23 Sep 2012

BTW Ball SDF – Critiques

Voici un article récapitulatif des critiques de notre chère presse française au sujet du Born This Way Ball au Stade France !


[gn_spoiler title= »Charts In France – Lady Gaga a mis le Stade de France à ses pieds » open= »0″ style= »1″]Pour la première fois en tout juste cinq ans de carrière et à peine deux albums à son actif, Lady Gaga était de passage hier soir au Stade de France pour présenter son « Born This Way Ball », son nouveau spectacle ou sexe, démesure et excentricité s’entrecroisent pendant près de 2h30.

On l’avait quittée au Palais Omnisports de Paris-Bercy fin 2010. Lady Gaga avait séduit avec son premier spectacle jalonné de tubes et une mise en scène soignée, allant de surprise en surprise. Deux ans plus tard et un deuxième album dans ses valises, « Born this Way », la chanteuse a fait son retour sur la scène du Stade de France. Et l’arène convenait tout à fait à sa démesure ! La Mother Monster a même réussi à nous faire oublier par moment qu’elle chantait pour 75.000 personnes.


Et ce n’était pas gagné d’avance ! L’entrée sur scène sur « Highway Unicorn » a pu être jugée décevante mais ne manquait pas d’originalité. Lady Gaga a déboulé à califourchon sur un cheval mécanique, encadrée par une horde de danseurs. Parée d’un casque et d’une combinaison noir moulante, la chanteuse est apparue telle un chevalier des temps modernes. En toile de fond trône un imposant château-fort dont le donjon domine à plusieurs mètres de hauteur.
Indiscutablement, le décor du « Born This Way Ball » est spectaculaire ! Les jeux de lumières mettent en valeur les différentes parties de cet édifice amovible, s’ouvrant et se refermant selon les besoins de chaque titre.


Une fois sa parade terminée sur l’avant-scène, la Mother G.O.A.T, mère d’une nouvelle race supérieure, apparaît à travers un diamant flottant au dessus de l’arrière scène pour annoncer qu’elle se lance dans la traque d’une fugitive, qui n’est autre que Lady Gaga. C’est ainsi le début d’une histoire qui se terminera par le meurtre de la Mother G.O.A.T après 2h30 de show rythmé en très grande partie par l’album « Born This Way ». S’ensuivent « Government Hooker », puis le très attendu « Born This Way », pour lequel un corps géant de femme enceinte déborde du château-fort. La chanteuse accouche de ses monsters (danseurs) avant de sortir elle-même de ce même vagin. Nouveau changement de costume pour « Bloody Mary ». Lady Gaga apparaît moins glamour dans sa robe en latex blanche et son casque d’apiculteur. Les changements de tenues sont fréquents, et chaque costume surprend tant ils semblent chacun être une oeuvre d’art : robe en viande, combinaison de guerrière et casques en tous genres.


Si l’ambiance est bonne, il faut néanmoins attendre les tubes du premier album pour voir le public se mettre en liesse. Pour « Bad Romance », Lady Gaga sort d’un oeuf alors que la mise en scène pour « LoveGame » et « Just Dance » se réduit à de simples chorégraphies.


La chanteuse, généreuse, fait oublier certaines longueurs


Parmi les temps forts de ce spectacle, où les références au sexe et la vulgarité sont de mise : « Heavy Metal Lover ». La chanteuse apparaît sur une moto, allongée la tête en avant comme si elle et l’engin ne faisaient qu’un. A quatre pattes, l’artiste parade ainsi sur l’avant-scène. Une danseuse s’assied derrière elle et simule un acte sexuel. La partie piano/voix est un régal car Lady Gaga sait aussi se servir de sa grande capacité vocale pour interpréter de jolies ballades et non seulement pour brailler « fuck » à tout va. On oublie qu’on est au Stade de France en entendant « Hair » en acoustique, sa nouvelle chanson « Princess Die » et « Yoü And I ».


Aucun tube n’a manqué à l’appel puisque la chanteuse a également interprété « Poker Face », « Alejandro » et « Paparazzi », avant que le château-fort ne se referme sur « The Edge of Glory » et « Marry the Night ». Très communicative et généreuse avec son public, la chanteuse a fait monter sur scène six fans pour danser avec elle sur ce dernier titre. Globalement, il faut admettre que si le spectacle souffre de quelques longueurs, on ne pourra pas reprocher à Lady Gaga de ne pas se donner totalement pour son public. Ayant fait beaucoup de progrès en français, l’artiste a parsemé son spectacle de discours de paix et d’acceptation de la différence. Lady Gaga est toujours aussi fédératrice, mais beaucoup moins surprenante.


Jonathan HAMARD / Source
[/gn_spoiler]

[gn_spoiler title= »TF1 – Lady Gaga, une fashionista au Stade de France  » open= »0″ style= »1″] Lady Gaga a prôné l’amour-propre et l’affirmation des différences samedi soir devant 75.000 personnes au Stade de France lors d’un concert aux allures de comédie musicale. Tout distillant, sur scène, des anecdotes sur ses amis stylistes et en multipliant les déclarations d’amour à la France.


Le « Born this way Ball », le nom de la tournée mondiale de Lady Gaga, tirée de son dernier album « Born this way », est conçu davantage comme un spectacle musical que comme un simple concert. Danseurs et musiciens évoluent autour d’un immense château-fort installé au centre de la scène et le concert suit un scénario inspiré des romans d’anticipation. Lady Gaga, dans le rôle de l’héroïne, y combat « Mother G.O.A.T », sorte de double maléfique dont le visage enfermé dans une cage en forme de diamant flottant au dessus de la scène apparaît régulièrement pour faire avancer le récit. C’est dans cette ambiance décalée et onirique que Lady Gaga a lancé samedi soir en plein Stade de France, devant 75.000 personnes, une ode aux différences.


« Que vous soyez homosexuel ou hétérosexuel, que vous croyiez en Dieu ou non, peut-être êtes-vous musulman, cela n’a pas d’importance. Tout ce qu’on dit sur vous, vous vous en f…, parce que c’est ce que vous êtes », a-t-elle lancé, martelant le message de « Born this way ».


Les cadeaux décalés des spectateurs


La mise en scène était spectaculaire pour ce concert au Stade de France – le cinquantième organisé dans l’enceinte depuis sa création. La diva américaine aux longs cheveux platine a enchaîné les tubes (« Telephone », « Poker Face », « Bad Romance », « Judas », Born This way ») et les costumes à un rythme effréné, transposant sur scène les coups d’éclat qui ont fait sa réputation. Virginale, elle est sortie d’un cocon en robe de latex blanche, a fait corps avec une moto comme sur la pochette de son dernier album, s’est trémoussée dans une imitation de sa robe en viande, a exhibé ses fesse moulées dans des bas résilles et sa culotte en dentelle… Qu’importe si le play-back était omniprésent, le public s’est montré ravi.


La diva a aussi pris soin de ses « petits monstres », le surnom qu’elle donne à ses fans, les remerciant d’avoir pris la peine d’acheter un billet. Elle a pris de longs moments pour admirer, non sans humour, les cadeaux jetés à ses pieds par des spectateurs, des plus courants (T-shirts, peluches, poupées Barbie qu’elle a démembrées consciencieusement) au plus incongrus (un caleçon d’homme qu’elle a reniflé et même un godemiché).


L’Américaine a multiplié aussi les déclarations d’amour à la France, vantant un Paris de carte postale où l’on mange du « saucisson » et des « sandwiches au jambon », fredonnant le refrain de « Padam, Padam » ou enroulant autour de son cou un drapeau tricolore « comme un carré Hermès ». Car Lady Gaga, perchée sur de hautes cuissardes Louboutin, est une fashionista. Elle a profité d’ailleurs du concert pour distiller des anecdotes sur ses amis stylistes et saluer longuement Marc Jacobs et Azzedine Alaïa qui, à quelques jours de la Fashion Week, ont fait le déplacement au Stade de France pour la voir.



Source
[/gn_spoiler]

[gn_spoiler title= »Le Parisien – Lady Gaga s’offre le Stade de France » open= »0″ style= »1″]

Lady Gaga c’est un peu Mardi gras. Dans les allées du stade de Twickenham, il y a quinze jours à Londres, le spectacle est d’abord dans le public. Des demoiselles portent des talons insensés, leurs voisines sont déguisées en Wonder Woman, des dames d’un certain âge se promènent en tutus roses. Une pin-up est ornée d’un téléphone en guise de barrette, une autre a des canettes de soda pour bigoudis, clin d’œil à l’un des clips de la star.


Tout est possible avec la chanteuse américaine, de son vrai nom Stefani Germanotta, 26 ans, qui s’attaque ce soir au Stade de France. Déjà. En à peine deux albums et cinq années de carrière. Sur l’immense scène de Twickenham, elle se plaît à le répéter : « Je suis ni une femme ni un homme, je suis vous. » Cette créature qui semble parfois irréelle ne serait donc qu’une jeune femme ordinaire devenue star pas comme les autres. C’est le credo de l’Américaine qui surnomme ses fans les « little monsters », (les petits monstres), façon bienveillante d’accueillir toutes les différences : homosexuels, hétéros, gros, maigres, moches, beaux, névrosés.


Au milieu de ce grand barnum, elle parvient à créer une proximité avec le public

Bienvenue dans le monde de Lady Gaga, qui règne en maîtresse sur son royaume, avec un immense château en guise de décor. Son show commence par une déambulation de la chanteuse, princesse masquée, à cheval, marchant sur l’avant-scène, au cœur du public. Une première entrée en matière alors qu’en hologramme, perché sur un diamant géant, apparaît un étrange visage, mélange du sien et de la sorcière de « Blanche-Neige ». Ce personnage pose le décor du show et raconte : Lady Gaga se serait échappée du château pour créer une nouvelle race, loin de tout conformisme.


La chanteuse réapparaît en costume sadomaso pour « Government Hooker », se fait caresser l’entrejambe par l’un de ses danseurs avant de ressurgir d’un vagin géant qui accouche aussi des autres membres de sa troupe, le temps de son tube « Born This Way ». N’en jetez plus. Justement, contrairement à sa précédente tournée où la chanteuse multipliait les effets, les vidéos sur les écrans, son show se concentre sur des chorégraphies basiques et des changements de costumes excentriques.


Montée sur roulettes, elle enfile une robe de mariée pour « Bloody Mary », se prend pour la statue de la liberté sur « Love Game », revient avec un chapeau champignon le temps de « Fashion of His Love » ou une mitraillette à travers « Judas ». Dans ce registre, Lady Gaga ne recule devant rien, ose même se transformer en femme-moto, comme sur la pochette de son dernier album, pour interpréter « Heavy Metal Lover ». Pendant tous ses numéros de grand-guignol, la chanteuse semble réellement donner de la voix en direct. Le doute n’est plus permis quand elle se met au piano pour reprendre « Imagine » de Lennon et « Hair », où là, elle fait ce qu’elle a « toujours fait depuis l’âge de 11 ans », jouer, chanter. Au milieu de ce grand barnum, Lady Gaga parvient à créer une proximité avec le public. Elle parle beaucoup, commente les cadeaux qu’elle reçoit des premiers rangs, chante « Happy Birthday » à une fan, fait monter des spectateurs sur scène en fin de concert. Son show peut incontestablement compter sur ses immenses tubes comme « Telephone », « Paparazzi », « The Edge of Glory ». Mais quand la star défend des chansons moins emblématiques, le concert en manque de grand spectacle semble perdu dans l’immensité des lieux. Pas de quoi être complètement baba face à Gaga.


Emmanuel Marolle / Source

[/gn_spoiler]

[gn_spoiler title= »Le Nouvel Observateur – Lady Gaga au Stade de France : un bon show mais trop copié sur Madonna » open= »0″ style= »1″] LE PLUS. Lady Gaga à Paris, c’était samedi soir. Et elle a enflammé le Stade de France. Alors, le concert a-t-il été réussi ? Notre contributeur Jérôme Pasanau était sur place. Il nous livre ses impressions, entre joie et déception.

C’est devant un Stade de France quasi complet et totalement acquis à Lady Gaga que la star s’est produite samedi soir. Plus de 2h de show, partagé entre émotions, échanges, sexe, provocation, homosexualité et un grand n’importe quoi… Un moment, pour ma part, partagé entre bonheur et déception.

Samedi soir, il est un peu plus de 20h quand j’arrive enfin au Stade de France. La première partie vient juste de se terminer. Le stade est déjà plongé dans le noir. La nuit est déjà bien avancée, ce qui donne une ambiance assez surréaliste au lieu.

Les fans attendent avec une certaine impatience l’arrivée de leur idole. Des écrans géants jouent de temps à autre le clip du nouveau parfum de Lady Gaga. A chaque vue de la publicité, la foule semble comme envoûtée et devient hystérique. Cris, hurlement, on appelle la star. L’impatience est palpable et là, l’ambiance électrique. Dans le fond, sur scène, l’ombre d’un château fort se dessine.

Il est 20h45 quand le show démarre. Les 75.000 personnes présentes sont en transe. Lady Gaga apparait enfin. Assise sur un faux cheval – plutôt une licorne, il me semble – elle fait le tour de la scène devant un public chauffé à blanc au son de « Highway Unicorn ». Le ton est donné, le show peut démarrer.

Un spectacle millimétré, mais réussi

Le spectacle est millimétré et commercial mais vraiment bon. Il y a 2 ans, pour sa première prestation en France, Lady Gaga avait créé un univers bien à elle. Le Monster Ball racontait une première histoire. Cette année encore avec le Born This Way Ball, la star a tenté de recréer un univers féérique, déjanté avec une ligne conductrice dans la lignée de sa tournée précédente. Pari réussi.

Une mère Gaga, qui lance une opération « kill the bitch » contre une Gaga hologramme souhaitant dominer le monde et créer une nouvelle race. Lady Gaga se dresse alors en sauveuse du monde et combat des aliens. A côté de cet univers mi-SF, mi-déjanté, elle tente également de nous transmettre sa passion pour la musique, sa folie, son goût pour la mode. On se perd un peu dans le suivi des tableaux. Mais qu’importe. Le spectacle est bien au rendez-vous. Il faut dire que côté décors et lumières, elle a su mettre le paquet la Gaga. Un château façon Walt Disney sur plus de 3 étages, qui bouge et un jeu de lumière hors pair.

Des tubes et des tubes

S’enchaînent alors les titres et les tubes : « Bad romance », « Judas », « Just Dance », « Love Game », « Telephone », « Electric Chapel », « Poker Face », « Alejandro » ou encore « The Edge of Glory ».

Encore une fois, la star a su créer des émotions et la surprise là où personne ne l’attendait. Ainsi on la voit mimer un accouchement sur scène pour introduire ses danseurs et les titres « Born this way » et « Black Jesus Amen Fashion ». Dans un autre style, elle apparaît vêtue de sa robe de viande, pendue à un crochet de boucher lors de la célébration d’un mariage pour chanter « Americano ».

Les revendications ne sont jamais très loin. Ainsi, Lady Gaga s’en prend à la femme objet justement avec « Americano », parle de l’homosexualité avec « Born this way » ou « Electric Chapel », mais aborde d’autres thèmes plus politiques avec le contrôle gouvernemental par exemple. Plusieurs fois dans la soirée d’ailleurs la star ne manquera pas de faire allusion – en tentant de parler français d’ailleurs, ce qui est fort appréciable pour une artiste de sa renommée – de ce contrôle gouvernemental sur nos vie. Et d’expliquer qu’en France, nous avons justement de la chance d’être libre et de pouvoir changer le cours de nos vies, de notre histoire…

Sexe et armes à feu sont omniprésents

Au cours du spectacle elle parle aussi d’elle-même, de son enfance, de ses rêves, de la mode ou encore de l’identité sexuelle. Le sexe est omniprésent dans le show d’ailleurs. Ainsi, plusieurs fois, on la voit mimer la masturbation ou les relations sexuelles avec un homme ou une femme. Parfois cela vire à la polygamie. Idem sur l’utilisation des armes à feu. Tout au long du show, des armes factices ont ainsi été exhibées, des scènes de meurtres et violence mises en avant.

Elle saluera et remerciera également à plusieurs reprises ses fans durant le spectacle. Ses fans gays français qui l’ont fait connaitre un soir de showcase à Paris il y a 3 ans, explique-t-elle. Plusieurs d’entre eux auront ainsi eu la chance de la rejoindre sur scène pour quelques minutes d’intense bonheur. La proximité, l’échange, l’émotion et la simplicité de Lady Gaga étaient bien au rendez vous au Stade de France hier soir. Et cela faisait du bien. Une artiste qui a su prendre le temps entre quelques chansons de ne pas oublier ses fans, de partager avec eux. L’émotion était clairement au rendez vous. Ce qui est plaisant c’est aussi d’avoir eu une véritable prestation live avec de vrais musiciens et une vraie chanteuse.

Manque d’originalité

Par contre, j’ai tout de même été quelque peu déçu. La prestation de Lady Gaga, même si elle a été excellente a manqué d’originalité. Les titres interprétés sont souvent proches de la version album et manquent d’originalité. Pas de vrai travail de reprise et de modification des titres à mon sens. Et à vrai dire, c’est un peu décevant.

Autre point négatif à mes yeux, le rythme qui se casse sans cesse par les coupures de Lady Gaga. Le dialogue est souvent initié par la star et casse le rythme final du spectacle. C’est dommage.

Idem sur les décors. Je trouve que l’univers « Barbie », c’est bien sympa mais un peu démodé. Je m’attendais à quelque chose de plus « moderne » et « tendance » à coup d’écrans de partout (un peu du niveau de Madonna par exemple qui sur le plan scénique a très bien réussi).

J’ai trouvé dans l’ensemble que cette tournée était un cran en dessous de ce qu’avait été la tournée du Monster Ball pour ce côté créatif (musique et décors).

Copie de Madonna

Enfin, ce qui m’a le plus gêné vrai dire, c’est la ressemblance frappante entre Lady Gaga et Madonna. Lady Gaga a repris pas mal de « codes » utilisés par la Madone. Ainsi, la provocation sexuelle à outrance (je montre mes fesses à tout bout de champ ou je mime les scènes de sexe), le lesbianisme, les armes à feu, les discours « moralisateurs » sont autant de thématiques reprises par Madonna que finalement Lady Gaga ne semble être que suiveuse ici et c’est encore plus dommage qu’elle a du talent en tant que « nouvelle Madonna ».

En conclusion, après plus de 2h30 de show, j’ai quand même passé un super moment. Mais j’ai comme un sentiment de déception qui me colle un peu à la peau…

Jérôme Pasanau / Source

[/gn_spoiler] [gn_spoiler title= »Huffingtonpost – Lady Gaga au Stade de France: un concert monstre à Paris  » open= »0″ style= »1″]

CONCERT – Lady Gaga l’a fait. À 26 ans, la chanteuse américaine est la plus jeune artiste à avoir foulé la pelouse du Stade de France et la star n’a pas boudé son plaisir pour l’étape de son « Born This Way Ball » à Paris.

Alors que l’équipe de France peine à remplir son stade, le concert affichait quasiment complet ce samedi 22 septembre avec 75.000 spectateurs pour une capacité maximale de 76.000.

Château gothique, scénario digne d’un roman d’anticipation, tenues extravagantes et « little monsters » (le surnom des fans) en folie… récit du concert parisien de Lady Gaga.

Un parfum de pub

Après une première partie électrique avec le groupe de glam rock The Darkness, Lady Gaga a dû faire patienter les fans. L’occasion de diffuser la publicité de son parfum Fame qu’elle présente ce dimanche sur les Champs Elysées.

La reine des excentricités est – aussi – la reine du marketing. Mêlant ces deux aspects, cette dernière s’est d’ailleurs fait tatouer le crâne pour le lancement de son eau de parfum « noire » au Musée Guggenheim de New York. Mais, hormis cette publicité bien placée, Lady Gaga a laissé de côté le commerce pour offrir au public 2h30 de grand spectacle.

Un concert « monstre »

Depuis le lancement de la tournée (le 27 avril dernier à Séoul), le show est arrivé à Paris bien rôdé. Et à tournée « monstre », concert « monstre ».

La scénographie – bâtie autour d’un gigantesque château – et la trame du concert tout d’abord. Dans le scénario, Gaga combat un régime totalitaire incarné par la voix de « Mother G.O.A.T. » (« mère c.h.è.v.r.e. »), donne naissance à son double, délivre des messages sur l’affirmation de soi, la lutte contre les discriminations et les diktats politiques.

Si Johnny Hallyday a imposé les Harley Davidson au Stade de France, Lady Gaga fait mieux. Après avoir fait son entrée à cheval, la star troque le fidèle destrier pour un bolide qu’elle conduit… sur le ventre. Un détail parmi ses démonstrations de performeuse: Gaga chante (sans playback), danse, joue du synthé-guitare, assure au piano, fait des « bisou bisou » à la dizaine de fans la rejoignant sur scène, parle français, et n’était décidément pas pressée d’arrêter le show.

La mode, la mode, la mode

Entre deux de ses tubes (Bad Romance, Paparazzi, Just Dance, Alejandro, Poker Face, The edge, etc.), Lady Gaga a changé une dizaine de fois de costumes samedi soir. Robes futuristes, ensemble inspiration origami, total look cuir, soutien-gorge mitraillette… les tenues extravagantes ne manquent pas. La chanteuse enfile même sa célèbre robe en viande au milieu du spectacle.

Parmi les créateurs on retrouve Armani, Versace ou Moschino. Mais Gaga a également remercié le couturier Azzedine Alaia qui faisait partie des spectateurs aux côtés de Marc Jacobs.

L’affaire des kilos en trop

Mais lorsque les robes de Gaga se raccourcissent, le public traque les kilos en trop de la star. Cette semaine, cette dernière a avoué avoir pris 11 kilos et entamer un régime.

Des photos montrant une Lady Gaga bien rondouillarde on fait le tour du Web ces derniers jours. Les photos étaient-elles retouchées ? Il semble que oui. Certes la star affiche quelques rondeurs, mais Lady Gaga est loin de mériter le surnom de « Lady gras-gras ».

Lauren Provost / Source

[/gn_spoiler] [gn_spoiler title= »France Info – Au Stade de France Lady Gaga prône la tolérance  » open= »0″ style= »1″]

Pour sa tournée mondiale « Born this way Ball », la reine des excentricités a fait au Stade de France un show explosif devant plus de 75.000 personnes au Stade de France. La chanteuse américaine, icône de la communauté gay, en a profité pour faire passer un message sur l’amour propre et l’affirmation des différences.

26 ans, Lady Gaga est la plus jeune artiste à se produire sur scène au Stade de France. Born this way Ball, le nom de sa tournée mondiale tirée de son dernier album Born this way, a plus les allures d’une comédie musicale qu’un simple concert. Avec un gigantesque château fort au centre de la scène, des tenues extravagantes, et un scénario délirant digne des films de Terry Gilliam, la reine de la provoc’ a ravi son public qu’elle surnomme « ses petits monstres ».

Une scénographie spectaculaire

Dans le rôle de l’héroïne, Gaga combat un régime totalitaire incarné par la voix de « Mother G.O.A.T » (mère chèvre), qui donne naissance à son double, une créature quelque peu maléfique, dont le visage est enfermé dans une cage en forme de diamant flottant au dessus de la scène et qui apparaît régulièrement pour faire avancer le récit.

« Je ne suis pas une femme, je ne suis pas un alien, je ne suis pas un homme, je suis vous. Je suis venue chercher toutes les informations, l’inspiration, le courage, l’art, la musique que vous détenez, peuple français. Et quand le spectacle sera fini, je serai prête à vous envahir en tant que chanteuse pop », déclare la chanteuse en tentant de s’exprimer en français.

Avec une mise en scène spectaculaire, la jeune diva américaine enchaine les tubes (Bad Romance, Paparazzi, Just Dance, Alejandro, Poker Face, The edge, etc.) et les costumes plus étonnants les un que les autres : de la fameuse robe en viande, en passant par son soutien-gorge mitraillettes, en tout, Gaga, aura changé de tenue une dizaine de fois.

L’amour de soi et l’affirmation de ses différences

Entre deux titres, la chanteuse en profite pour délivrer des messages sur l’affirmation de soi et sur la lutte contre les discriminations :

« Que vous soyez homosexuel ou hétérosexuel, que vous croyez en Dieu ou non, peut-être êtes-vous musulman, cela n’a pas d’importance. Tout ce qu’on dit sur vous, vous vous en f…, parce que c’est ce que vous êtes », lance-t-elle.

Icône de la communauté homosexuelle, Lady Gaga, avait décidé il y a quelques mois de se faire ordonner pasteur afin de pouvoir marier ses amis gays. Elle avait été également l’été dernier, nommée citoyenne d’honneur de la ville de Sydney, pour son soutien à la cause gay.

Mélody Piu / Source

[/gn_spoiler] [gn_spoiler title= »Metro France – Lady Gaga en osmose avec le Stade de France  » open= »0″ style= »1″]

La chanteuse américaine a rendu le public parisien hystérique samedi soir.

Je ne suis pas une femme, je ne suis pas un alien, je ne suis pas un homme, je suis vous.” Si certains avaient des doutes sur la nature de Lady Gaga, les voilà désormais fixés. En concert au Stade de France, samedi soir, la reine de la pop a prêché pendant deux heures trente l’amour de soi et la tolérance.

“Que vous soyez homosexuel ou hétérosexuel, que vous croyez en Dieu ou non, peut-être êtes-vous musulman, cela n’a pas d’importance. Tout ce qu’on dit sur vous, vous vous en f…, parce que c’est ce que vous êtes”, a-t-elle lancé aux 75 000 spectateurs tout acquis à sa cause. Avec seulement 1 000 tickets restés en rade, la chanteuse peut se targuer d’une sacrée performance. Non contente de faire un quasi banco, elle est de plus, à 26 ans, la plus jeune artiste à avoir osé le Stade de France, qui accueillait là son cinquantième spectacle. La diva, qui sait brosser ses fans dans le sens du poil, a d’ailleurs tenu à remercier tous ses “petits monstres” d’avoir pris la peine d’acheter un billet.

Un combat contre le mal

Sur scène, le show était à la hauteur du personnage. Avec pour décor un immense château fort, Lady Gaga a enchaîné les titres de son dernier album Born this way tout en combattant la “Mother G.O.A.T”. Loin d’être une gentille chèvre (traduction littérale mais peut-être que le sens profond de goat m’échappe), celle-ci se révèle être un double maléfique de Lady Gaga. L’image de son visage, enfermé dans une cage, apparaît régulièrement tout au long du récit. Trop forte, la chanteuse finit par venir à bout de la vieille bique intolérante.

Sortie d’un cocon en robe de latex blanche, allongée lascivement sur une moto, se trémoussant dans une imitation de sa robe en viande ou en pleine séance de tripotage, la diva a rendu son public hystérique. Pour la remercier, une série de cadeaux ont atterri à ses pieds. Elle a notamment eu le loisir de démembrer des poupées Barbie, de renifler un caleçon d’homme et de récupérer un godemiché.

Alors que la tournée Born this way Ball a été lancée le 27 avril dernier à Séoul, les Français ont donc pu profiter d’un show bien rodé. Prochains passages en France : les 3 et 4 octobre à Nice. Avec un nombre de billets vendus insuffisants, Lady Gaga a dû revoir ses plans et passer de deux dates dans une salle réduite au lieu d’une seule dans le stade Charles-Ehrmann. Les petits monstres fonderaient-ils au soleil ?


Judith Korber / Source
[/gn_spoiler] [gn_spoiler title= »People Plurielles – Lady Gaga conquit un Stade de France à sa cause  » open= »0″ style= »1″]

Le concert de la diva américaine samedi au Stade de France s’annonçait spectaculaire tant par sa scénographie que par le show proposé. Lady Gaga a enflammé l’arène de Saint-Denis et ses 75 000 spectateurs.
À 26 ans seulement, Lady Gaga est devenue samedi la plus jeune artiste à fouler la pelouse du Stade de France, qui fêtait là son cinquantième concert. Un spectacle qui entrait dans le cadre de sa nouvelle tournée mondiale, «The Born This Way Ball». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Stéphanie Germanotta -de son vrai nom- n’a pas fait dans la demi-mesure.

Devant un Stade de France acquis à sa cause, Lady Gaga a prôné l’affirmation des différences lors de son concert aux allures de véritable show musical. Au centre de la scène, un gigantesque château, autour duquel évoluent danseurs et musiciens. La trame du spectacle est calquée sur le scénario d’un roman d’anticipation. La chanteuse y combat un régime totalitaire et donne naissance à son double, «Mother G.O.A.T.», comprenez: «mère chèvre». Cet être maléfique a le visage enfermé dans une cage en forme de diamant flottant au dessus de la scène.

Délivrant tout au long de son concert des messages portant sur l’affirmation de soi, la lutte contre les discriminations et les diktats politiques, Lady Gaga a tenu à donner quelques explications. Elle a déclaré, dans un mélange de français et d’anglais: «Je ne suis pas une femme, je ne suis pas un alien, je ne suis pas un homme, je suis vous. Je suis venue chercher toutes les informations, l’inspiration, le courage, l’art, la musique que vous détenez, peuple français. Et quand le spectacle sera fini, je serai prête à vous envahir en tant que chanteuse pop.»

Sur une mise en scène spectaculaire, «Loopy» -comme avait coutume de la surnommer son papa lorsqu’elle était petite- a délivré un show d’envergure, enchaînant les tubes et changeant de costume à un rythme effréné. Lady Gaga n’a pas non plus manqué de s’afficher avec une imitation de sa désormais célèbre robe en viande.

L’interprète de Born This Way a également tenu à rappeler le message contenu dans la chanson qui a librement inspiré le nom de sa tournée. Lady Gaga a ainsi lancé, au sujet de l’amour de soi et de l’affirmation des différences: «Que vous soyez homosexuel ou hétérosexuel, que vous croyez en Dieu ou non, peut-être êtes-vous musulman, cela n’a pas d’importance. Tout ce qu’on dit sur vous, vous vous en f….., parce que c’est ce que vous êtes.»

Enfin, la chanteuse aux longs cheveux platine a longuement remercié ses fidèles fans, ses «little monsters», invitant même une jeune fille à monter sur scène avec elle le temps d’une chanson. Sans oublier de déclarer son amour à la France. Et reconnaître l’immense travail de ses amis stylistes, tout en saluant Marc Jacobs et Azzedine Alaïa. Samedi, au Stade de France, Lady Gaga portait des tenues affriolantes, dont certaines dessinées par Armani, Versace ou Moschino. La diva américaine, forte de ses excentricités, a su enchanter un public aux aguets.


Alexis BOUTÉVILLAIN / Source
[/gn_spoiler]

29 commentaires on “BTW Ball SDF – Critiques”

  1.  » Qu’importe si le play-back était omniprésent.  » On a pas du voir le même concert alors. xDD Premier concert avec Gaga et le live était OMNIPRESENT. Gaga a su prendre l’espace et c’était comme si on était dans une salle. C’était magnifique ! J’en ai encore des frissons ! * * Superbe soirée avec le stade complet ! Vivement la prochaine tournée !

  2. Je pense que ce qu’ils appellent « playback » c’est la bande son qui est omnipresente peu importe la chanson. Parfois c’est dommage,sur Judas par exemple la chanson originale est presque plus forte que sa voix,donnant l’impression qu’elle a besoin de cette « aide » pour chanter correctement.. Alors que non,enfin je ne pense pas. Bon globalement pour l’instant les articles sont pas cassants,et puis nous ca nous change rien dans le pire des cas.

  3. Genre en playback… On a pas dû aller au même concert je pense. Le Parisien prouve qu’il n’est pas une source fiable … elle n’a pas chantée « Imagine » de Lennon hier soir!
    J’avais peur pour se concert au Stade De France mais j’ai trouvé ça démentiel !
    Bref, vivement le prochain <3

  4. Le Nouvel Obs qui dit d’abord qu’il aurait préféré que le concert soit un peu plus comme celui de Madonna et qui deux lignes en dessous dit que c’est trop comme du Madonna.
    C’est vraiment des critiques musicaux, ça?
    Sinon, très beau show hier soir. Je reprendrai des tickets en fosse la prochaine fois par contre, et pas en gradin. Les vieux qui bougent pas et qui viennent que pour Poker Face ça va une fois.

    1. J’étais en fosse je mesure 1m70 et il y avait que des géants devant moi. J’étais à 1mètre de Gaga. J’ai eu du mal à la voir correctement ! Mais OMG QU’EST CE QU’ELLE EST BELLE. <3
      Bref, en fosse ok mais faut etre près.
      (un moment j'ai envié les gens assisent… Mais j'ai vue GAGA DE PRES <3 <3)

  5. C’est calir, quel playback ? on a variment pas vu le meme concert ! C’etait magique, enormissime, bluffant….les mots me manquent ! Elle est vraiment une REINE <3

  6. Le Nouvel Observateur – Lady Gaga au Stade de France : un bon show mais trop copié sur Madonna.

    J’ai lu ça, j’ai rigolé, et j’ai pas cliqué dessus.

    » Qu’importe si le play-back était omniprésent. »

    C’est quand même incroyable que des gens qui se veulent  » journalistes  » et qui font une critique musicale ne connaissent pas la définition de play-back …

  7. « Les titres interprétés sont souvent proches de la version album et manquent d’originalité. »

    En même temps elle va pas faire du remix pendant 2h30, elle a déjà adapté HAIR au piano ainsi que TEOG. Quel manque d’arguments pour défavoriser une personne, c’est bien digne des médias français.

  8. Aaaaah les journalistes, ils comprennent rien goat ne veut pas dire chèvre, il pourrait faire un minimum de travail de fond quand même ou alors il ne sont pas bilingue, j’en sais rien….. « G.O.A.T, a Government Owned Alien Territory »

    1. Oui G.O.A.T. signifie « Government Owned Alien Territory » mais Goat signifie concrètement « chèvre » c’est pour ça… Et comme Gaga ne le prononce pas lettre par lettre, ben elle le dit « Goat » donc « chèvre »

    1. Alors j’ai eu de la chance moi parce que tout le concert j’étais debout et nos voisins l’étaient presque tout le temps aussi et applaudissaient en rythme tout le temps!!! De toute façon si ils le faisaient pas je les engueulais.
      A un moment j’me suis mis debout j’ai entendu un mec derrière dire « Oh nooon j’vois rien » je me suis retenu de l’embrouiller!

  9. « Lady Gaga a dû revoir ses plans et passer de deux dates dans une salle réduite au lieu d’une seule dans le stade Charles-Ehrmann. Les petits monstres fonderaient-ils au soleil ? »

    Mais LOL! c’est surtout que les gens du sud sont coincés (je sais je suis du sud j’en cotoi », mais les ventes vont reprendre pour Nice j’en suis sure.

    1. Je suis d’accord avec toi. Dans la fosse l’ambiance semblait être là, mais dans les gradins, là où j’étais, j’étais le seul à danser sur les chansons qui bouge et à gueuler comme un malade. Ceux devant moi et derrière restaient assis, se limitant à applaudir et à crier « GAGAAA » de temps en temps…

      1. En même temps, pour être debout et sauter tout le temps, il y a la pelouse.
        Perso, j’étais dans les gradins, on se lever de temps en temps sur certaines chansons et il y avait de l’ambiance. Mais quand on choisit les gradins, c’est pour être assis à la base ! Il serait donc cool d’arrêter de critiquer ceux qui restent assis ! C’est l’inverse qui est fatiguant : de s’acheter une place assise et que les personnes devant ne s’arrêtent pas de se lever et de sauter partout !
        Encore une fois, la pelouse est faite pour !

  10. Vous avez pas eu de chance x) Moi j’étais en gradin et les gens étaient debout tout le temps, crié dansé , heureusement ^^

    Sinon quel show merveilleux OMG ! Il m’a fait adorer l’album BTW alors qu’à la base je n’étais pas du tout fan <3

      1. Waouh mais c’est trop bien fait, j’ai cru que c’était un vrai alors que j’étais au premier rang de la fosse (pas du pit). Merci pour la réponse ;)

  11. Perso c mon 2ème gaga …. plutôt mamie monster -_- heureusement que j’avais un siège en gradin (cat. 1 tout de même) …. comme au monster ball je n’y ai pas posé les fesses une seconde …. g eu une crainte au début : elle semblait un peu distante …. mais j’ai vite retrouvé LA gaga …. elle chante, elle bouge, elle aime son public. Bref c’était guénial ;-D)))))

  12. Euh le mec du Parisien j’vois pas où il a vu qu’elle avait chanté « Imagine » de Lennon au stade.. x)

    Moi j’ai juste une seule critique négative, celle d’avoir mis un play-back pour couvrir les moments où elle ne chante pas au lieu de faire appel à des chanteuses comme sur le Monster Ball Tour.. :/

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *