10 Oct 2015

[Promo AHS] Conférence de Presse

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Gaga a accordé hier une conférence de presse au sein même de l’hôtel Cortez dans les studios de la chaine Fox à Los Angeles ! En attendant plus d’informations sur le contenu de cet échange, retrouvez toutes les photos sur notre galerie :

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MAJ du 10/10/2015 : Le site Inquirer.net, présent lors de la conférence de presse, a réalisé un résumé des déclarations de Lady Gaga [en VO ici].
Retrouvez ci-dessous la traduction en français de ses déclarations !

Première Partie
 
Lady Gaga est entrée sur le plateau Art Deco de « American Horror Story : Hotel », de manière très calme et posée. Portant des cheveux blonds coiffés, des sourcils épilés et un maquillage évoquant Jean Harlow dans les années 30, et vêtue d’une très simple robe noire de Tom Ford, elle semblait imperturbable.
 
Mais au milieu de notre interview avec Lady Gaga sur la Scène 16, elle est émue en exprimant sa gratitude au créateur de « Hotel », Ryan Murphy, qui l’a recrutée pour être La Comtesse Elizabeth sans même lui avoir fait lire une ligne de texte. La Comtesse suceuse de sang semble avoir pour toujours 25 ans, mais elle est en vie depuis plus de cent ans.
 
« Avec Ryan, le terme ‘âme sœur’ semble trop petit car une âme sœur implique une personne avec qui l’on sera peut être toute sa vie, » dit la gagnante de six Grammys.
 
Le regard troublé, Lady Gaga dit : « Mais je sais que je passerai l’éternité avec Ryan à travers ce rôle car il m’a donnée le sens de moi-même, bien au-delà de ce que je croyais être avant de le rencontrer. Il a toujours cru en moi. J’ai eu des gens qui croyaient vraiment en moi qui m’ont énormément trahie. »
 
« Il s’agissait d’argent, de ceci et de cela. Ryan est tellement reconnaissant. Lorsque je passe cinq minutes de plus à mettre un nœud droit sur ma tenue, tout le temps que je passe à apprendre mes textes, le temps que je passe à m’assurer que ma diction est correcte, que je me préoccupe du rôle, que je discute avec quiconque j’ai besoin de parler de la souffrance de La Comtesse pour rendre ça réel, il est tellement reconnaissant. Ryan est un rêve devenu réalité. Merci Ryan. Je suis assise ici alors qu’il y a deux ans, tout le monde se moquait de moi. »
 
Après une pause pour se remettre, Gaga déclare : « C’est vraiment le destin que je sois avec Ryan et je me sens si proche de lui. »
 
Ryan, l’objet de cette effusion très émotionnelle de gratitude, a présenté Lady Gaga plus tôt en disant dans une interview séparée : « Je me suis extasié sur elle depuis une demi-heure. »
 
Avant les interviews, nous avons regardé le premier épisode au James Blakely Theater, situé pas loin, et avons vu Lady Gaga, l’occupante mystérieuse du penthouse de l’Hôtel Cortez, et son amant, Donovan (Matt Bomer), s’engager dans un sanglant plan à quatre. L’épisode d’ouverture de la saison a aussi présenté différents invités et visiteurs de la série : Sarah Paulson, Denis O’Hare, Kathy Bates, Wes Bentley, Chloe Sevigny, Evan Peters et Max Greenfield.
 
L’Hôtel Cortez est un plateau à couper le souffle, à taille réelle, complété d’un plafond d’où pendent des chandeliers décorés. Cela nous a rappelé le restaurant Cicada, dans le centre de Los Angeles. Et c’est vrai, les tournages en extérieur ont été faits en face du restaurant qui est abrité dans le monument Oviatt Building.
 
Histoires de famille
 
La native de New York s’émeut aussi en parlant de sa famille. « La sœur de mon père est morte lorsqu’elle avait 19 ans. Il en avait 15 et moi je ne l’ai jamais connue. Elle avait un lupus. Le fait de la perdre si tôt dans sa vie et de ne pas avoir su qu’elle était malade a détruit mon père et mes grands-parents. »
 
« Mes grands-parents sont venus de Sicile par bateau. Mon grand-père était fabriquant de chaussures et ma grand-mère l’aidait. L’autre côté de ma famille est de Venise. Ma grand-mère ne travaillait pas et mon grand-père travaillait dans les assurances. J’ai une ambition de guerrière en moi de transgresser les limites de mon statut économique, où je suis née, comment je suis née et où j’habitais. Mon père est de Jersey et j’ai grandi à New York. »
 
La gorge serrée, Lady Gaga dit : « Depuis que je suis enfant, ma famille a travaillé pour me mener là où possiblement je serais. Tout se passait bien car où que nous finissions, nous étions toujours ensemble. Mes parents ont perdu leur travail après le 11 septembre. Nous avons dû tout recommencer. J’ai l’impression que tout ce qui a été pris à ma famille leur est redonné à travers moi. Je suis désolée d’être aussi émue. Ce n’est pas de ma faute. J’ai fait des scènes émouvantes toute la journée et je ne suis pas préparée à ça. »
 
Amour du manager
 
Lançant un regard à son manager assis dans le fond, Lady Gaga partage : « Mon manager me regarde et je dois dire que je l’aime tellement, il est à mes côtés à chaque minute. »
 
« Je n’aime pas dire ‘mon assistante’ car cela semble dégoutant de dire que j’ai une assistante alors que je suis quelqu’un qui a grandi avec rien dans un petit appart du Lower East Side. »
 
« Mais hier mon ‘assistante’ – et voilà, dégoutant – et moi étions assises et discutions sur un canapé. Elle m’a dit : ‘Lorsque je t’ai rencontrée, je ne sais pas comment c’est arrivé, mais tu étais si triste, brisée, vide. Comment est-ce arrivé, comment peut-on avoir autant et se sentir si seule ?’ »
 
« Lorsqu’elle m’a rencontrée, elle a rencontré une vieille femme qui était mourante. Quelqu’un qui avait abandonné. Elle a rencontré quelqu’un qui avait vécu une vie dont beaucoup de gens ne faisaient que rêver. S’il y avait du chagrin, peut être que c’était mon karma, qu’on me donne tout ça et qu’on me le reprenne. Je dirais donc que je me sens p*tain de vieille. »
 
« Mais lorsque je suis arrivée sur le plateau avec Ryan, il m’a rappelée que je pouvais transformer cet âge et cette sagesse en quelque chose de puissant et cela m’a fait me sentir jeune de nouveau. »
 
Légèreté, pour une fois
 
Le souvenir de son premier jour de tournage amène de la légèreté, pour changer. « C’est tellement amusant – le premier jour de tournage, je me rappelle que j’étais dans ma voiture, » raconte-t-elle, « j’ai vomi dans la voiture sur la route car j’étais tellement nerveuse. Je n’ai jamais tourné sur un vrai plateau. J’ai fait quelques trucs mais habituellement avec un écran vert ce qui est assez différent. J’ai aussi joué dans beaucoup de pièces où tu as deux heures entières pour être dans le personnage et il y a beaucoup de répétitions. »
 
« Alors que là je devais tourner des moments qui appartenaient à une séquence et j’essayais de comprendre le langage de la télévision. Alors j’étais extrêmement nerveuse. »
 
« J’ai vomi dans un sac Ziploc. Je suis entrée dans ma caravane où mon désormais très cher ami Ryan m’attendait. J’ai dit : ‘J’ai amené mon vomi car je ne crois pas avoir été aussi nerveuse qu’aujourd’hui à part peut être lorsque je suis montée sur scène pour les Oscars’. »
Deuxième Partie
C’est Hollywood et, le jour où Lady Gaga filmait sa première scène de sexe sanglante dans « American Horror Story : Hotel », la chanteuse-actrice couverte de faux sang, a été présentée par le créateur du show Ryan Murphy à l’acteur John Travolta, qui était dans le studio à côté et travaillait sur la minisérie de Ryan « American Crime Story : The People v. OJ Simpson ».
 
La scène voulait que Lady Gaga et sa costar Matt Bomer fassent l’amour avec un autre couple, avant de les tuer avec des gants acérés.
 
« J’ai eu tellement de moments merveilleux, » lance-t-elle malicieusement. « C’est amusant pour moi que tout le monde ne parle que de cette scène de sexe car j’en ai fait 12 depuis. C’était ma première et je suis devenue progressivement plus à l’aise pour les faire. Oui, John Travolta est arrivé et, wow, c’était étrange et très excitant, car je suis une grande fan de lui. »
 
« Mais c’est mon boulot d’arriver prête sur le plateau et de ne pas me ch*er dessus. »
 
« Qu’est-ce que je ressentais à ce moment-là ? J’ai appris cela de Ryan. Il est très compatissant et aimant envers ses acteurs, son équipe, les traiteurs… Il sait que tout le monde fait partie du truc et… (qu’une actrice est là) pour jouer son rôle. Et il serait très déçu si une actrice se pointait sur le plateau, alors qu’elle a signé un contrat et accepté de faire une scène d’amour, mais qu’elle refusait de se mettre nue ou ne voulait pas embrasser ou ne serait pas à fond dedans. »
 
« Donc John Travolta ou pas, il est temps pour moi de tuer ces gens. Je ne mérite pas mon salaire en tant qu’artiste si je ne me donne pas à fond pour Ryan, qui a les plus grosses couilles de la télévision car il m’a engagée, sans m’avoir jamais vue lire une ligne. C’est ça la foi. C’est ça la confiance. C’est ça le vrai talent – quelqu’un qui sait qu’il peut sentir les choses. »
 
Elle accentue encore sa gratitude envers le prolifique créateur de la télévision. « Je remercie Ryan encore et encore chaque jour car je suis plus heureuse maintenant que je ne l’ai jamais été. On ne m’acceptait pas comme actrice lorsque j’étais plus jeune. J’étais trop étrange et bizarre. Personne ne m’a comprise. Ils ne savaient même pas quel genre de rôle serait bon pour moi. Mon nez était trop grand et j’étais brune. ‘Tu ne joueras jamais une ingénue, blah, blah, blah.’ Et Ryan était du genre : ‘Envoie les chier, tu es une star !’ »
 
Tout a commencé lorsque Lady Gaga elle-même a appelé Ryan et lui a dit qu’elle voulait être dans « American Horror Story ». Elle a agi sur son ambition d’être actrice.
 
« J’ai étudié les techniques de jeu durant presque 10 ans, » dit-elle, en souriant. « J’ai étudié la version qui vous fait lever les yeux au ciel – (Lee) Strasberg. »
 
En parlant de technique de jeu, nous n’étions pas sûrs si Lady Gaga plaisantait ou non lorsqu’elle a raconté qu’elle logeait dans la tristement célèbre Chambre 64 de l’Hôtel Cortez, où beaucoup de résidents reçoivent plus qu’un appel pour se réveiller.
« Croyez-le ou non, mais je dors vraiment dans la Chambre 64, » clame-t-elle. « Je ne plaisante pas. Cela rend les choses plus difficiles pour moi de rentrer chez moi. Mais c’est plus facile de rester ici et si vous savez ce que signifie la Chambre 64, vous savez où je dors. »
 
Elle continue : « Dans la matinée, j’essaie de prendre une douche chaude. Angela Bassett m’a appris ça – elle m’a dit ‘essaie de te vider l’esprit.’ Si je me sens surchargée d’émotions, Kathy Bates m’a dit que ça passera, mais que parfois cela peut prendre une semaine. »
 
Iconoclaste
 
Pour la performeuse connue pour son attitude iconoclaste, jouer a été « très libérateur ». « C’est bon pour quelqu’un d’aussi rebelle que moi d’avoir des paramètres, » explique-t-elle. « Je peux devenir incontrôlable – les choses peuvent partir en vrille rapidement. Donc c’est un filet de sécurité pour moi. Ryan va couper ce qui va trop loin. »
 
« D’une autre manière, c’est comme si j’étais en charge toute la journée. Lorsque je rentre chez moi, je ne veux pas être au-dessus d’un homme ou d’une femme. J’aime être prise. Donc c’est un bon changement de position sexuelle. Mais parfois, si vous n’êtes pas monté sur votre partenaire pendant un long moment, cela peut vous rendre triste. Cela ne veut pas dire que ce n’est pas grave. C’est quelque chose d’important. C’est juste que je suis au-dessus le plus souvent. C’est si bon d’avoir quelqu’un qui dirige mes désirs. »
 
« Je découvre un million de nouvelles choses sur moi-même, ce que je veux et qui je veux être, mais encore plus important, j’ai trouvé un endroit où mettre toute ma souffrance et mes angoisses. Vous pouvez le mettre dans votre musique, mais ce n’est pas toujours ce que les gens veulent de moi dans ma musique… Ils veulent une fille douce et délicieuse à la ‘Just Dance’ ou ils veulent ‘Bad Romance’ et ça me va. »
 
« Je suis heureuse de donner cela aux gens mais peut être qu’avec ma chanson ‘Dope’ ou certaines des choses sur ‘ArtPop’, vous avez vu un côté plus sombre, emballé de couleurs. Mais peut être que ce n’est pas toujours ce que les gens veulent voir. Ils veulent voir la perfection. Ici (sur ‘Hotel’) c’est l’imperfection qui gagne. Alors c’est très libérateur. »
 
Au sujet de sa lutte contre les intimidations et autres causes, comme la défense des LGBT, elle dit : « Je suppose que c’est le genre de choses qui arrivent. C’est le gros point d’interrogation avec la célébrité. Depuis le début, j’ai toujours pensé que si je dois être sur une scène, que ce soit en face de 5, 10 ou 50 mille personnes, je serai toujours honnête par rapport à mes convictions en tant que femme et en tant qu’être humain. »
 
« Je n’ai jamais fait quelque chose que je ne voulais pas faire – je n’ai jamais fait quelque chose dont je ne pensais pas que le message serait puissant pour les jeunes, même si c’était voilé ou tordu ou peut être à travers des moments ironiques ou satiriques. Je suis toujours très investie pour aider les gens qui se sentent différents, pour qu’ils ne se sentent pas seuls. Car j’ai grandi en me sentant tellement seule, mais désormais je viens sur le plateau et je passe mes journées entières avec Ryan et de brillants acteurs. »
 
« C’est quelque chose qui m’a toujours intéressée et lorsque je suis ici, je peux exprimer cette force. » En rigolant, elle dit : « C’est juste d’une manière tordue. »
 
Très isolée
 
Sa passion de toucher les gens, spécialement les jeunes fans, vient de son éducation. « Je me sentais très seule lorsque j’étais jeune et ce n’est pas parce que j’étais seule ou abandonnée par ma famille. C’est juste quelque chose de chimique avec laquelle certains gamins naissent. On ne sait pas pourquoi on se sent seul. Ce n’est pas parce que quelqu’un m’a négligé. Et ce n’est pas parce qu’on a abusé de moi. Oui, pas par ma famille – c’est arrivé plus tard. Je parle juste de la dépression. »
 
« J’ai toujours ressenti le besoin d’aider… C’est quelque chose que tout le monde ne comprend pas. J’ai grandi avec une quantité terrible de dépression qui est héréditaire. Et je suis catholique et italienne. Cela signifie que les médicaments, la thérapie, les docteurs et la santé mentale ne sont pas reliés à quelque chose de réel. »
 
« En grandissant et en m’isolant, ce sont l’art et la musique qui m’ont libérée. A travers la créativité et l’imagination, ils (les déprimés) peuvent devenir ce qu’ils choisissent d’être. »
 
Avec ses multiples talents, elle a montré des promesses musicales dès son plus jeune âge. « J’ai commencé à jouer du piano à quatre ans, » explique-t-elle. « Je me suis assise et j’ai commencé à jouer. Mes parents m’ont-ils proposé de me donner des leçons ? Oui. Et lorsque j’ai voulu arrêter de jouer, ils ont dit : ‘Tu peux t’assoir ici pendant une heure et t’entrainer, ou tu peux t’assoir ici pendant deux heures et ne rien faire.’ J’ai grandi dans un environnement très discipliné. »
 
Stupide, sans importance
 
Sur ce qui la contrarie, elle dit : « Je suis irritée par les gens qui sont cruels… L’une des personnes à laquelle je pense le plus souvent est (le leader russe antigay) Vladimir Poutine. Je ne comprends pas les gens qui [utilisent leur voix] pour faire le mal. Je regarde la société d’aujourd’hui – les gens qui se plaignent des autres sur Internet. Cela semble stupide, sans importance et vide, complétement à côté de la plaque. »
 
Lorsqu’on lui demande de décrire sa chambre dans sa maison, Lady Gaga devient joueuse et malicieuse, « Quelle chambre ? Je suis une gitane, chéri. » Et sa garde-robe ? « J’en ai plusieurs aussi, » dit-elle avant d’ajouter : « Ma chambre ? En ce moment, c’est mon script et mon cœur brisé – c’est ça ma chambre. »
 
Beaucoup de noms
 
La femme dont le nom complet est Stefani Joanne Angelina Germanotta rit en racontant comment sa famille et ses amis l’appellent.
 
« On m’appelle Gaga tout le temps et je réponds à ça comme si c’était mon véritable nom. Je l’apprécie comme mon propre nom. Je réponds aussi à Stephanie, Steph et Stefie. Mon père m’appelle Loopy et mon amoureux m’appelle Bébé. »
 
Elle parle de son amant et fiancé, l’acteur Taylor Kinney. « Notre connexion est spirituelle. C’est comme si j’étais une lionne dans un champ et que j’étais observée par un lion très brave. Il faut un homme très fort pour être capable d’accepter et tolérer tout ça. »
 
« Mais je sais que lorsqu’on rencontre de nouvelles personnes, c’est comme si… j’avais été mise là pour prendre soin de la personne. C’est ce que je ressens sur l’amour. Je pensais qu’à part mon père, aucun homme ne serait assez fort pour prendre soin de moi – puis j’ai rencontré Taylor. »
 
Lady Gaga insiste sur le fait que son fiancé a été d’une grande aide pour ses débuts d’actrice. « J’ai passé deux heures au téléphone avec lui l’autre matin car j’avais des difficultés avec une scène, » raconte-t-elle. « C’est très émouvant. Je rentre chez moi la nuit et je ne me sens pas bien. Je ne peux pas être présente pour lui à un moment précis car je suis toujours sur le plateau. Quel homme fort celui qui peut te dire ‘Bienvenue au club’. »
 
Sur la mode, elle dit : « Les vêtements ont été, et sont toujours, l’expression d’une liberté personnelle, de ce que je ressens. Si j’ai l’air fou, je me sens probablement folle. Si je porte une tenue classique, je me sens probablement très centrée et classique. »
 
« C’est probablement littéral d’une certaine manière. C’est toujours amusant pour moi lorsque les gens me disent qu’ils ne comprennent pas. ‘Qu’est-ce qu’il y a à ne pas comprendre ? Je suis là devant toi et j’ai l’air ridicule. Je me sens ridicule. Compris ?’ »
 
« C’est devenu une cage lorsque les gens ont été incapable de me voir à travers ça. Car ils attendaient autre chose de moi. C’est tout ce qu’elle est ? Ou c’est juste un show. Le masque est un art, point. »
 
« Je suis sûre que lorsque vous voyez les autres acteurs, les performeurs et les autres personnes qui se déguisent, vous ne voyez pas la même chose qu’avec moi. Car il y a quelque chose derrière. C’est un style de vie, j’ai vécu comme une groupie glamour des années 70 depuis que j’ai 18 ans. Ça fait partie de moi. Donc oui, c’est devenu une cage et j’ai dû tout enlever. »
 
« Mais je suis plutôt bonne à ça, j’ai changé mon style un certain nombre de fois. J’ai été signée puis jetée, utilisée et tout ça. Ça fait mal mais j’ai survécu. »
 
Venant d’une personne qui a seulement 29 ans, elle est plus sage que les années, Lady Gaga rit : « C’est La Comtesse qui parle. J’ai juste joué une scène. »
 
Traduction : Christelle @Gagavision.net ©

9 commentaires on “[Promo AHS] Conférence de Presse”

  1. Sourcils à la Edith Piaf ! je suis pas fan !
    mais j’adore les cheveux ca fait tres comtesse des années 30 ;)
    hâte de découvrir cette interview qui nous fera attendre le début de la saison

  2. Merci Christelle pour ce superbe travail de traduction où l’on apprend mille choses sur la personnalité de gaga, son état d’esprit et sa façon de concevoir son métier d’Artiste.

  3. Merci pour cette traduction je me suis reconnu dans une grande partie des propos de gaga !
    « J’ai toujours ressenti le besoin d’aider… C’est quelque chose que tout le monde ne comprend pas.  » C’est vraiment moi ça et c’est vrai que personne ne comprend quand je veux aider, les gens ont toujours l’impression qu’il y a un intérêt derrière … quand j »ai compris que plus on était gentil plus on se faisait écrasé j’ai décidé de cacher ce côté « trop gentil » (pour être vrai d’après ce que pensaient les gens de moi) même si au fond de moi je suis toujours comme ça et quand quelqu’un est en besoin j’essaye toujours de me mettre à sa place et j’arrive à comprendre bcp de situations très différentes car ma vie n’a jamais vraiment été « linéaire » il ya eu des hauts et des bas, et je vois des gens qui ne comprennent pas ça parce qu’ils n’ont jamais eu de problèmes (tant mieux pour eux je leur souhaite que ça continue comme ça pour eux) et qui ne pensent pas forcément à se mettre à la place des autres parce que pour eux tout s’ est toujours très bien passé dans leur vie.

    Bref je vois exactement ce que veut dire gaga quand elle dit ça !

    On apprend plein de choses sur elle c’était une interview très intéressante !

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