09 Oct 2015

[Promo AHS] Interviews

itvahs
Dans la cadre de la promotion de la série American Horror Story : Hotel, Lady Gaga a accordé quelques interviews pour différents médias US. Retrouvez les-ci dessous :

The Hollywood Reporter
E! News
E! Online (En Français) → (MAJ 09/10/2015)

Lady Gaga parle à cœur ouvert de “l’isolement” de la célébrité

Dès que Lady Gaga est entrée dans la pièce pour notre interview d’E! News sur le plateau d’American Horror Story: Hotel, il était évident que quelque chose… n’était pas normal.

Habillée en short en jean avec un T-shirt Elvis Presley, elle semblait sûre d’elle mais détendue, heureuse mais fatiguée après une longue journée sur le plateau, et il manquait quelque chose : son entourage.

Accompagnée uniquement de son manager, elle a serré la main de toute l’équipe, nous a regardés dans les yeux avec un sourire authentique et s’est assise pour discuter sans même se soucier de l’éclairage, de l’angle ou du genre de questions posées.

Puis ce fut la révélation. Ce n’était pas Lady Gaga, l’icône de la musique intouchable et l’une des musiciennes les plus populaires de tous les temps. C’était Stefani, 29 ans, native de New York, dont les parents étaient allés la voir sur le plateau ce jour-là. Une vraie personne avec de vraies émotions, qui n’a pas peur de s’ouvrir et de parler de ses plus grandes peurs et des plus grandes fausses idées que les gens ont à son sujet.

En un mot, elle était charmante. Et la pièce, dans un coin du décor terrifiant, ensanglanté et mortel, a tout à coup pris vie.

C’était Gaga au plus simple. Dans une interview très personnelle et exclusive de l’actrice pour E! News, la veille du début de American Horror Story: Hotel à la télé, l’actrice a révélé qu’elle se sentait plus « normale » et ouverte que jamais, grâce à l’équipe et surtout au créateur, Ryan Murphy, qu’elle a qualifié d' »âme sœur ». Elle a confié que c’était la première fois qu’elle avait pu être elle-même et se lier à de nouvelles personnes depuis longtemps.

« Je sais ce qu’est l’isolement », a expliqué Gaga, « car je suis célèbre et c’est dur d’être normale la plupart du temps. Quand on rencontre des gens en public, 99 % du temps, les gens ne cherchent pas véritablement à me connaître. Il y a comme un mur entre nous, et ils pensent une chose de moi qui n’est pas réelle. Je ne suis qu’un être humain qui fait… ces trucs. »

Un être humain qui se sent désormais très différent, grâce aux gens qui l’entourent sur le plateau.

« Je ne l’ai jamais dit, et j’aurais dû le dire », a dit Gaga. « De mon passage dans Horror Story, je voudrais que les artistes et leurs managers et les gens du show-biz comprennent l’importance de tenir aux gens avec qui on travaille et de leur permettre d’être dans un bon état mental, de prendre soin de leur santé, de s’assurer que tout le monde se porte bien. Il est important de travailler dur, gagner de l’argent est important pour survivre, mais ce qui est plus important, c’est qu’on se soutienne à travers les défis de la vie. »

« Je suis plus heureuse que jamais », a révélé Gaga, « car les gens avec qui je travaille se soucient vraiment du fait que ma vie est différente, et ils bossent très dur pour s’assurer que je me sente le plus normal possible, pour que je puisse m’amuser et être une fille normale, être une femme normale pour Ryan à l’écran, ou plutôt… [rires] une hémophile. »

L' »hémophile » dont elle parle, bien sûr, c’est son personnage d’American Horror Story: Hotel, la Comtesse, une femme de 100 ans avec un appétit insatiable pour le sexe de groupe très physique et le sang. Elle n’est pas vampire, mais elle est affligée d’un « virus » hémophile, le genre de virus qui mène des gens canon comme Matt Bomer, Cheyenne Jackson et Angela Bassett dans son lit de façons très spectaculaires et très sexuelles. (Un virus, soyons honnêtes, que 99,9 % de la population aimerait attraper s’il attirait une telle compagnie.)

Non seulement le premier épisode d’Hotel peut être considéré comme le meilleur épisode de toute la série American Horror Story, mais en plus, Gaga est géniale dans ce rôle, et de bien des façons. Sa scène d’ouverture avec Bomer, sur la chanson « Tear You Apart » de She Wants Revenge, est inoubliable, et vous la regarderez bouche bée.

Comme on peut s’y attendre, ces scènes d’amour choquantes mais artistiques (on le dit souvent, mais là, c’est vraiment le cas) n’ont pas dérangé Gaga, et elle a même demandé à ce que certaines scènes aillent plus loin. « Étrangement, je préfère me regarder dans une scène d’amour », a-t-elle révélé. « Je sais que ça doit être convaincant et réel. » Et comme l’a dit sa co-vedette (et partenaire de scènes d’amour), Cheyenne Jackson : « [Gaga] ne cille pas. Elle y va à fond. Sans hésiter. Elle a dit : «Il faut que ce soit authentique ou je ne peux pas le faire.» »

Pour une série sur la peur, Gaga semble n’en avoir aucune. Pourtant, elle a admis qu’elle se sentait vulnérable.

« Pour bâtir sa force », a dit l’actrice et musicienne, « il faut avoir eu une grande faiblesse. Donc je suis en fait extrêmement faible de bien des façons, et très vulnérable et ouverte, imprudente et dingue avec mon esprit, mes émotions. Quand je fais quelque chose, je donne tout ce que j’ai, et je n’étais pas aussi courageuse quand je suis arrivée sur le plateau au départ. J’avais le trac. J’ai fait les Oscars en début d’année, et j’avais un trac fou pour ça. Je me suis préparée à fond, et je me suis dit : «J’ai fait ça, c’était super.» Mais je n’ai pas pu en profiter, car j’étais encore en mode préparatoire après l’avoir fait. C’est comme si je n’étais pas présente. Donc j’étais très anxieuse. »

La plus grande peur de Gaga était de ne pas être acceptée par l’équipe, qu’ils ne la voient pas telle qu’elle est vraiment. Donc quand elle a signé pour faire American Horror Story en février après avoir appelé Murphy et demandé le rôle, en tant que fan de la série — suivant les pas intimidants de Jessica Lange qui avait décidé de faire un break — Gaga a tout fait pour briser les préjugés sur son ego.

« Il était crucial pour moi de nouer des liens avec l’équipe », a-t-elle expliqué. « Je voulais les connaître, je voulais me sentir à l’aise en tant qu’être humain, en tant qu’individu, je voulais être disponible et ouverte avec eux. Je n’allais pas arriver sur le plateau en disant : «Où est mon maquillage ? Où est ma loge ?» et être une garce qui veut faire le Gaga Show. Il était très important pour moi que cela n’arrive pas. »

On dirait que c’est mission accomplie et que Gaga est vite devenue un membre adoré de la famille American Horror Story. « Avant de la rencontrer, j’avais une vision qui était totalement fausse », a admis Murphy. « C’est une personne gentille, bienveillante. Elle arrive chaque jour, elle embrasse tous les membres de l’équipe. Elle a rapproché l’équipe de façon incroyable. C’est une figure très maternelle. Elle est si jeune, je ne m’y attendais pas. C’est la reine de [notre] univers. Vraiment. »

« Généreuse. » « Pleine de joie. » « Adorable. » « Humble. » Ce ne sont que quelques mots que ses co-vedettes utilisent pour la décrire.

De la célébrité instantanée en 2008 avec la sortie de son premier album, The Fame, aux robes de viande, en passant par des prestations épiques et incroyables, l’entrée de Gaga dans le monde de la télé prouve qu’elle sait se réinventer une fois de plus. Et pourtant, elle sait que certains douteront sans doute de ses aptitudes d’actrice.

« Je suis novice dans le métier d’actrice », a-t-elle admis, puisqu’elle n’a joué à la télé qu’une fois auparavant, un petit rôle à 15 ans dans Les Soprano. « Mais je ne suis pas si novice, car j’ai étudié ce métier pendant dix ans, donc c’est aussi ridicule. Je sais que je dis avoir fait beaucoup de choses, mais la vérité, c’est que j’étais une femme aux multiples talents depuis l’âge de 4 ans. Le piano classique, ensuite, les cours de théâtre à 7 ou 8 ans. Des petites choses, j’ai fait de la danse classique, puis j’ai étudié la méthode Strasberg, inspirée de la méthode Stanislavski. Je suis allée à l’école Tisch [pour les arts, de l’université de New York] et j’ai fait de la comédie musicale, j’ai écrit des chansons. J’ai toujours été intéressée par les arts. J’ai été formée dans tous ces domaines donc [arriver dans Horror Story], c’était : « Je vais arriver sur le plateau, connaître mes répliques par cœur, mais pas trop pour ne pas être crispée et faussée. Je vais lire et relire ces scénarios, encore et encore, au moins dix fois chacun. »

Le résultat, c’est que Gaga a pu abattre ce fameux « mur ». « Vous imaginez vous sentir isolé sans arrêt ? » a-t-elle dit. « Et de bosser constamment, d’être en tournée et de faire ce genre de truc, pour ensuite passer à vivre et respirer, avoir de vrais échanges et émotions, et vivre la vraie vie sans arrêt ? Même si c’est faux, j’échange avec des gens, je les regarde dans les yeux… parce que je me sens disponible. Quand on est entouré de gens qui ne vous sont pas disponibles, on se ferme. Alors me voilà. Je suis ouverte. »

Le plus surprenant ? Le grand espoir de Gaga pour le premier épisode, c’est d’être totalement… oubliable. « J’aimerais que les gens regardent et n’aient pas l’impression de voir Lady Gaga. J’aimerais qu’ils voient la Comtesse. C’est ce qui compte pour moi. J’ai passé beaucoup de temps à bosser là-dessus. J’ai hâte que tout le monde profite de la série. »

On espère que vous en profiterez quand American Horror Story: Hotel sera diffusé sur vos petits écrans. Préparez-vous, Lady Gaga va vous époustoufler. De la meilleure façon possible.

Traduction E!Online

Note : Des traductions seront faites dans la mesure du possible et selon le contenu de l’interview.

7 commentaires on “[Promo AHS] Interviews”

  1. Re-bonjour Gagavision,
    Je sais que j’abuse mais savez vous SVP si y’aura une rediffusion de AHS sur la chaîne E! ? Car j’ai du mal à capter FX.

    Merci pour votre travail et votre courage.

  2. Perso, c’est vrais que j’ai eu du mal à la reconnaître dans la série, j’avais pas l’impression de voir Gaga à 100 %, sauf à quelques passages où je me rendais soudain compte que c’était bien la célèbre Lady Gaga qui était entrain de joué.

    C’est juste grandiose, après, j’ai beaucoup plus l’habitude de la voir chanter que de faire du théâtre dans une série TV, faudrait finir la saison en entière pour pouvoir vraiment en juger.

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