27 Oct 2016

Lady Gaga pour Entertainment Weekly

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Juste après sa performance au Bitter End à New York pour le Dive Bar Tour, Lady Gaga s’est confiée à Entertainment Weekly au sujet de ses nouvelles sonorités, ses nouveaux collaborateurs et sur le fait qu’elle était destinée à faire un album comme ‘Joanne’.

Retrouvez ci-dessous ses déclarations !


Le nouvel album dénudé de Lady Gaga, Joanne, sorti désormais, parle de rester en contact avec son passé. Il fait donc sens que pour le dernier arrêt en date de sa tournée des bars Bud Light x Lady Gaga à New York City jeudi dernier, elle se soit arrêtée dans un bar de Greenwich Village où elle jouait adolescente ; son public incluait des membres de sa famille, des amis proches, et pleins de fans purs et durs. (Sans mentionner quelques célébrités – Abbi Jacobson et Ilana Glazer de Broad City étaient dans le public, ainsi que Helen Mirren et Robert DeNiro.)
 
L’endroit intimiste pouvait cependant à peine la contenir. Après avoir performé quelques chansons de Joanne avec ses collaborateurs Mark Ronson et Hillary Lindsey, Gaga est montée sur le toit après minuit pour chanter deux autres chansons : la chanson-titre, qui parle du décès de sa tante, et ‘Angel Down’, qui a été inspirée par la mort de Trayvon Martin. « L’album parle d’avoir de l’endurance et du cœur, peu importe la difficulté des choses, et du fait de ne pas avoir peur de vraiment regarder au fond de son cœur, » a dit Gaga à EW après le show. « Vous devez avoir envie d’écouter, et c’est aussi vrai pour la vie que pour l’album. » Ci-dessous, la pop star décompose son nouveau son, du fait qu’elle a toujours eu envie de faire un album comme Joanne, et de ce qu’elle a en magasin pour le Super Bowl.
 
Fêter votre nouvel album en performant sur un toit et en balançant vos pieds par-dessus bord semble grandiose et approprié.
Oh oui, je me suis tellement amusée. Je suis tellement heureuse, je n’arrive pas à y croire. Moi et Mark [Ronson] et BloodPop nous tenions dans le couloir durant quelques minutes en se regardant les uns et les autres et en se disant « Bon, ok, hum, on se voit demain ? » On doit se préparer pour SNL mais on se sent presque comme si on devait retourner en studio et continuer à travailler. Nous sommes vraiment comme une famille.
 
Mark a dit que durant la réalisation de cet album, vous parliez toujours de mettre « ce petit hook de Fame Monster ». Etait-ce pour être sûre que les fans de vos débuts dance-pop ne se sentent pas délaissés par votre nouvelle direction ? Qu’est-ce qui a conduit cet instinct?
Je ne sais pas, je suppose que c’est mon style. Au fil des années, vous commencez à identifier les choses à votre sujet qui sont uniques. Et pour moi, j’aime conserver ces choses. Lorsque je faisais Joanne, nous n’avions vraiment pas de règle, mais ça ne signifie pas que je n’avais pas l’intention de faire de la musique avec les choses que j’aime. J’aime les mélodies douces et sucrées. J’aime les sons doux et sucrés mais avec une signification derrière, ou peut-être quelque chose de plus sombre ou de différent. Joanne n’est pas sombre de la même manière que The Fame Monster l’était, il est sombre d’une manière différente. Pas comme dans un film d’horreur – c’est sombre dans le sens où la vie peut être sombre.
 
On porte beaucoup d’attention en ce moment à ce qui est différent avec cette ère – plus de robe en viande, plus de performances tapageuses et conceptuelles. Changer de son vous a-t-il dévoilé plus sur ce qui est resté pareil ? Avez-vous un plus grand sens de ce qui fait une chanson de Lady Gaga désormais ?
Oui, absolument. C’est le cas. C’était genial d’écrire avec Mark, BloodPop, Kevin Parker, Father John Misty, Josh Homme, Florence [Welch], Beck. Je n’arrête pas de les nommer car c’était un moment merveilleux. Chacun vient d’un univers musical différent, et nous avons créé exactement ce que je voulais entendre. Et dans le même temps, il y a des choses que je ne pouvais nier dans la manière dont j’écris les chansons. C’était intéressant pour moi qu’ils se laissent guider par mon processus et me soutiennent pour ça. La musique sonne différemment d’un point de vue acoustique, mais le cœur est toujours mon imagination.
 
Je n’aurais jamais deviné qu’une chanson que vous avez écrite avec Beck, ‘Dancin’ in Circles’ finirait par sonner comme un ‘Alejandro 2.0’
On n’arrive pas à croire que c’est Beck !
 
On dirait que cette chanson allait sortir de vous même si vous aviez dit « Je veux m’éloigner autant que possible de ce que j’ai fait avant. »
Oui, je ne peux même pas penser comme ça. Je suis mauvaise à faire de la musique lorsque je m’inquiète de savoir ce que les gens veulent entendre. Avec Beck, on s’est mis là et on a joué. Je crois qu’on a trainé pendant deux heures, en fait, avant d’entrer dans le studio. On parlait juste de la vie, assis là sur le canapé, regardant par la fenêtre. Il y avait du soleil, je m’en rappelle, il était environ 15 heures, et on était là à discuter tranquillement. J’ai dit « Hé, tu veux entrer et attraper une guitare ? J’ai une jolie Hummingbird, Mark me l’a offerte pour mon anniversaire. Son nom est Amy – peut-être que tu veux en jouer ? » J’ai sorti le piano électrique Wurlitzer, et Mark a installé les micros. On est entré et on a commencé à écrire. Avant même de s’en rendre compte, nous chantions « Bébé ne pleure, bébé ne pleure pas ! Danser en cercle, c’est si bon d’être seul(e). »
 
Vous avez partagé l’histoire de la chanson-titre de l’album, qui s’adresse à votre tante décédée et la manière dont sa mort a affecté votre famille. Comment les autres chansons sont-elles liées à cette histoire ?
La vérité est que cet album parle d’être fort. D’avoir de l’endurance et du coeur peu importe les difficultés, et de ne pas avoir peur de regarder au fond de son cœur. Il faut avoir envie d’écouter, et c’est valable pour la vie comme pour l’album. C’est un album qu’il faut vraiment écouter. Vous devez fermer les yeux et être attentifs.
 
Plusieurs choses ont cliqué en vous voyant vous, Mark et Hillary jouer ensemble à l’instant à ce show Bud Light. Pensez-vous que c’est la manière idéale pour les gens de faire l’expérience de Joanne et de le comprendre ?
Absolument. J’ai dit à tout le monde avec qu’on fasse cette tournée que s’il y avait beaucoup de fans dehors, ils devraient trouver une solution pour que je fasse un deuxième show ou que je chante dehors car ce n’est pas cool, vous voyez ? Mes fans, je pense que [la raison] pour laquelle ils sont si géniaux, loyaux et aimants, c’est parce qu’ils savent que je serai toujours aussi loyale et aimante en retour. Vous voulez que ces fans assidus – qui n’ont pas pu entrer, qui n’ont pas pu avoir de ticket – vous voulez qu’ils voient ça. C’était tellement amusant de chanter depuis ce toit. C’était un rêve devenu réalité. Je pense que c’est la performance que je préfère, avoir chanté sur ce toit depuis le bord du auvent.
 
Vous étiez littéralement au bord de la gloire.
Oui ! C’est ce que j’ai dit quand je suis descendue. Mon père m’a attrapée par les deux bras et a fait « Arrgghh ! » Il était tellement en colère que je me sois mise sur le bord. Mais c’était bien et amusant. Et ce n’était pas si petit !
 
Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque vous avez contacté Mark. A ce moment-là, vous aviez enregistré quelques chansons avec [le producteur de ‘Bad Romance’] RedOne. Saviez-vous déjà que la plupart d’entre elles n’étaient pas ce que vous recherchiez pour cet album ? Ou étiez-vous toujours en train d’expérimenter?
Je connais Mark Ronson depuis sept ans. On s’est rencontré à New York. Il voulait que je chante et écrive avec lui et Wale sur un morceau appelé « Chillin ». J’étais heureuse de le faire, mais ce n’était pas vraiment mon truc à l’époque, écrire des morceaux. Je me disais « Qu’est-ce que c’est ? Comment vais-je faire ça ?” Et il se trouve que Sean Lennon enregistrait un étage au-dessus et est descendu, et j’étais [long soupir] – tellement excitée de le rencontrer. Et pas seulement parce que je suis fan de son père, car je présume que c’est ce que vous pensez. Sean est en fait un incroyable musicien et un pianiste très accompli – ses sonorités sont magnifiques. Je lui ai dit à quel point j’étais fan de lui et que j’ai fait ce tatouage [Gaga montre le signe de paix sur son poignet gauche] à cause du mémorial « Imagine » à côté de son ancienne maison, près de là où j’ai grandi. Je me rappelle que ça a été le début. Je me rappelle avoir pensé que ce sont mes voisins, que c’est à ce monde que j’appartiens – celui des musiciens de New York. Vous voulez devenir amis avec eux et travailler. Je suis devenue célèbre très rapidement et je n’ai pas vu Mark pendant des années. On s’est croisé plusieurs fois à Londres et on a trainé ensemble dans des fêtes, on est resté en contact au fil des années. Finalement, au Gala du Met, il est venu vers moi et m’a dit « Es-tu prête à faire ce disque que tu voulais faire il y a toutes ces années quand je t’ai rencontrée ? » J’ai dit « Oui je suis prête ! » Et il a répondu « Ok, appelle-moi ! »
 
Beaucoup de gens supposent que Joanne ne serait pas arrivée si vous n’aviez pas fait un disque de jazz avec Tony Bennett, ou que c’était une réaction à votre album de 2013, ARTPOP. [Gaga nie d’un signe de tête] Mais on dirait que cet album allait arriver un jour, peu importe ce qui se serait passé avant ?
Je me rappelle être assise avec mon pote Breedlove, qui est un chanteur-compositeur de New York et un ami depuis de nombreuses années. Je lui jouais des idées de musique, et ne cessais de le regarder. Parce que les amis qu’on aime, on veut leur jouer la musique et voir ce qu’ils en pensent. Je me rappelle avoir dit « Tu sais, je voudrais juste m’assoir au piano et écrire des chansons et ne rien faire de plus. » Il m’a dit « Est-ce que tu pourrais faire ce p****n d’album que tout le monde veut que tu fasses ? » Et lorsqu’il dit « tout le monde », il veut dire [mes amis]. « Peux-tu faire ce disque ? Car tu sais que tu dois le faire. Tu devrais le faire. Alors fais-le p****n. » Et quand tes amis que tu connais depuis si longtemps te donnent ce courage en tant qu’artiste, c’est tout ce qui compte, vraiment. Je suis toujours proche de personnes que j’ai connues lorsque je vivais à Stanton et Clinton street. Très proche. Proche au point de les appeler lorsque je suis triste.
 
Avez-vous pensé à la manière dont vous allez équilibrer nouvelles et anciennes chansons pour la mi-temps du Super Bowl l’an prochain ? En général, on fait ses titres les plus gros et les plus iconiques, mais des chansons moins connues de Joanne pourraient aller très bien avec ce public – ou même toucher des gens qui pensent qu’ils n’aiment pas votre musique. J’ai envoyé « A-YO » à mon père car j’ai pensé que ce serait son point d’entrée vers Lady Gaga.
Je vais assembler le meilleur show qui soit pour les fans de football, ceux qui regardent de chez eux. On est en octobre, et au moment du Super Bowl, plusieurs mois seront passés, et peut être que les papas aimeront ma musique à ce moment-là. Et si ce n’est pas le cas, on verra. Je ne suis pas sûre des chansons que nous allons jouer. Nous assemblons les choses d’une manière très spéciale, je le pense, mes amis créateurs et moi. Je serais heureuse de jouer de la nouvelle musique durant le Super Bowl, bien sûr. Mais je veux toujours que le show soit génial. Je pense que ces chansons pourraient toucher beaucoup de gens et rapprocher des pères et des fils. C’était aussi mon intention d’une certaine manière, car cet album nous a rapproché mon père et moi. Cela a guéri beaucoup de choses entre nous. Il y a eu soudain la compréhension qu’il sait que je sais qui il est, et il sait pourquoi je suis celle que je suis. Il prend soin de moi d’une manière totalement différente. Je ne sais pas comment l’expliquer. Il est reconnaissant que j’ai compris quelque chose à son sujet. Et d’un autre côté, je lui suis reconnaissante d’avoir compris une chose sur moi – que j’aime ma famille plus que tout. Il m’a appris cela, et c’est important, et je voulais écrire à ce sujet.
 
Réunir les familles – cela ressemble à quelque chose que le Super Bowl pourrait faire.
Ce qui est génial c’est que la NFL a entendu l’album avant qu’il ne sorte. Ils m’ont donné la place, vraiment, grâce à cet album. Je pense – ils ont demandé à l’écouter, donc je ne peux que supposer que ça signifie « Nous voulons savoir ce qui arrive ensuite. »

[Lire la version originale]

Traduction : Christelle @Gagavision.net ©

5 commentaires on “Lady Gaga pour Entertainment Weekly”

  1. Frustrant qu’elle ne réponde pas vraiment (même pas du tout) à la question sur RedOne ! ça m’aurait intéressé qu’elle parle un peu de ce moment. Comment elle a changé la direction de son album .. M’enfin^^ merci pour la traduction encore une fois !

    1. j’ai pensé la même chose ..gaga artiste honnête ?
      Vraiment du mal à comprend cette gaga qui n’assume plus. Souvent ses réponses sont un gloubilboulga de mot fleuri et bien léché pour ne pas dire grand chose au final…
      journaliste bidon qui se laisse totalement berné, bonnes questions mais alors pas défendu …

      perso j’essaie encore de comprendre elton jhon qui disait

      « Demain, j’écris avec Gaga. J’ai écouté deux chan­sons, qui sont mortelles. Ce sont des chan­sons géniales. C’est un retour à ses anciens titres comme You and I et Bad Romance »

      gaga qui disait s’inspirer de la comptesse de AHS ..?

  2. Merci pour la traduction et pour tout ce travail que vous faites Gagavision! L’interview est bien en elle même mais Gaga détourné sans arrêt ses réponses… Je ne sais pas, elle ne répond jamais aux questions concernant la différence entre ses différentes ères et surtout pour le travail qu’elle a fait avec RedOne… J’espère que ces titres finiront par fuiter… Je suis mauvaise, je sais ^^ ♥

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