Pour son interview dans le magazine US Esquire, l’ex-ex-DJ de Lady GaGa donne quelques anecdotes illustrées par des photos vintage (dont certaines exclusives).

La première fois que Lady GaGa s’est présentée à moi, en décembre 2006, j’ai complétement oublié son nom. Elle est venue droit vers moi en disant : « Tu es le DJ? ». Je lui ai répondu que j’étais bien le DJ et lui ai demandé où elle travaillait. Elle m’a répondu : « Oh, je ne travaille nulle part, je suis chanteuse ». Je lui ai proposé de faire un show ensemble parfois. A partir de là, je l’ai accompagné pour ses gogo dancing dans les bars de New York, on a fait les boutiques pour ses tenues lingerie et écumé les cafés alors qu’elle s’accrochait pour devenir célèbre. Finalement, c’est arrivé et GaGa allez bientôt devenir ce genre de fille (ou plutôt de Lady) que personne ne pourrait oublier.

C’est Lady GaGa, gogo danseuse à New York en 2007, juste avant de chanter « Beautiful, Dirty Rich » pour la première fois. Avant la répétition, elle a dit à son petit-ami « apporte mon rouge-à-lèvres, mon auto-bronzant et ma boule à facettes quand tu viendras travailler je pourrais les utiliser pour le show ». Il grommela puis elle se sépara de lui : « Si tu ne comprends pas ce que je fais, nous en avons fini. »

GaGa a commencé à écrire des chansons pour des groupes pop populaires comme les Pussycat Dolls et sa carrière musicale décolla. Sa vie personnelle commença à dégringoler : elle quitta son petit-ami et disait vouloir partir à Los Angeles pour subir une chirurgie du nez. Au final, quelques verres guérirent ce que la chirurgie ne pouvait pas. Là elle acheta un side-car.

Nous avions l’habitude de sortir dans ce bar de New York appelé « Beauty Bar ». Pour l’anniversaire des propriétaires je l’ai fait sortir du gâteau. Puis, pour Noël, je lui ai fait signer une photo pour le propriétaire. Ce fut son premier autographe.

C’était le réveillon de 2007, juste après son label, Interscope, décida que GaGa avait besoin d’être blonde pour être une artiste pop. Je venais de casser avec ma copine alors nous écoutions des disque et sortions. J’ai fréquenté le bar avec cette pop star nouvellement blonde et la première personne que j’ai vu fut cette ex-copine. GaGa s’est mise entre nous et a dit « tu restes loin d’elle bébé ».

C’était la Saint-Valentin de 2008 quand le facteur est arrivé avec des flyers pour sa street team et une bannière géante qui était dans cette boîte. « Y a pas mon nom dessus? » demanda-t-elle, ouvrant la boîte avec ses clés. A la fin, c’était juste une liste des alcooliers. Elle laissa la bannière sur le sol et resta là alors que le public entendait son hit « Just Dance » pour la première fois.

Avant que Lady GaGa soit connue pour ses tenues excentriques, nous avions l’habitude d’aller chercher des costumes dans l’Upper East SIde de New York. Nous passions la plupart du temps dans des boutiques comme celle-ci, où un homme pouvait acheter un foulard à sa femme et un maillot à sa copine. C’est comme ça qu’elle a développé son style : Pas de pantalon. Jamais.

Ce n’est pas le genre de photo que votre copine veut voir sur votre appareil photo. J’ai dit à ma copine de l’époque que c’était innocent : GaGa essayait de montrer la différence entre montrer son « cul » et montrer ses « fesses ».

« Ce fut le meilleur appel de ma vie » dit Lady GaGa alors que nous étions assis, buvant un thé dans un café proche de la boutique de maillots. C’était Bert Paddell, un manager, qui appelait pour dire qu’il avait écouté son disque et qu’il voulait travailler avec elle. « Oh mon Dieu. Imagine que l’on fasse une tournée. Je vais envahir le monde entier. »

Nous étions nerveux avant l’un de ses shows, elle est venue vers moi dans cette robe jaune et m’a dit son secret pour ne pas avoir le trac « fais ton pipi d’avant-concert et tire la chasse ». Je l’ai fait et ça a marché. Puis, nous sommes allés au sous-sol, elle quitta sa robe, resta là dans ses sous-vêtements, sourit et dit « c’est parti ».

GaGa et moi avions arrêté de voyager ensemble car elle est retournée à Los Angeles et je suis resté à New York. Je lui ai demandé si elle revenait pour son anniversaire en mars, elle m’a dit non. Il s’avère que tout le label avait écouté le disque et tentait de nous imposer à la Winter Music Conference de Miami. Après notre deuxième spectacle là-bas, nous lui avons donné ce gâteau : une boule disco.

Sur le gâteau il y avait marqué « Joyeux anniversaire GaGa. A la santé de toi et de The Fame! » Quand elle a vu le gâteau elle a crié puis elle envoya son premier tweet à ses followers : « Je suis si heureuse que je pourrais pleurer des miroirs disco ».

J’ai noté quelque chose qu’elle m’a dit alors que sa carrière démarrait : « Personne dans le monde sait qui je suis mais ils vont vouloir savoir qui je suis. Ma première télé…je vais venir sur scène en sous-vêtements et montrer au monde que je suis là et que je me fous de ce que quiconque pense de moi ».

Source : esquire.com