03 Nov 2014

ArtRave – The ARTPOP Ball – Critiques (Zenith)

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Voici un article récapitulatif des critiques de la part des médias français au sujet de la ArtRave au Zenith de Paris.

Le Parisien - Lady Gaga tout feu toutes larmes
On l’avait laissée, il y a deux ans, chevauchant, impériale, sa monture dans son château fort au cœur d’un Stade de France bondé. Après le flop mérité de son dernier album, « Artpop », Lady Gaga est réapparue hier soir dans un Zénith chauffé à blanc mais pas tout à fait plein pour la première de ses trois escales parisiennes en solo.
La diva Gaga est sortie tel un zébulon de sous la scène avec une perruque blond platine, une boule bleue sur la poitrine et des pattes d’araignée dorées dans le dos, dans un décor marin entre la maison des Barbapapa et des igloos futuristes peuplés de danseurs et musiciens tout en blanc.

Démarrage sur les chapeaux de roue avec « Artpop » dans un déluge de décibels, de lasers et de confettis. Ses « Little Monsters », déguisés en petite sirène, en catcheur, en burka, étaient aux anges. La Gaga était très causante et remontée comme une pendule, alternant les ordres en français (« levez-vous, la France ! », « Chantez ! »), les compliments (« Je vous adore ») et les insultes contre les anti-mariage gay, ses détracteurs (« Je suis une p… d’artiste visionnaire, j’écris mes chansons »). Oui, certaines excellentes, comme « Poker Face », « Just dance », « Telephone », « Paparazzi » et « Bad Romance », qu’elle a enchaînées trop vite pour laisser place à de plus récentes et décevantes.

Mais comment s’ennuyer ? En deux grosses heures de show, elle a dû changer dix fois de perruques et de tenues extravagantes — palme à la combinaison de pieuvre croisée avec un dalmatien et de star manga transparente qu’elle a enfilé à demi-nue sur scène –, jouer du clavier hippocampe, mimer une fellation à la guitare de son musicien, lire la lettre d’un fan français qu’elle a invité dans sa loge, pleurer au piano et sur son sort : « Je ne suis pas faite pour la célébrité, mais pour la musique. » Mais c’est tout sourire qu’elle a souhaité « bonne nuit mes amis » à ses « Little Monsters » en transe. Pour les autres, ce n’était, certes pas le « Art top », mais pas le « Art flop » redouté.

Éric Bureau / Source

Charts in France - Lady Gaga se réinvente au Zénith avec un show drôle et lumineux
Pour la deuxième fois cette semaine, Lady Gaga se produisait hier au Zénith de Paris, avant de revenir au Palais Omnisports de Paris-Bercy le 24 novembre pour clore sa tournée « ArtRave: The Artpop Ball Tour ». Un show lumineux qui met en valeur la personnalité et la voix d’une artiste drôle et sympathique.

« Je n’aime pas Halloween ! ». Nous voilà prévenus. Lady Gaga n’avait aucunement l’intention de nous plonger à nouveau dans un univers sombre et torturé, à l’instar de son précédent spectacle « Born This Way Ball ». Beaucoup plus lumineux et festif, moins vulgaire aussi, le nouveau show de la popstar est aux antipodes de son prédécesseur. Plus de musique, une recherche dans le son avec de nouveaux arrangements plus pêchus et des interludes à rallonge, de l’humour – beaucoup d’humour – et de la danse. Le programme que la chanteuse avait concocté hier pour son deuxième concert au Zénith de Paris était exceptionnel.

Une artiste en communion avec le public parisien

Les réjouissances ont débuté aux alentours de 21h. En glissant sur le sol, un grand rideau a laissé apparaître un décor digne des plateaux de tournage de « Star Wars ». « Bienvenue sur la planète Vénus ! » a d’ailleurs clamé la chanteuse plus tard dans la soirée. Esthétique et épuré, le décor est mis en valeur tout au long du spectacle par des jeux de lumières intelligents. La longue introduction, durant laquelle les danseurs ont envoyé des ballons géants dans la fosse, annonçait la tonalité électro du spectacle et la volonté de connexion permanente avec le public.

C’est avec le titre éponyme de son album « Artpop » que la chanteuse a ouvert la soirée, après avoir fait une entrée relativement sobre. Des ailes dans le dos, une boule bleue greffée sur le ventre et quelques pas de danse pour nous mettre dans l’ambiance : la chanteuse est allée à l’essentiel en faisant le choix de l’efficacité. Se sont ensuite enchaînés les titres de son dernier disque sans temps mort : « G.U.Y. », « Donatella » ou encore « MANiCURE ». L’artiste de 28 ans a témoigné d’une grande vitalité et sa voix puissante – mais pas toujours très juste – nous a séduits. D’autant plus que le spectacle repose sur son énergie et non sur tous les artifices qui l’entourent.

La chanteuse s’est tout même laissé dépasser sur « Judas ». Pas en rythme et à la traîne, Lady Gaga a sans doute eu un petit coup de mou. C’est avec « Do What U Want » qu’elle s’est montrée le plus convaincante dans son costume de pieuvre qu’elle avait enfilé quelques minutes plus tôt pour « Paparazzi », le seul de ses premiers tubes qu’elle a interprété dans son intégralité.

Un spectacle à échelle humaine

D’ailleurs, ceux qui étaient venus pour entendre les plus grands succès de Lady Gaga ont sans doute été déçus. « Poker Face », « Just Dance » et « Alejandro » ont été vite expédiés. Et « Born This Way » a été repris en acoustique ! Pour l’occasion, la chanteuse a sorti son drapeau arc-en-ciel et invité l’un de ses fans à monter sur scène, lui offrant un moment de communion qu’il n’est pas prêt d’oublier. Fustigeant les « arriérés » dans un discours prônant l’égalité, la chanteuse a soigné son public gay. La formule piano/voix a également mis en valeur les ballades « Dope » et « Yoü & I ». Frissons garantis !

Au total, l’artiste a porté sept costumes et autant de perruques, exhibant ses fesses sans retenue. Sexué, le spectacle s’est offert un interlude jazz avec « Bang Bang », un titre que l’artiste a enregistré pour son nouvel album « Cheek to Cheek ». Puis l’assaut final ! Lady Gaga s’est changée sur scène, comme elle l’aurait fait en coulisses, pour enfiler un costume inspiré des mangas. Les gradins se sont ensuite levés pour danser sur « Bad Romance », « Applause » et « Swine », dans une ambiance de rave. En rappel, la chanteuse a fait résonner « Gypsy », entourée de ses cinq musiciens pour un final intimiste ! Certes, le Zénith ne permettait pas à l’infrastructure du « ArtRave: The Artpop Ball Tour » d’être complètement déployée. Il manquait plusieurs élements de décors mais l’artiste a comblé cette absence, offrant deux heures de show à échelle humain évitant l’écueil des spectacles à l’américaine qui peuvent parfois étouffer l’âme des artistes. Hier soir, on a redécouvert une chanteuse sincère et inventive.

Jonathan HAMARD / Source

Metro News - Lady Gaga, au Zénith : folie, démesure et Rave Party
Lady Gaga était au Zénith de Paris dans le cadre de sa tourné ArtRave. La star n’a pas lésiné sur les moyens pour reconquérir ses fans après le flop de « ArtPop », le dernier album. C’est réussi.

Les Little Monsters sont là, en masse, et pour l’occasion, ils sont venus déguisés. C’est Halloween, raison valable pour sortir ses fringues les plus excentriques. On ne s’étonne pas de croiser des vampires, fantômes, des Wonder Woman, des femmes à moitié nues, des hommes habillés en femmes. Ca fait bien rire la star, qui avoue cependant ne pas aimer Halloween mais être ravie de passer la fête avec ses fans français. Mais elle prévient : « Si vous venez écouter mes hits, barrez-vous » ! La couleur est annoncée. Les « Just Dance », « Poker Face » et « Telephone », elle ne veut plus en entendre parler. Ça n’empêchera pas la chanteuse de les interpréter mais de manière expéditive dans un medley en milieu de set.

Non, la New-Yorkaise veut défendre son ArtPop, album difficile d’accès qui n’a pas rencontré le succès, ni critique ni en terme vente. Mais la chanteuse est bien décidée à montrer que son album tient la route. C’est avec la chanson « ArtPop » que s’ouvre le show. Explosion de couleurs et de lumières. Ambiance rave party sans la dope.

Pendant deux heures, Lady GaGa va offrir un spectacle monstrueux et donner de sa personne : elle chante, hurle, vocalise, susurre, jure, danse, court sur des talons de 12, saute, rampe, mime une fellation sur une guitare. Bref, elle déploie une énergie phénoménale pour faire vivre son art, sa folie ou son génie. Ou les trois. Le décor impressionnant, une espèce de pieuvre géante, les costumes de la star aussi.

La star se changera plusieurs fois, enfilera des tenues plus ou moins légères, des robes ou body plus ou moins excentriques, des perruques plus ou moins colorées. Sur scène, elle chante parfois seule au piano, laissant parler sa sensibilité (« Born This Way », « Dope ») mais le plus souvent elle performe au milieu d’une dizaine danseurs un peu freak et de musiciens habillés façon Orange Mécanique. Bref, ils sont beaucoup et l’immense scène du Zénith donne l’impression d’être trop petite pour GaGa.

Tolérance et politique

Un concert de GaGa sans une dose de provoc n’est pas un vrai concert. Alors entre un « Paparazzi » et « Yoü and I », elle en profite pour parler politique et critiquer les opposants au mariage gay. Ambiance course à la Présidence. « Ils ne représentent pas l’avenir de ce pays », clame-t-elle devant un public évidemment d’accord. On imagine que le jeune gay que la star fera monter sur scène l’est aussi. Il lui avait adressé une lettre, elle la lira sur scène. Ils finiront dans les bras l’un de l’autre. Les bras des Little Monster sont en l’air, ils sont conquis. Opération re-séduction réussie pour GaGa.

Source
StarAgora
Lady GaGa était au Zénith pour fêter son ArtPop. Staragora aussi. On vous raconte ce concert de deux heures haut en couleur et en émotion !

Avec ArtPop, Lady GaGa n’a peut-être pas vendu autant d’albums que les albums précédents, mais elle a prouvé avec son show-opération-séduction au Zénith de Paris qu’elle était une artiste pas comme les autres. Un gourou pour ses fans, une performeuse capable de dépenser une énergie monstrueuse et une douceur incroyable, une apôtre de l’égalité, de l’amour et de la tolérance. Elle le répétera pendant les deux heures, ici on célèbre l’amour et la liberté artistique.

Lady GaGa a installé son temple Porte de Villette et elle a invité ses Little Monsters à communier avec elle. Ils ont répondu présents en masse, la salle est comble. Les fans sont déjà tout acquis à la cause de la New-Yorkaise, peu importe qu’elle est expédiée ses plus gros tubes pour se concentrer sur les titres du dernier album. Le show commence avec « ArtPop » et pendant la première demi-heure, elle ne chantera que ses derniers titres. Pour « Just Dance », « Poker Face » et « Téléphone », on aura le droit à une version raccourcie. De toute manière, Lady GaGa ne veut même plus en entendre parler et elle renvoie à la porte ceux qui ne seraient venus que pour ces titres-là.

En revanche, « Born This Way » ou « Yoü and I » auront le droit à une version au piano, « Edge of Glory » sera entonné a capela, « Judas » sera mixé avec « Aura ». Lady GaGa n’oublie pas d’adresser un petit mot à Tony Bennett. Pour lui, elle chante une version très personnelle de « Bang Bang » durant laquelle elle démontre qu’elle a une vraie puissance vocale. On a parfois tendance à l’oublier. Elle renvoie aussi au vestiaire Mariah Carey ou Christina Aguilera quand elle entame une série de vocalises parfaitement maîtrisées qui couvrent plusieurs octaves.

Bref, Lady GaGa n’est pas qu’une délurée qui s’habille bizarrement (les critiques, elle les envoies chier d’ailleurs), c’est une vraie diva qui danse, chante, éructe, joue du piano et défend corps et âmes les différences. Elle profite de son passage parisien pour dire tout le mal qu’elle pense des anti-mariage gay et invite ses fans à se battre pour ceux qu’ils sont. Surtout, elle profite pour déclarer de nouveau sa flamme à la France et à son public français. Pour preuve qu’elle les aime, elle leur parlera en français pendant toute la soirée. Bref, l’Américaine montre qu’elle est une popstar pas comme les autres.

Source
Les Inrocks - Ça ressemble à quoi un concert de Lady Gaga ?
La diva pop a convié ses Little monsters jeudi soir au Zénith de Paris pour son Artpop Ball : un concert complet aux allures de freak show.

Deux Zénith de suite à Paris pour l’excentrique Lady Gaga – juste avant un Bercy le 24 novembre ; voilà l’occasion d’aller voir sur scène une star internationale qui a fait danser une grosse partie de la planète sur ses mélodies tubesques, de Just Dance à Bad Romance en passant par Alejandro. Intérêt : cette nouvelle tournée tient de l’exercice de survie pour la jeune new-yorkaise, qui a essuyé un échec financier et artistique avec son dernier album, ArtPop. Grosses déceptions critiques et ventes médiocres, Lady Gaga mise désormais sur ses concerts pour ne pas se couper de son public. Danseurs à gogo, costumes incroyables et spectacle de haute tenue au programme.

Les Little Monsters ont répondu présent : le concert est bel et bien complet ce jeudi soir (demain aussi), selon le tourneur Live Nation. Les places s’étaient arrachées en quelques minutes il y’a plusieurs mois et les fans ont fait le déplacement et parfois de loin : on entend parler italien, allemand, anglais et on retient aussi quelques punchlines attrapées au vol dans la foule « Tu te souviens chérie ? On avait garé la BX ici pour le concert de Johnny Hallyday ». Le public est ici un mélange de jeunes trendy (pouce en l’air à la fille en robe à paillettes bleue et serre-tête-oreilles-de-chat) et gens plus sages ; on croise des spectateurs à moitié nus, des mères avec leurs filles, le sosie de Chris Marques, des mecs avec leurs mecs, et autant de jeunes que de vieux (on les reconnaît : ils ont les cheveux teints). Même combat et tout le monde fait la ola en attendant Gaga.

C’est ArtPop, la chanson, qui ouvre le bal : installation grandiose et mise en scène freak show. Les ballons colorés volent un peu partout, les danseurs envahissent la place sous les confettis et tout ce beau monde court dans tous les sens sous des rythmes techno. Le plancher s’ouvre et c’est avec des ailes et au milieu de la fumée que Lady Gaga apparaît. Ce soir pas de costume en viande sur scène : on a vu la star en tenue de cosplay, sexy à souhait, en “dalmapieuvre” (un mash-up entre un dalmatien et une pieuvre) ou en string-collant noir et fesses quasi à l’air. « Bonsoir Paris ! » de rigueur et elle enchaîne les chansons avec une grosse dose d’énergie et un peu de playback (non, non, pas trop). La première partie donne le ton : c’est cabaret burlesque et Lady Gaga chante même avec des chaises sur la tête. La production énorme (une douzaine de danseurs, une demi-douzaine de musiciens) paraît un peu à l’étroit sur la scène du Zénith.

Côté chansons, on reste un peu sur notre faim. Le choix des titres de la tournée fait écho à la fierté de la new-yorkaise : « Si vous êtes venus ici pour n’entendre que mes hits, tirez-vous ! », et Lady Gaga veut défendre son album ArtPop dont on entend toutes les chansons ou presque dans des remix techno-dance. Ce qui ne l’empêche pas de balancer dans des versions souvent trop courtes Just Dance, Telephone, Bad Romance, Alejandro, Poker Face, Paparazzi etc. Ses Little Monsters n’ont pourtant pas l’air de s’ennuyer et on voit même toute la salle les mains en l’air par moment. Croisé dans les couloirs, Willy, sweat à capuche (barré d’une tête de mort) et cheveux longs est surpris de la qualité du show : cet Allemand de 42 ans a fait le déplacement exprès depuis la Bavière pour offrir ce spectacle a sa fille Maria, 15 ans. Pas vraiment fan de Lady Gaga, il est survolté et danse de manière électrique sur les tubes de l’Américaine.

Entre chansons énergiques et piano-voix intimiste, Lady Gaga propose des interludes provoc’ (elle mime une fellation à son guitariste en jouant de l’instrument avec ses dents), ou politique : « J’ai entendu dire qu’il y’a eu une manifestation de gens conservateurs et traditionnels contre le mariage gay ? Qu’ils aillent se faire foutre. Ils ne représentent pas l’avenir de ce pays. » Et pousse l’entertainment jusqu’à lire une lettre de fans présents dans le public ; ils fondent en larme quand la chanteuse leur propose de les rejoindre backstage à l’issue du concert. Elle fait tout pour remonter son public à bloc en les ralliant à sa cause incertaine : la technique – un peu éculée – a le mérite de marcher et partout les gens crient et applaudissent. Deux heures de show de grande envergure pour asseoir sa fanbase, le concert de Lady Gaga prend parfois des allures de meeting politique, comme si un grand cadre du gouvernement revenait sur ses terres pour s’assurer de la fidélité de ses électeurs, les poignées de mains en moins.

Impressionnant dans sa production, le ArtPop Ball Tour continue son tour du monde en transportant les gens sur des musiques calibrées pour les grandes salles. A Bercy (il reste quelques places), Lady Gaga devrait trouver une salle à la mesure de ses excès et continuer de séduire ses fans. Ils sont encore nombreux.

Nicolas Guyonnet / Source
Just Music - Lady Gaga au Zenith de Paris nous y étions
Dans le cadre de sa nouvelle tournée « ArtRAVE : The ARTPOP Ball », Lady Gaga était hier soir au Zénith de Paris pour un concert COMPLET (Live Nation) !

Les Little Monsters ont fait le déplacement pour applaudir la Mother Monster qui était en pleine forme. Pendant près de deux heures, nous avons eu droit à un show époustouflant avec de nombreux changements de tenues et de perruques.

Gaga, ses musiciens et ses danseurs nous ont offert un concert digne de ce nom et l’ambiance était monstrueuse !

Elle nous a interprété ses plus gros succès issus de ses albums, « The fame », « Born this way », « Artpop » et « Cheek to cheek ». Durant toute la soirée la jeune femme a même fait l’éffort de parler en français : « Hello les amis, ça va mes petits monstres ? », « Levez-vous la France don’t be shy ! », « Levez les mains Paris ! », « Chantez avec moi ! » ou encore « Je m’appelle Lady Gaga ! ».

Lady Gaga est très proche de ses petits monstres et elle n’a pas arrêté de dire qu’elle les aimait. Un couple lui a lancé une lettre, et après l’avoir lue en direct elle leur a proposé de venir la voir en backstage après le spectacle.

Toute la salle était en transe lorsqu’elle a enchaîné ses tubes : « Just dance », « Poker face », « Telephone », « Paparazzi », « Do what U want », « Yoü and I », « The edge of glory », « Judas », « Alejandro », « Bad romance », « Applause »… Nous avons aussi eu droit à un beau clin d’oeil à Tony Bennett avec la reprise de « Bang bang ». Lady Gaga a pleuré deux fois dans la soirée car elle était très émue de recevoir autant d’amour de la part de son public.

Après le rappel, le concert s’est terminé avec « Gypsy » et une standing ovation de la part des Little Monsters.

Gaga a avoué qu’elle était contente de venir en France car le public était toujours aussi accueillant et chaleureux. Durant toute la soirée, elle n’a pas arrêté de remercier ses fans en leur disant de rester comme ils étaient. Elle a conseillé à ses monstres d’assumer leur personnalité ainsi que leur sexualité, et en a profité pour dire « Fuck » à toutes les personnes qui ont manifesté contre le mariage pour tous.

Lady Gaga sera de nouveau au Zénith ce soir (SOLD OUT), et reviendra à Paris mais cette fois à Bercy le 24 novembre !

Vincent Kheng / Source
Musique Ados - Lady Gaga au Zénith, un show énergique et sympathique
Pour la seconde fois de la semaine, samedi, Lady Gaga se produisait sur la scène du Zénith de Paris avant son petit crochet par Bercy le 24 novembre. La fin de cette tournée « ArtRave : The Artpop Ball Tour » promet quelques étincelles.

Samedi, la popstar aux nombreuses frasque a montré qu’elle n’était plus celle de ses débuts. Fantasque, au bord de la folie, éhontément sexy, cette Lady Gaga a laissé place à une femme plus en phase avec son public. Normal.

C’est le mot qu’il faudra retenir de cette performance à couper le souffle. Un décor sobre mais très arty représentant la « planète Vénus ». Des chansons plus élaborées et un rapprochement toujours plus sincère de son public. Au début de sa carrière, l’interprète de « Pker Fce » voulait marquer les esprit. Aujourd’hui elle veut les fidéliser. Mais pas la peine de se donner trop de moyens. Les spectateurs présents sont déjà conquis.

Quand elle monte sur scène, Lady Gaga resplendit d’énergie et de sympathie. Entre deux chansons, elle fait des blagues, rigoles. Au début du show, les danseurs lancent des ballons géants dans le public. Une interaction qui a son importance. Cependant, il n’y a pas que le spectacle qui doit être normal. Certes celle qui nous faisait peut dans « Born This Way » a porté sept tenues en deux heures de show, n’empêche qu’elle n’était pas dans son assiette. Chantant parfois faux, perdant le fil du rythme, si elle était fatiguée, hors de question de le montrer. Elle enchaîne les chorégraphies mais prolonge les interludes.

Sacrilège pour tout monster qui se repsecte, Lady Gaga a même coupé court et à volonté dans les chansons qui ont fait son succès. « Poker Face » « Just Dance » « Alejandro » raccourcis, seul « Paparazzi » a survécu aux coups de couteaux pratiqués allègrement dans le répertoire de la chanteuse. Heureusement, elle a aussi interprété « Bang Bang » issu de son nouvel album « Cheek to Cheek ». Une pause jazz avant de se jeter à corps perdu dans une rave improvisée. Debouts, les fans de Lady Gaga ont pu danser sur « Bad Romance » »Applause » « Swine » ou encore « Gypsy ».

Camille Evangelista / Source

13 commentaires on “ArtRave – The ARTPOP Ball – Critiques (Zenith)”

  1. J’y étais jeudi soir : l’ambiance et l’énergie étaient juste incroyables. On peut dire tout ce qu’on veut ça reste une chanteuse et une performeuse de talent. Si plus de la personne la voyaient en concert ils changeraient probablement d’avis sur elle ;)

    1. Je suis tout à fait d’accord avec toi! Pour ma part, j’étais au zenith le 31, avec mes parents qui ne l’apprécient pas des masses, et à mon grand étonnement, ils ont beaucoup aimé son show, et ont trouvé qu’elle avec beaucoup de talent, donc cela prouve bien, comme tu le dit, que si plus de gens allait la voir, ils changeraient d’avis ;)

  2. J’ai survolé certaines critiques, elles ont l’air bonne dans l’ensemble surtout qu’il ne peut y avoir que du positif supplémentaire pour Bercy.

  3. Je trouve l’article du parisien un peu « méchant » enfin je me comprends, je show a l’air vraiment super, elle chante et danse et ils ouvrent leur article par « Après le flop d’Artpop mérité » 0.0
    Et à la fin ils en rajoutent… C’est moi ou c’est exagéré ?

  4. Dites vous bien que quoi qu’elle fasse avec son talent de folie son énergie et tout ce qui la compose, les gens la critiqueron surtout que le parisien ils sont pas tres friendly…et puis c’est des vieux qui ecrivent leurs articles donc il doivent sans doute la comparer à madonna
    mais la difference c’est que gaga se reinvente sans cesse fais des duo avec de vrai personnalitées intenational qui on un nom et est à l’aise quelque soit le style de music
    madonna fais des duo avec psy et exibe ses seins à 55 ans

    C’est pourquoi je ne me fie plus au critiques ( surtout que les français adores critiquer) même si ça me fais chier parce qu’ils la fond passer souvent pour une grosse p*** et non pour ce qu’elle est vraiment
    Bref quoi qu’il en soit c’est une vrai artiste qui mérite d’être

  5. J’adore les mêmes journalistes qui l’ont descendu quand l’album est sorti et qui aiment bien le show (quoique « la tournée artflop » c’est limite limite). Enfin, c’est toujours ça on va dire.

  6. Globalement les critiques sont plutôt bonnes appart quelques médias toujours adeptent de la « Gaga-critique » (oui je vais appeler cette mode de cette manière désormais ^^) c’est vraiment positifs ! Je suis content pour elle :) En + la critique de chart in france est bonne (enfin j’ai pas vu les commentaires et heureusement ^^ ) ;)

  7. Le parisien : grosse blague !
    la « fellation » revient dans plusieurs articles, mais serieusement il faut y penser, maintenant qu’ils le disent oui forcement, mais bon a premiere vu on pense pas à ca on se dit juste « putain ses dents elle est folle », enfin bon

    Au moins on est d’accord sur un point elle fait des SHOWS et pas de simple concert, c’est un spectacle et une artiste de talent ( vu par ses pianos/voix) mais quand ils disent  » pas toujours très juste  » dans le deuxieme articles et « parfois faux » dans le dernier alors que les autres justement parle de sa voix puissante … j’y etais et perso j’ai pas entendu de fausse note, après j’étais peu etre dans l’excitation et j’ai pas fait attention, mais j’en doute

     » peu de playback (non, non, pas trop). » je sais pas si c’est ironique ou pas, car il sont gentil tout le long de l’article et pour moi elle fait « un peu de playback » comme ils disent mais sans ironie.

    Enfin sinon ca fait toujours plaisir de lire qu’en voyant ses shows les gens voient une femme talentueuse, pleines d’énergie, d’humour et qui prone un message d’egalité et d’amour ;)
    Merci pour le regroupement de ces articles la team !

  8. J’ai lu à peu près tous les articles (et il y en a un paquet !) et sur la totalité il n’y a que 3 ou 4 articles plus ou moins négatifs. Et par rapport au total de tous les articles sur Lady GaGa (États-Unis inclus) il y a je dirais 90 à 95 % d’articles positifs (CTC notamment et son succès).

  9. Il n’y a que les journalistes et moi qui ont l’esprit aussi tordu ?! J’ai tout de suite pensé à une fellation lorsqu’elle a fait de la guitare avec ses dents moi haha.

  10. Je suis la seule à ne pas avoir DU TOUT penser à une fellation quand elle a jouer de la guitare avec ses dents ? XD
    Bref en tout cas, bien contente de voir toutes ces critiques positifs sur les concerts, c’est plus que mérité !

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