26 Oct 2016

Lady Gaga pour le Sunday Times Culture

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Lady Gaga était à l’honneur le 16 Octobre dernier dans le « Sunday Times », le journal du dimanche publié par le « Times » anglais. C’est dans la section « Culture » que nous retrouvons une interview exclusive de Gaga, ainsi qu’une nouvelle photo sur la couverture du magazine ! Découvrez la couverture en cliquant ci-dessus, ainsi que, ci-dessous, l’interview où la chanteuse se confie notamment sur son nouveau style vestimentaire.

Lire l'interview du Sunday Times Culture (FR)
La première fois que j’ai été dans la même pièce que Lady Gaga, elle était habillée comme un canapé. On était en 2014, elle portait du blanc fluide et cotonneux, et animait une conversation au Texas. Il était difficile de déterminer où s’arrêtait la chanteuse et où commençait le tissu d’ameublement. Chaque mouvement semblait délicat. C’était la phase Artpop, son troisième album, labellisé de flop même s’il a vendu 2,5 millions de copies. Toute l’ère semblait un effort, mais, 2 ans et demi plus tard, à des milliers de kilomètres, elle entre dans la plus sombre pièce de Londres et se fond dans ses ombres.
 
Sa tenue du jour est celle d’un mécanicien au repos, une nuit de rock à la fin des années 60 : jeans noir et t-shirt rayé noir et marron – les manches relevées, dévoilant ses tatouages – cheveux blonds, racines apparentes, attachés de manière serrée. Pour une femme qui sautait de la scène en portant un haut en résille avec des étoiles sur les tétons, c’est moins déshabillé, plus rhabillé.
 
Vous semblez, je suggère, moi ornementée. « Ornementée, » répond-elle doucement, mais en souriant. « C’est une belle manière de le dire. » Après Artpop, Gaga a fait un disque de jazz avec Tony Bennett avec des lignes d’ouverture, par Cole Porter, qui semblaient délibérées : « Au temps jadis, apercevoir un bas / Etait vu comme quelque chose de choquant / Maintenant le ciel le sait, tout est permis. » C’est applicable maintenant, dans le sens où, une fois que tu as une page Wikipédia pour une robe en viande, où vas-tu ?
 
« Pour être franche, » dit-elle un ton au-dessus, pour suggérer qu’elle le pense vraiment, « Je préfèrerais qu’on parle du cycle de cet album et de musique. Ce serait génial. On parle de tout le reste, et c’est ce que j’ai voulu [autrefois]. Mais si je porte un t-shirt et un pantalon noirs chaque jour, peut-être que [les gens] écouteront ce que j’écris. Toutes les tenues, la mode et les pièces artistiques des années passées avaient un sens pour moi. Ça n’avait pas de sens pour les autres… »
 
Elle fait une pause, rit, continue. « Mais je l’ai toujours compris. C’était une expression, pas une cachette. Cette fois, mon style est resté naturellement celui que j’avais en studio. J’ai commencé à dire avec véhémence : ‘Sortez ces vêtements ! Je ne porterai pas ça ! Je ne porterai pas de talons !’ Et c’est aussi parce que j’ai travaillé en studio avec des garçons. Tu ne peux pas faire de la musique avec un groupe de garçons qui fixent le homard au-dessus de ta tête. Ils seraient distraits. »
 
Le nouvel album s’appelle Joanne, et les « garçons » incluent Mark Ronson, Beck et le compositeur à la mode qui ressemble à Randy Newman – Father John Misty. Le titre et le personnel ont façonné une esthétique. Elle dit qu’elle est une hipster du Lower East Side de Manhattan, alors ces artistes lui vont mieux que ce à quoi on pourrait s’attendre. Indies, musicalement organiques, ils sont issus de différents milieux par rapport à ses précédents collaborateurs R. Kelly et Beyoncé ; moins chers mais avec plus de whisky. La carrière de Gaga a été fondée sur les tubes dance Paparazzi, Poker Face et, la chanson pop de la décennie, Bad Romance. Cependant, sur Born This Way (2011), elle a élargi ses mélodies non sans évoquer The Killers rencontrant Elton John, mais elle est restée en gros dans le disco fun. Ces mecs ? Plutôt tout le contraire.
 
Sir Elton, une sorte de mentor, clame que son album est sa Tapisserie. Dénué de bizarrerie énergétique, se focalisant sur la tradition de la country américaine, soutenu par sa superbe voix, plus on l’écoute plus on l’apprécie.
 
Gaga a eu 30 ans cette année et veut plaire à tout le monde, spécialement à ceux qui pensaient qu’une grande gueule branchée sexe et androgyne venue du prétentieux Manhattan ne pourrait jamais écrire une chanson qui leur parlerait. Plus spécifiquement, elle veut plaire à « cette femme de l’Amérique profonde, les cheveux tirés en arrière, sans maquillage, portant ses bijoux de famille, vêtue d’un sweat acheté au supermarché, un gosse dans une main, un verre de Pinot gris dans l’autre, avec deux mômes qui courent autour d’elle, dont on ne sait pas si elle est mariée. Mais elle est à mon show, elle pleure toutes les larmes de son corps car elle sent que je lui parle à elle. »
 
Est-ce que c’est la femme derrière Joanne, cependant, qui a le plus façonné cette nouvelle approche, inspirant Gaga à s’habiller comme si elle sortait de chez Gap et à se concentrer sur les paroles, pas sur le latex. Chaque image est planifiée, extravagante ou non, mais dans une pièce où la seule distraction est une bougie, du type qu’on trouve dans un spa milieu de gamme, certaines choses sont difficiles à feindre. Gaga commence à pleurer. Pas des larmes pour mouiller ses joues, mais pour remplir ses yeux, faire chanceler ses mots et me faire douter que le public ait jamais su qui elle est vraiment.
 
Alors que j’attendais qu’elle se repose d’une visite en Grande Bretagne qui a commencé par un petit déjeuner à la radio suivi plus tard d’une visite dans un club de drags, j’ai discuté avec son père, Joe. Nous avons parlé de tapis de course, des débuts du wi-fi, il a mimé le bercement d’un bébé, lui chuchotant pour s’endormir. Ils sont une famille proche, mais ce n’est que plus tard, en parlant à sa fille, que j’ai compris à quel point ils sont fragiles.
 
Joanne était la sœur de Joe. Elle a donné à sa nièce son deuxième prénom (il est écrit Stefani Joanne Angelina Germanotta sur l’acte de naissance de Gaga), et lui a inspiré un tatouage, « 12/18/1974 », la date où Joanne est décédée, 11 ans avant que ne naisse Gaga. La philosophie orientale n’est jamais un sujet qu’on aborde dans une interview pop, mais Gaga parle de Joanne d’une manière qui suggère qu’elle a mis les sites de réincarnations dans ses favoris. Joanne, une artiste, est morte à 19 ans ; Gaga a quitté l’université pour devenir une artiste à 19 ans. Elle a même signé ses posts sur Instagram « Love, Joanne xoxo ».
 
Il est presque 20h lorsque nous parlons du disque. A l’extérieur, ses fans – connus sous le nom de Little Monster – sont blottis sous un échafaudage pour se protéger de la pluie, et ont les chaussures trempées. Ils sont les plus dévoués, mais sont partant pour une surprise. Sur la chanson-titre de Joanne, elle chante une ballade acoustique sur sa tante décédée. On est loin des paroles de Artpop : « Uranus ! Ne sais-tu pas que mon cul est célèbre ? »
 
« C’est basé sur la relation de mon père avec sa sœur, » dit Gaga du titre de l’album. Lorsque Joe pleure pour sa sœur, « il s’assoit là, et les larmes coulent de son visage. » Il ne bouge même pas, dit-elle. « Toute ma vie, je n’ai jamais compris pourquoi mon père était si triste, buvait autant ou était furieux. Je pensais que c’était de ma faute, et c’était douloureux pour la famille. J’ai assisté années après années à ce sentiment de perte chez mon père et mes grands-parents. Il y a quelque chose de tellement puissant et profond lorsqu’on perd un enfant. »
 
Gaga dit que les docteurs voulaient amputer les mains de Joanne, mais sa grand-mère s’y est opposée. Elle avait des problèmes à cause de son lupus, la maladie dont elle est morte, mais sa famille a dit qu’elle était une poète et un écrivain donc qu’elle devait les garder. « Puis, » dit la chanteuse, « [ma grand-mère] m’a dit qu’elle est allée dans la salle d’attente et qu’elle a prié pour que Dieu lui enlève son enfant. »
 
Rien n’est plus conceptuel, dit Gaga de son nouvel opus. « Vous pourriez me demander quelque chose de personnel sur chacune des chansons. Je ne suis pas sûre que j’entrerais dans les détails, mais Joanne m’a donnée la force de vivre le reste de la vie qu’elle n’a pas pu vivre. L’appeler Joanne est… je crois, je pense, si je peux guérir une personne, peut-être que je peux en guérir deux, cinq, 10 millions. Si je pouvais juste guérir mon père, alors peut-être que je pourrais guérir quelqu’un d’autre. »
 
Si tout cela semble un peu triste, plusieurs niveaux d’humeur en dessous d’une interview durant laquelle Gaga avait emmené la presse dans les sex clubs de Berlin, il y a des auréoles de légèreté. Elle est de bonne compagnie, intelligente et enthousiaste. L’année prochaine, elle a son premier ‘premier rôle’ dans un grand film, le remake par Bradley Cooper du film avec Judy Garland ‘A Star Is Born’, où Gaga joue le rôle de la chanteuse montante et Cooper de l’acteur vieillissant. Je suggère qu’elle pourrait faire un autre remake dans 30 ans, avec elle en tant que star faiblissante. Il y a un silence. « Oh mon Dieu, » réplique-t-elle finalement. « Peut-on juste parler de demain ? Et arrêter de planifier mon futur ! » Lorsque je lui demande si elle est nerveuse par rapport aux critiques dédaigneuses, elle me fixe avec un regard ironique et dit que tout le monde a des opinions, avant d’ajouter, avec une délectation démoniaque : « Je suis sûre que vous pouvez trouver des opinions sur vous sur Internet… »
 
Donc elle est drôle et, malgré son nouveau look, toujours excentrique. A trois moments, elle chante pour moi. Je ne peux pas la regarder dans les yeux durant ces interprétations, qui semblent durer aussi longtemps que l’Iliade, car il est étrange que Lady Gaga soit assise genou contre genou avec vous et chante, et la seule manière d’esquiver l’embarras est de fixer les lacets de vos chaussures. Cependant, durant les quelques mesures d’un duo qu’elle a enregistré avec Florence Welch (« Hey girl, hey girl, ça peut être facile si on se soutient mutuellement ! ») c’est ce que je fais, alors qu’elle tape sur la table comme sur une batterie.
 
« La chanson parle des femmes qui se soutiennent entre elles, » dit-elle, alors que je relève doucement la tête. « Beaucoup de femmes, peu importe leur origine, couleur ou religion, rencontrent les mêmes problèmes avec les hommes, leur corps, leur esprit. Beaucoup de femmes se ferment, car elles ne se sentent pas entendues. Ce n’est pas facile. Je sais que moi ça me démolit. Est-ce que vous ça vous démolit ? » Je pensais que c’était rhétorique, mais une pause suggère que ce n’était pas le cas, alors j’acquiesce. « Il s’agit d’un amour inconditionnel que les femmes devraient avoir entre elles. » Un féminisme sans combat intérieur ? « Oui. C’est tellement simple. J’aimerais que les femmes écoutent la chanson, et que, lorsqu’elles entrent dans un bar et voient une fille qu’elles n’ont jamais vue, qu’elles aillent la voir « Hey girl ! » Et ça signifierait, je sais. On est dans ce bar, et ces hommes sont idiots, mais je t’ai toi… »
 
Cependant je me demande, qui l’a encore elle ? Gaga a vendu presque 30 millions d’albums. Elle était la star de la pop la plus intéressante au changement de décennie, et a gagné six Grammys. Cependant lorsqu’il s’agit de ses pairs, elle est derrière Beyoncé et Taylor Swift dans l’opinion publique. Elle remplirait des plus petites salles qu’Ed Sheeran, mais la controverse la suit toujours. Si vous ne rentrez pas dans le moule, on trouve à redire à d’autres choses, et depuis notre rencontre, Gaga a été moquée pour sa tournée des bars / retour aux sources, sponsorisée par Bud Light, et accusée d’avoir payé 5 millions de dollars pour s’acheter sa place au prestigieux Super Bowl de l’an prochain, tout en faisant face à une réaction moyenne au single de son retour, Perfect Illusion. Certains disent qu’elle l’a écrite à propos de son ex, Taylor Kinney, mais c’est en fait au sujet d’internet. Rien de tout ça n’était attendu, alors les gens réagissent. Attendez juste d’entendre Joanne.
 
N’est-ce pas là le but ? Gaga est la dernière grande marginale, et ses yeux s’humidifient de nouveau à la mention de David Bowie. Elle a performé un hommage mal ciblé pour lui aux Grammys et dit, d’un homme dont la nécrologie l’a invariablement mentionnée : « J’ai toujours été émue par son habilité à être conforté dans son absurdité. » C’est un point de vue audacieux pour une femme qui est apparue une fois à la télévision allemande vêtue de Kermits la grenouille, mais cela fait sens et est intéressant dans une industrie pleine de Sam Smiths.
 
« C’est pour ça que j’ai été aussi irrévérencieuse avec les gens qui ont commenté ma performance, car ça a toujours été le but, » dit-elle. « Le but était de déconcerter. Mais après vous allez voir ce qui reste de Bowie, et vous voyez qu’il était encore plus brillant en tant que musicien que ce dont on se rappelle de lui en tant que présence magique et fantastique. »
 
Tout ce que Gaga fait tente de signifier plus qu’il n’apparait. Elle a dit qu’elle était inspirée par Andy Warhol, mais elle est vraiment plus dans MC Escher. Vous regardez l’image, comme si ce n’était que de la démonstration – mais lorsque vous la comprenez, vous réalisez que l’artiste a une profondeur inattendue. Elle s’est toujours mobilisée pour la tolérance, en allant même contre ses racines catholiques, mais vit pourtant dans un monde qui est moins tolérant que lorsqu’elle a commencé. La phrase d’ouverture de la magnifique chanson mélancolique qui clôture l’album, Angel Down, est « Je confesse que je suis perdue », avant que la chanson ne demande : « Où sont nos leaders ? » Le propos de Born This Way était d’appeler à l’acceptation de soi alors, en tant que fidèle supportrice d’Hillary Clinton, dans une élection où on est proche de choisir l’autre type, est-elle battue, ou du moins, découragée ?
 
« Non, je ne dirai pas que je suis découragée, » dit-elle. « Je dirais que je suis plus vieille et consciente de la réalité, j’essaie – grâce à des déclarations sur la positivité et l’amour – de parler d’une manière pas trop naïve, peut-être, d’une façon à ce que les gens qui vivent dans ce monde puissent s’identifier à ce que je dis. Il s’agit d’utiliser les mots et permettre à la peine que je ressens d’exister sur un disque, de ne pas la cacher. Je dirai ça. Ma mère a pleuré lorsque j’ai commencé à enregistrer. J’ai demandé ‘Qu’est-ce qui ne va pas ?’, et elle m’a répondu ‘Il y a tellement de souffrance dans ta voix désormais’. »
 
On se prend dans les bras à la fin, et elle est si petite. Quelqu’un qui a porté le poids du monde sur ses épaules pendant un temps, mais qui les sent maintenant s’affaisser. (Cette chanson final inclut aussi les paroles « Ange déchu, pourquoi les gens restent-il là à ne rien faire ? ») Pour une artiste consciente de la montée de l’antilibéralisme dans son pays et au-delà, elle sait que c’est vraiment le mauvais moment pour sortir un album pop dans la bulle d’un club plein de danseurs optimistes. Son nouveau look est délibérément américain, mais de l’Amérique qui porte des stetsons, déteste Manhattan, écoute Garth Brooks et vote Donald Trump. Elle est d’un monde qu’ils détestent, mais fait maintenant le genre de musique qu’ils adorent. Elle a l’ambition de créer un pont entre les divisions.
 
« Je pense que tout le monde a une Joanne dans sa vie, » dit-elle d’un album avec un attrait universel selon elle. « Tout le monde a perdu quelqu’un ou attend une perte. Ma meilleure amie a un cancer de stade 4… » Elle chante de nouveau. « Il y a sept ans, j’ai dit que tu survivrais. » Elle claque des doigts et je tapote mes orteils. « Les filles au pinot gris, videz votre cœur / Regardez votre blues se transformer en or. » On se balance. J’ai besoin d’un verre de vin. Elle relie cette chanson aussi à sa tante.
 
« Dans ce monde, on essaie tous d’avancer, de montrer une image parfaite de qui nous sommes, » dit-elle, plus Stefani Joanne Angelina Germanotta que jamais. « Mais la plus heureuse et authentique est celle que j’étais lorsque j’étais enfant. »
 
Elle part doucement dans la nuit. Je pense à Entretien avec un Vampire. En partie parce qu’il fait sombre et qu’elle est pale. A cause des bougies aussi et du fait qu’elle mette des lunettes de soleil. Mais surtout parce qu’il y a tellement où mettre ses dents.

[Lire la version originale]

Traduction : Christelle @Gagavision.net ©


Alors Monsters, des réactions sur cette interview et cette photo ?

4 commentaires on “Lady Gaga pour le Sunday Times Culture”

  1. L’ITW est extrêmement bien écrit et pour une fois, c’est modéré et on a pas un avis tranché noir ou blanc. J’aime particulièrement le passage sur Trump, le fait que Gaga vienne d’un monde qu’il déteste mais qu’elle produise avec Joanne un genre de musique qu’il apprécie. La partie sur ces looks très Amérique profonde et cette idée de pont, je trouve la métaphore très bien pensée et amenée. Et le dernier paragraphe sur le fait qu’il y ait beaucoup de choses à croquer chez Gaga. Oui en particulier avec cet ère, je trouve l’ensemble de la promo plutôt réussi pour l’instant, bien géré et j’aime l’idée de ne pas forcer un titre comme deuxième single. A-yo plait bien et Millions reasons fait quasi l’unanimité. Si elle suit son programme pour les vidéos j’aimerai qu’elle en sorte pour au moins la moitié de l’album et pas des vidéos de live mais pour quoi des scènes de Western à la Westworld, de grands espaces avec des élèments pop et bien amenés. Gaga me surprend et j’aime toujours autant cela.

    Encore une fois merci Gagavision pour tout le travail, je vous suit depuis Born this way, je me surprends à être de plus en plus actif sur les commentaires, surement car je prends un réel plaisir à vous lire. Etant bilingue, vos traductions sont toujours très corrects et bien amenées et votre prise de recul alors que vous êtes un site de fan fait vraiment plaisir. Tout mon support et bonne continuation <3 :)

    1. On est d’accord sur cet ITW! Un ton enfin balancé fait du bien.
      Elle à une âme cette ITW en faite comparé à bcp d’autres qui sont un peux menées en pilotage automatique. :)

      Et t’a raison pour Gagavision ils sont géniaux! :D

  2. Superbe interview et superbe traduction Gagavision :) Y sont abordés plusieurs sujets déjà mentionner dans d’autres interview mais c’est écrit de façon assez passionnante.

  3. Wow, belle interview (merci pour la traduction ! ) mais assez triste , je ne sais pas vous mais je suis assez mal après la lecture de cette interview …
    Dans le sens où Gaga y parle de beaucoup de malheurs et d’incompréhension ! Par contre pour l’achat du Super Bowl et le reste je n’avais jamais entendu , je suis assez surprise … mais d’un autre côté je me disais bien qu’avec ce début de succès pour l’album il fallait bien des attaques

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