parfaite qu’elle avait créée tombait sur le côté. J’ai du faire un voyage pénible vers l’époque du lycée, où ma jeunesse était représentée par des larmes. Où je souhaitais avoir un masque. Espérant pouvoir dissimuler artistiquement les blessures enfouies profondément depuis ces années où j’ai été malmenée. J’ai depuis compté avec cette psychologie pour mes performances artistiques. Mais cette fois, la révélation était claire : j’ai toujours envie de porter ce masque, mais maintenant je le porte fièrement, et avec la même effervescence et la même innocence que lorsque j’avais 6 ans et que je dansais avec ma mère.

 

Après avoir performé ‘Born This Way’ aux Grammys, il semble que la performance ait été interprétée comme un engagement dans une bataille. Et toute la performance était essentiellement un cri de ralliement – pour la liberté contre les forces de l’inégalité et des préjugés. Mais dès que la chanson a été catapultée numéro un, une controverse plus subtile a explosé. ‘Born This Way’ était un triomphe de chanson pop et de déclaration sociale, mais a finalement dévoilé un autre fait : la réalité que le challenge des jeunes générations avec l’égalité et la justice sociale est toujours autant d’actualité aujourd’hui qu’il l’était il y a vingt cinq ans. Et alors que ‘Born This Way’ a été écrit pour chaque milieu social, j’ai commencé à ressentir que mes plus jeunes fans désiraient être encouragés, alors que d’autres sentaient qu’ils l’avaient déjà été. Peut être qu’ainsi la chanson ne parlait pas à tout le monde, bien que c’en était l’intention. Et peut être que j’ai été naïve d’espérer que chacun découvrirait la véritable signification de ma performance, de la même manière que j’ai découvert la robe ‘Mondrian’ de YSL. A la place, je me retrouve prise entre deux forces : l’une tirant sur une queue de cheval et l’autre criant «Je ne veux pas de colère, je veux être libre.»

 

«JE NE VEUX PAS ETRE UN TRAVESTI, JE VEUX JUSTE ETRE UNE REINE.»

 

J’ai une compréhension passionnée de l’histoire des nombreuses références dont je me suis non seulement ré-inspirée, mais qui ont aussi été réinterprétées durant des siècles de mode : d’où elles viennent, ce qu’elles signifient, et plus spécifiquement comment elles sont devenues de nouveau modernes. J’ai montré cumulativement que je pouvais vous «donner un cours» sur le sujet, mais je ne tiendrai compte que du fait que beaucoup s’accrochent fermement à la division culturelle et laissent leur carte de bibliothèque chez eux.

 

Tout comme parfois Picasso était le ‘Mondrian’ de Matisse, et vice-versa. Bowie est souvent mon ‘Mondrian’, tout comme Michael Jackson, Prince, Lita Ford, et Madonna. Mugler est ma silhouette ‘Mondrian’, Cindy Crawford celle de ma sexualité, Kermit, de ma fantaisie, et, dans le clip de ‘Born This Way’, deux de mes ‘Mondrian’ étaient Francis Bacon et Salvador Dali. « L’idée » même d’être obsédée par l’art est, de nombreuses façons, mon ‘Mondrian’. Tout comme les ‘Boites de Soupes Campbell’ étaient le ‘Mondrian’ de Warhol, Marylin Monroe et Maripol étaient celles de Madonna. Je suis obsédée par tous les auteurs dans la bibliothèque de la culture pop.

 

Je ne définis pas, néanmoins, mon art ou ma pertinence historique avec une seule affirmation modesque ou musicale. Et je ne crois pas qu’un seul des artistes que j’ai mentionné ne le fasse non plus. Je trouve plutôt ma liberté dans mon habilité à me transformer et à m’émanciper (ainsi que les autres) avec l’art et le style – car ce sont les choses qui m’ont affranchie de ma tristesse, de mes blessures sociales. De plus, je n’encourage d’aucune manière qui que ce soit à imiter mon sens de la mode, mais plutôt à présenter un exemple libérateur qui permettra – je l’espère – à quiconque de regarder en soi et de savoir qu’il peut devenir n’importe quelle image ou projection imaginable. Je suis une experte obsédée de la culture pop. Et, peut être qu’entre ma musique, mes performances artistiques et cette chronique, on se rappellera de moi en tant que telle. Après avoir passé des semaines à rédiger cet article, j’ai posé la question à voix haute : «Que pensez-vous que YSL penserait de ma métaphore sur sa collection ?» Mon coiffeur chéri Frederic a répondu : «Tu pourrais demander à Nan Kempner, mais elle est morte.» Elle, c’est une reine qui n’est jamais sortie de chez elle sans sa carte de bibliothèque.

Traduction par Christelle ©

MAJ : Toujours dans le cadre de sa collaboration avec V Magazine, Lady Gaga a de nouveau rédigé une chronique pour l’édition du mois de juillet. Voici la chronique, traduite en français :

Lire la chronique N°2
 

L’art est un mensonge. Et chaque jour je tue pour que cela soit vrai. C’est mon destin de vivre à mi-chemin entre la réalité et la fiction à chaque instant. On dit de moi que je suis «théâtrale» mais je clame haut et fort que je suis le théâtre, et que le théâtre est moi. Je suis un spectacle sans interruption. C’est cela qui me fait surgir des profondeurs de la réalité et me rappelle que le pouvoir de la transformation est sans fin. Que je (nous) possède quelque chose de magique et de transformable à l’intérieur – une singularité et une chose spéciale qui attendent de s’exiler des profondeurs de mon identité. J’ai dit dans le passé que je suis une maitresse dans l’art de l’évasion, ce que beaucoup attribue à mes perruques, mes performances, et mon inclination naturelle à faire les choses en grand, mais peut être que c’est aussi un mensonge. Peut être que je ne m’échappe pas. Peut être que j’existe juste. Que je suis moi-même.

 

L’arrivée à cette révélation me fait revenir sur mes philosophies antérieures de fugueuse, étant donné que mon être tout entier, jusqu’à maintenant pleinement artiste et pleinement humain, a été propulsé par l’idée que je dois vaciller sans effort entre deux mondes : hors du réel et dans le surréel. Hors de l’ordinaire, dans l’extraordinaire.

 

«JE NE PARLE PAS ALLEMAND, MAIS JE PEUX SI TU AIMES ÇA.»

 

Mais, alors que je plongeais profondément dans ce sujet pour mon album actuel, j’ai réalisé que peut être il n’y avait pas de balancier. Pas besoin de faire de distinction entre les artifices et la conscience. La «notion» d’évasion est peut être un mensonge, mais pour certains d’entre nous ce mensonge est notre réalité. Vous devez désirer la réalité du fantasme si abondamment qu’elle devient une nécessité, pas un accessoire.

 

Mes frontières sont devenues très floues désormais, je ne connais pas la différence entre un moment de performance et un moment d’honnêteté. Si vous deviez me demander d’enlever mon chapeau Philip Treacy à une fête, en vérité cela serait l’équivalent émotionnel et physique de me demander de retirer mon foie. Tu parles d’une nouvelle signification de «s’accrocher à ses perles» ! Je ne connais pas la différence entre les cheveux qui poussent sur ma tête et la perruque turquoise qui sort de mon imagination. C’est la même chose. Ils sont tous deux sincères, et l’ont toujours été. Alors peut être que je ne connais rien à «l’art de l’évasion». Je suis juste Née Comme Ca. J’honore le rêve d’être réelle. Je suis, et serai pour toujours, privée en public.

 

C’est en cela que reposent de nombreux livres dans la Bible de la Mode : pour que le FANTASME DE VOUS-MÊME deviennent la REALITE DE VOUS-MÊME, vous devez vous en remettre au fantasme aussi inconditionnellement que vous vous en remettez à votre humanité. Exhibez votre vision. Proclamez votre mission. Amen, Fashion ! Le style peut transformer et libérer la superstar qui est en vous. Que ce soit une paire de chaussures, des lunettes de soleil vintage, un héritage familial, ou une couleur de cheveux qui vous rende aussi électrique à l’extérieur que vous l’êtes à l’intérieur. Acceptez que ce choix est une manifestation d’une magie interne et le potentiel de votre esprit. Vous êtes fan-tas-tique. Et cette fantaisie fait partie de votre vrai et honnête ‘vous’. C’est un mensonge interne, qui attend qu’on le déverrouille pour devenir réel. Scheiße. Je viens juste de parler allemand.

Traduction par Christelle ©



26 commentaires on “V Magazine”

  1.  » un bijou de famille »
    xD oui c’est tous se que j’ai retenu de l’article ! on je rigole x) , j’adore tout se que elle dit ! elle écrit tellement bien , et se que elle dit et tellement vrais *.*

  2. Wow, superbe traduction. C’est vraiment intéressant, j’espère que tu continuras à traduire les articles que Gaga écrit car ils sont passionnants. Merci beaucoup pour tout ce travail Christelle.

  3. franchement elle écrit tellement bien… elle m énerve est ce qu’il y a un domaine dans lequel elle n’est pas douée ??? lol
    bravo pour la trad christelle ;)

  4. Woahhh cette femme est trop inteligente :O. Moi je le suis un peu moin j’ai pas tout compris mais bon c’est pas grave :P
    Très intéressant en tout cas, sa a du est beaucoup de travail.

  5. Merci énormément pour la traduction, j’adore. ♥
    Pour info : Je crois que « I don’t speak German, but I can if you like » se traduit plutôt par « Je ne parle pas allemand, mais je peux si tu veux ». C’est une façon de parler comment elle le chante. Bref, c’est tout, sinon j’crois que tout est parfait !

    1. Ya plein de rumeurs pour le prochain single, yen a qui disent que c’est Scheiße car elle en parle ici, d’autres disent que c’est Governement Hooker car elle a posté les paroles sur son tumblr et d’autres disent que c’est Heavy Metal Lover car elle l’a confirmé pour le Born This Way Ball et que MTV l’a élu l’une des meilleures chansons de 2011 ! Donc voilà, c’est pas du tout sur lol

      1. A mon avis, les trois vont être des singles !
        Les deux premiers vis a vis de l’avis des fans (les deux chansons favorites des fans)
        et Heavy Metal Lovers, pour son classement !

        Je trouve ridicule que les gens pense que HML soit un single jste parcequelle l’a confirmé pour le BTWB !

        Mais tout de même, ce n’est pas parceque GH est la chanson préféré des fans qu’elle sera un single.
        Voyait Boys Boys Boys et Monster !

  6. J’crois que j’ai rien pigé xD Elles nous sort de ses sujets quand même lol En tous cas, si jamais ya quelqu’un qui me sort : Ouais, elle est trop conne Lady Gaga ! Je lui colle ça sous le nez et hop !! :P Mais j’aime beaucoup le dernier paragraphe, et merci pour la traduction Christelle ! :)

    1. de quoi voudrais-tu qu’elle parle ?

      J’aime beaucoup certains de ses pics qu’elle lance mais je regrette qu’elle cite autant ses textes .

  7. Un jour, je dis bien UN jour, on mettra des citations de lady gaga dans nos dissertations de philosophie et comme le disait si bien les romains.

    AVE GAGA MORITURI TE SALUTANT.

  8. Wow, ba dis-donc, elle est intelligente la GaGa, c’est vraiment quelqu’un de cultivé. J’ai pas tout compris, mais bon. (J’aime l’anecdote de Starlight qui est jalouse du Grill qui réchauffe les petits pains XD.)

  9. Merci pour ce fabuleux article !
    J’ai rarement lu une réflexion aussi forte, une analyse aussi profonde de la part d’un artiste sur son métier.
    C’est un véritable feu d’artifice intellectuel !
    Je suis véritablement passionné par ses réflexions sur l’art, le mensonge, la mode ou la culture pop.
    Elle possède une capacité incroyable à assimiler les différentes influences artistiques du passé pour mieux nourrir son inspiration présente.
    En lisant cet article, je me disais qu’avec son niveau culturel et intellectuel elle devait vraiment s’ennuyer ou pire être désespérée, lors de certaines interview où on lui pose toujours les mêmes questions débiles !
    Elle pourrait leurs dirent comme dan l’article : « En tant que personne qui fait des références et annote son travail de manière vigilante, je vous mets en garde. J’ai fait mes devoirs, et vous ? Où sont vos cartes de bibliothèques ? Ont-elles expiré ? » J’adore^^
    Je pense que dans quelques années (peut-être dans 10 ans ou plus) elle créera une fondation ou un musée consacré à la culture pop sous toute ses formes…

  10. Wouah. Je suis bouche bée. Elle est géniale, cette femme ! Je le savais déjà, mais elle a un style vraiment à elle que j’adore. On retrouve son style d’écriture des chansons dans les articles.
    Je pense que dans quelques années, ses articles pourraient devenir de grand « chefs-d’oeucres ».. Enfin, je veux dire, que cela pourrait faire partie des texte connus, presque mythiques.
    En tout cas, un grand MERCI à Christelle pour ces deux chroniques ! Tu as du courage, parce qu’elle sont trèèès longues :)

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