16 Avr 2014

Lady Gaga en couverture de Porter Magazine


Il y a de cela peu de temps voyait le jour un tout nouveau magazine de mode, PORTER Magazine, lancé par Net-A-Porter. Alors que Gisele Bündchen avait illustré la couverture de leur tout premier numéro, c’est par devinettes sur Twitter que le magazine nous annonce le nom du prochain visage à figurer sur le papier glacé. Et ce n’est autre que… Lady Gaga ! [ Tweet 1Tweet 2 ]. La chanteuse sera donc sur la couverture du numéro d’été, très probablement avec un chapeau de Philip Treacy.
 
MAJ 29/03/14 : Inez & Vinoodh viennent de poster une vidéo durant laquelle Gaga se confie pour Porter Magazine et interprète ARTPOP au piano, découvrez-la en haut de l’article.
 
De plus la couverture a été divulguée !
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MAJ 01/04/14 : Retrouvez quelques photos provenant du shooring sur notre galerie :
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MAJ 16/04/14 : Découvrez la traduction de l’article ci-dessous !

A Los Angeles, à l’extrémité de l’une des fameuses routes sinueuses du canyon, se trouve une maison de style Rococo perchée haut sur la colline. A l’extérieur, la maison est protégée comme une forteresse, avec deux SUV noirs occupés par des agents de sécurité menaçants. Passés les gardes et en haut des escaliers se trouvent les imposantes portes, faites de panneaux de verre coupé, qui déforment tout ce qu’on peut voir au travers. A l’intérieur, les sols en marbre, la décoration dorée, les kilomètres de soie métallique, et une copie miniature du plafond de la Chapelle Sixtine apparaissent fracturés et répétés, comme si on les voyait à travers un kaléidoscope. Une fois que les portes s’ouvrent, la seule chose qui éblouit plus que le décor baroque criant, ou scintille plus que la vue de la ville en contrebas, c’est l’actuelle locataire de la maison : Lady Gaga.
Bien que la maison soit une location temporaire, Gaga, comme ses amis ou sa famille la nomme (parfois, dans les emails et les sms, cela est raccourci à LG), émerge de la cuisine en véritable Lady de la Maison de la mode. Elle est vêtue entièrement de blanc et d’argent : chapeau blanc en feutre et à larges bords, perruque blanche efflorant les hanches et à lourde frange, haut en style léopard avec des manches transparentes sous un corset Haus of Gaga orné de perles et mini-jupe argent de Versace, bas-résilles blancs, bottes-gladiateurs à plateformes en argent métallique faites sur mesure et atteignant ses genoux, et un tas de colliers et de bracelets en strass. Elle a un verre de vin rouge à la main, ce qui semble être un choix audacieux vu la teneur de sa tenue platine.
« Bienvenue ! » dit-elle, alors qu’elle étend les bras pour une accolade. Son manager, Bobby, me demande si je voudrais aussi un verre. Je note, une fois que nous sommes proches, que son visage ne porte aucun maquillage et qu’il est impossiblement jeune en personne ; il est parfois aisé d’oublier que ce phénomène mondial a seulement 28 ans. « Je suis si heureuse que vous soyez là, » ajoute-t-elle.
Arriver ici n’a pas été facile. J’ai été dans l’attente de notre interview durant neuf heures. Etre la force qu’est Gaga est un sacerdoce. Ce jour-là, elle doit assister à des questions légales. Le monteur devrait arriver à la maison bientôt pour travailler sur son dernier clip. L’interview, ai-je supposé, n’était pas une priorité.
Une fois entré dans le monde de Gaga, cependant, une fois qu’elle s’est assise, a enlevé son chapeau, a dézippé ses bottes et plié ses jambes sous sa petite stature sur le canapé, il est devenu clair que j’avais tort. Elle voulait parler – et notre conversation fut aussi surprenante et honnête que les photos sur ces pages, qui ont été prises la semaine précédente par ses amis, les photographes néerlandais Inez et Vinoodh.
« Nous nous connaissons depuis un moment maintenant, » dit-elle sur le couple. « Nous nous sommes éclatés à faire ce shooting. Vous savez j’ai pensé que c’était vraiment sympa parce qu’aussi fort que nous aimons la mode, c’était vraiment plus à propos de mon art. Ils ont semblé me capturer moi et ma nature, avec les instruments dans le studio d’enregistrement. Et c’était intéressant de voir à quel point j’ai été instantanément à l’aise dans cet espace. C’était facile pour moi de faire ces photos, d’une certaine manière. »
L’idée était de capturer une Gaga inachevée, de montrer une version dépouillée de la performeuse, qui a aussi joué le rôle des chanteuses-compositrices glamour des années 70, telles que Linda Ronstadt et Stevie Nicks. Gaga a récemment rendu hommage à l’une de ses héroïnes, la compositrice prolifique Carole King, lors d’un gala de charité pour MusicCares, en performant une interprétation émouvante de You’ve Got a Friend. Mais pour Gaga, l’expérience sur le plateau n’était pas tant l’opportunité de se voir avec de nouveaux yeux, mais c’était surtout un rappel poignant de là où elle a commencé.
« C’est vraiment comme ça que j’ai commencé, dans cette attitude de chanteuse-compositrice, » dit-elle. « Durant la journée sur le plateau, je riais car mes cheveux ont été coiffés de cette manière. Je portais des tenues comme celle-ci ! Ça m’a fait revenir à la case départ, en retournant à mon ancien style. Ils me disaient ‘Nous voulons te montrer d’une façon nouvelle,’ et je pensais ‘Mais c’est l’ancienne moi’. » Sur l’une des photographies, Gaga porte la robe de chambre de sa grand-mère, une tenue qu’elle porte souvent lorsqu’elle compose, et qui est l’un des articles de sa garde-robe de 3.000 pièces (stockée dans un entrepôt qu’elle loue à LA) en permanente rotation.
N’importe qui de familier avec l’histoire de Gaga sait qu’elle n’était pas loin d’être un prodige. Stefani Germanotta, son nom de naissance, a commencé à écrire des chansons lorsqu’elle avait 13 ans. Lorsqu’elle a eu 14 ans, et qu’elle étudiait au Couvent du Sacré Cœur à Manhattan, sa mère l’emmenait en centre-ville pour performer dans des clubs. Aucune de ces informations ne fait lever le sourcil autant que les premiers goûts musicaux de Gaga, qui penchaient lourdement vers le rock classique.
« J’étais une grande fan des Beatles, Yoko Ono, Stevie Nicks et Led Zeppellin, » dit-elle. « J’imitais ce style, en portant les vieilles tenues de ma mère, j’allais dans des magasins vintage, et j’avais toujours ce look lorsque je suis entrée à l’université [à la Tisch School of Arts, à l’Université de New York] et je portais mes petites tenues de hippie. Puis lorsque j’ai eu 19 ans dans le Lower East Side, j’ai commencé à expérimenter plus avec le glam rock. Alors ce shooting couvre vraiment mon style de mes 17 à mes presque 20 ans. Après ça, j’ai commencé à m’amuser un peu plus avec le futurisme. »
(Pendant qu’elle parle, elle atteint son bas résille derrière le genou pour se gratter. Plus tard, elle creusera un peu sous sa perruque avec ses ongles. Il m’est apparu qu’être Gaga, spécifiquement, et « futuriste » en général, doit être inconfortable.)
Le reste, comme on dit, c’est de l’histoire. Les efforts de Gaga pour compter dans l’industrie de la musique ont été Herculéens et bien documentés. Sa première aventure musicale, le SGBand, a été formée avec certaines de ses camarades de l’école d’art et a gagné une petite et loyale communauté à New York. L’un de ses anciens producteurs, qui comparait son style vocal et sa présence scénique à ceux de Freddie Mercury de Queen, lui chantait le tube Radio Ga Ga pour s’amuser. La partie Gaga est restée, et un personnage était né. Elle a performé un numéro néo-burlesque courageux avec son amie de longue date, DJ Colleen Martin, aussi connue sous le nom de Lady Starlight, durant lequel elle mettait le feu à des aérosols de laque et dansait en bikini sur des chansons heavy metal. Personne ne doutait de ses talents de vocaliste et de compositrice, mais son personnage agressif sur scène et sa vision unique étaient polarisantes. Elle a été sous contrat, puis jetée. Finalement, le disque qui l’a fait exploser, The Fame, est sorti en août 2008, et elle a tourné de manière agressive en Europe. Son single Poker Face a gagné le titre de Meilleure Chanson Dance aux Grammys l’année suivante. Fin 2009, elle a sorti The Fame Monster, et les partisans enragés de Gaga, ses « Petits Monstres », ont pris de l’élan.
A ce jour, elle a gagné cinq Grammys, et a plus de 41 millions de followers sur Twitter, elle y est la quatrième personne la plus suivie (après Katy Perry, Justin Bieber et Barack Obama). Les admirateurs assumés de Gaga dans l’industrie de la musique incluent Elton John, Beyoncé et Debbie Harry, qui la décrit comme « une artiste aux multiples talents qui est dévouée à son public. »
Sa fondation Born This Way, qui est dirigée par sa mère Cynthia Germanotta, et compte la fondation MacArthur, le Centre Berkman pour Internet & la Société de l’Université de Harvard, et le California Endowment comme partenaires, a déclaré que sa mission est d’aider « à construire un monde plus sûr, plus gentil, plus brave, » et apporte du soutien aux jeunes gens en crise. Les soins à la santé mentale sont la priorité de sa fondation. « C’est le message que je veux laisser sur Terre, » dit-elle. « Rien ne vaut la peine si on ne promeut pas la compassion. Si une personne est malade, nous sommes tous malades. Nous ne devrions pas être isolés et concernés uniquement par nous-mêmes. Je suis vous. Vous êtes moi. Nous sommes l’un l’autre. »
Malgré ses nombreux accomplissements et son impressionnante ambition philanthropique, elle a gagné pour ses choix vestimentaires audacieux, ses costumes élaborés, sa présence hors du commun à chaque évènement et ses apparitions publiques sensationnelles, autant d’attention qu’elle en a gagné pour ses chansons accrocheuses. Qui peut oublier la robe faite de viande que Gaga a portée aux MTV Video Music Awards de 2010 ?
C’est pourquoi il est aussi surprenant de la voir ici, sur ces images, sans artifice. Elle dit qu’alors qu’elle fut autrefois réticente à exposer la « toile » blanche qu’elle est, avant sa transformation en Gaga, maintenant elle n’a plus peur. Lorsqu’on voit les photos « avant », il est difficile d’imaginer le genre d’énergie et d’engagement nécessaires à relooker cette petite et jolie jeune femme. Mais elle insiste sur le fait que cette partie est celle qui requiert le moins d’effort de la journée.
« Je veux montrer la joie que j’éprouve lorsque je me lève et me dis : ‘Aujourd’hui est une nouvelle journée.’ Je peux être, je peux choisir ou faire ou créer quoi que ce soit qui m’inspire à ce moment précis – et cela ne peut pas être mauvais car ça vient de l’intérieur. Ce que je veux dire c’est qu’avoir l’air artificiel peut être honnête, être glamour peut venir d’un sentiment authentique ou amoureux, » dit-elle, expliquant qu’elle utilise du ruban adhésif facial pour modifier ses traits. « Mon énergie vient de l’excitation. Je recommence chaque matin. Je décide la manière dont je choisis d’exprimer mes messages, ma musique. A ce moment-là, lorsque j’ai ma perruque et que je scotche mon visage, c’est une sorte de méditation pour moi. Chaque jour je commence de la même manière. C’est comme un mantra. Je lave mon visage, j’attache mes cheveux, je mets une perruque et je me demande : ‘Comment vais-je former mes yeux aujourd’hui avec ce ruban ? Comment vais-je tirer sur mon cou avec ?’ Ou peut-être que je ne m’en servirai pas du tout. Pour cette photo, vais-je tenir ma bouche comme ceci, ou comme cela ? Lorsque je vais chanter cette chanson, ai-je envie de la faire d’une manière ou d’une autre ? Lorsque j’écrirai cette musique avec mes producteurs, comment vais-je les inspirer pour créer cela avec moi ? J’ai toujours ressenti que ma vie est une forme d’art en elle-même. Lorsque je me prépare, cette vision que je crée chaque jour vient d’un réel besoin, de mon véritable cœur. Je dois le faire. Il le faut. Je ne me dis pas : ‘Je devrais faire comme ça, car je pense que les gens vont aimer,’ ou ‘C’est ce qui fera que ce moment sera un succès’. »
L’une des raisons pour lesquelles Gaga semble aussi désireuse de se révéler de manière plus vulnérable est qu’elle a eu une année éprouvante. On a beaucoup parlé de sa séparation d’avec son ancien manager, Troy Carter, à cause de « différents artistiques », et Gaga a parlé publiquement de trahison. Son dernier album, ArtPop, est sorti l’an dernier avec des critiques mitigées. Sa tournée mondiale commence en mai, et c’est la plateforme où elle et sa musique brillent réellement, mais en attendant, elle a l’air concentré sur sa reconstruction. Ne soyez pas surpris si toute cette lutte se retrouve dans un nouveau lot de chansons. Elle transforme constamment ses expériences en matériau, essayant de capturer les idées qui lui viennent « comme des cadeaux de Dieu », la nuit dans son lit, durant ce moment entre le sommeil et l’éveil, ou alors qu’elle s’occupe dans la maison en fredonnant un nouvel air ou qu’elle est assise à son piano.
« Si vous m’avez regardée entre septembre et décembre de l’an dernier, vous m’avez vu dans la performance la plus frénétique de ma vie, » dit-elle. « Je changeais de tenues, de looks, de perruques, tous les jours, parfois plusieurs fois par jour. C’est comme ça que je sais que mon âme ne se repose pas. Ca ressort d’une manière très physique. Si je suis capable de garder un look durant une période un peu plus longue, cela signifie que je me suis installée dans une nouvelle idée. Si ce n’est pas le cas, je cherche la prochaine, ‘Quelle est la suite ? Quelle est la suite ?’ »
« Mes fans savent que je m’assiérai au piano et commencerai à pleurer et à partager avec eux une histoire ou un moment qui a lieu dans ma vie, » continue-t-elle. « Alors vous n’avez pas à avoir peur que les gens découvrent des choses sur votre personnalité. Pourquoi mentir ? »
La vie personnelle de Gaga, au moins, a l’air sur la bonne voie. Elle est depuis plus de deux ans avec Taylor Kinney, un acteur de télévision américain qui joue dans le drame de NBC : Chicago Fire. Elle fait allusion à leur futur, la possibilité d’avoir des enfants, au fait de partager autant d’amour que possible avec les gens dans sa vie, et de combler leurs rêves d’une vie de famille. Elle reste incroyablement proche de ses parents et de sa sœur, Natali, qui est sur le point d’être diplômée de la prestigieuse école de design Parsons à New York et de commencer une carrière dans la mode. « J’ai un amour féroce pour ma sœur qui est si talentueuse », dit-elle, « Je ne le dirais pas si ce n’était pas vrai. Lorsqu’elle me montre ses dessins, je me dis ‘Putain !’ je veux m’assoir avec elle dans son appartement et fumer des cigarettes en cousant toute la journée. »
Elle est aussi une proche amie de Donatella Versace et de sa fille, Allegra, avec qui elle collabore pour les campagnes de publicité Versace. Elle apprécie la gentillesse de Donatella, et son enthousiasme à sortir sa vision créative aux yeux du monde sans apparemment la moindre considération pour les critiques. « Dans sa dernière collection, chaque robe était comme si elle avait claqué des doigts, avec des longs ongles couverts de diamants, en marchant sur un podium. C’était du Donatella sans aucun remord, indéniablement belle et sexy et fidèle à elle-même », dit Gaga avec une claire admiration.
Il me vient à l’esprit que pour que la théorie « nous ne faisons qu’un » de Gaga s’avère exacte, nous autres devront commencer à la traiter moins comme un spectacle, et plus comme une personne ; sa célébrité mondiale est un obstacle à cela, la plupart du temps. Bien que Gaga ait construit une communauté loyale d’amis et de supporters autour d’elle, ce n’est pas un hasard, cependant, que ce soit les conversations avec des étrangers qu’elle trouve les plus enrichissantes – comme beaucoup de stars avant elle, elle utilise un déguisement pour permettre ces brefs instants de normalité.
« En ce moment, je suis très amoureuse des interactions avec les gens ‘normaux’, parce que c’est la chose que j’ai dû sacrifier, » dit-elle. « Durant ces brefs moments, lorsque je porte un chapeau ou une tenue dans laquelle j’espère qu’on ne me reconnaitra pas, je peux voir les arbres et sentir l’air et me balader. Ce sont les moments où je peux parler aux gens… et je ressens juste cet élan de bonheur. Ils peuvent s’engager avec moi dans un moment complétement humain et ne pas savoir combien ça signifie pour moi qu’ils ne me traitent pas différemment. »
Voici la véritable Gaga, enfin : une femme, une artiste et, occasionnellement, juste un autre visage dans la foule.

 

Traduction par Christelle ©

34 commentaires on “Lady Gaga en couverture de Porter Magazine”

  1. Je reconnais ce chapeau ! C’est celui qu’elle avait porté cette fois-là : http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.contactmusic.com%2Fpics%2Flf%2Flfw_philip_treacy_outside_departures_2_170912%2Flady-gaga-with-large-mickey-mouse-ears_4083205.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.contactmusic.com%2Fphoto%2Flady-gaga-with-large-mickey-mouse-ears-and-white-jacket-london_4083205&h=684&w=500&tbnid=FP7dVFbsFWKLJM%3A&zoom=1&docid=9oO6s8Ni3Z9TzM&ei=uts1U_v6EIaM0AWnzYDQCw&tbm=isch&iact=rc&dur=251&page=1&start=0&ndsp=21&ved=0CHkQrQMwCw

    Par contre pour moi ça c’est plus du Pop Art que de l’ARTPOP, non ? Etant donné que c’est un artiste (Philip Treacy) qui utilise un modèle de la culture populaire (Mickey) pour réaliser l’une de ses créations.
    Quoiqu’il en soit si Gaga va figurer sur la couverture avec ce chapeau, j’aimerais bien qu’elle le porte de façon à cacher ses cheveux cette fois-ci, c’est à dire au-dessus d’un bandeau mis pour aplatir sa chevelure. Le tout avec un maquillage bien joli et ça pourra rendre vraiment bien je pense !

  2. Magnifique cette interview avec ARTPOP en fond, rajouté a la manière dont c’est filmé ça donne un truc très chaleureux :) On reconnaît bien l’atmosphère d’Inez et Vinoodh , Gaga devrait faire plus de choses avec eux ^^
    Ça serait possible de savoir si on aura droit à la performance d’ARTPOP sans l’interview par dessus ? :)

  3. Il me tente bien ce photoshoot! Je trouve ça assez bien quand elle a un look plus sale comme ça, c’est une bonne idée, ça change de son glacis habituel

  4. Son personnage est usé, elle a exploité toutes les facettes qui étaient possible de manier artistiquement. Ici, elle est sublime, authentique, simple, rock. J’espère que c’est le style qu’elle adoptera pour son prochain album. C’est épuré, bohème, presque spirituel, ça lui irait complètement. Mieux que cette étiquette pseudo pop qu’elle s’acharne à entretenir et qui ne lui va plus du tout. Elle me fera presque penser à version blonde de Patti Smith.

  5. Merci pour la traduction cette interview est super les descriptions sont géniales et le photos sont parfait. Je viens d’acheter ce magasine et c’est un vrai bijou

  6. Bravo à Christelle pour la traduction qui n’a pas du être facile je pense !
    Superbe interview ! Avec beaucoup de choses intéressantes ! :)

  7. Merci beaucoup pour cette traduction! :) honnêtement depuis l’année dernière je trouve que chacune de ces interview (sauf celles des plateaux télé mis appart quelques exceptions) sont très intéressantes et ce sont les meilleures de toute sa carrière ! Gaga a une vision des choses que j’adore, elle a une philosophie qui ressemble beaucoup à la mienne, je pense que c’est pour ça que je l’aime autant !

  8. Cet article est tout bonnement incroyable. Il est très chaleureux, très intime, et très bien écrit (d’ailleurs, j’imagine que la traduction n’a pas du être évidente, bravo et merci à vous). On est loin du journalisme froid et informatif, il y a beaucoup d’interprétation, me mise en scène, le journaliste en question est très doué. Porter magazine m’a l’air d’être très pertinent.
    Concernant les idées de Gaga, je partage complètement le fameux « l’artifice peut être honnête ». Cela me rappelle cette magnifique phrase de Marry The Night : « Le mensonge est ce qu’il y a de plus sincère en moi car il est le fruit de mon imagination ». Elle devrait plus souvent aborder ce thème dans les interview, expliquer le pourquoi de son personnage, car beaucoup ne me comprenne pas quand je dis que Lady Gaga est l’artiste la plus authentique qui soit. D’ailleurs, je ne savais pas pour le ruban adhésif, c’est très intéressant (et du coup, je comprends encore mieux sa démarche).
    Je suis aussi d’accord sur le jugement du journaliste qui précise que son statut de star est malheureusement péjoratif dans le sens où l’on oublie la sincérité pour ne voir que la marque qu’elle est devenue.
    Bjork met des tenues aussi extravagantes, aussi repoussantes et dérangeantes, pourtant son univers est considéré comme artistique. Sa réputation underground l’aide beaucoup. Alors que Gaga, qui est visuellement plus intéressante que musicalement je trouve, est de suite vu comme une énorme arnaque, son look est interprété comme une grossière manœuvre marketing.
    Mais en même temps, tout ce qu’elle nous dit là est paradoxal. Quand je la vois jouer les bombes sexuelles dans GUY, suivre les codes sociaux en Donatella, et faire de la musique généralement très consensuelle, très impersonnelle, voire racoleuse, j’avoue que ça me bloque énormément.

  9. Wouaaah merci beaucoup pour cette traduction ! Ce magasine est génial : les photos les articles !!!
    D’ailleurs il est possible de l’acheter que sur internet ?

  10. Merci beaucoup pour la traduction ! L’article est vraiment très intéressant et bien écrit. Ça change des traditionnelles « questions/réponses »

  11. Merci beaucoup Christelle pour ce merveilleux travail de traduction !
    J’ai acheté le magazine l’autre jour et j’avais un peu de mal avec la traduc de l’interview.
    Les photos de Gaga par Inez et Vinoodh sont absolument fabuleuses !
    C’est du grand Art, et j’adore cette ambiance à la fois feutrée et moderne !!

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