Ceci est une traduction de l’extrait déjà publié.
L’interview entière sera disponible sous forme audio mardi.
Avant de sortir son album Joanne en Octobre dernier, Lady Gaga s’était embarquée dans un Bud Light Dive Bar Tour de trois dates pour présenter ses chansons les plus personnelles à ce jour dans des endroits intimes appropriés, devant seulement quelques centaines de fans chanceux. Maintenant, alors qu’elle se prépare pour les 60 dates du Joanne World Tour – où elle performera pour des dizaines de milliers de personnes dans des salles ou des stades à travers le globe – elle va de nouveau devenir intimiste, en annonçant un nouveau Dive Bar Tour d’une date à Las Vegas, le 13 juillet, avant de passer la bouteille Bud Light à deux nouveaux artistes.
 
« Je pense sans arrêt à la manière dont j’ai commencé ma carrière, je jouais dans des bars de New York – et ça me manque, vous voyez ? » dit Gaga à Billboard dans une récente interview téléphonique, où était abordé le sujet de son désir de retourner dans les bars. « C’est une connexion merveilleuse, intime qu’on peut avoir avec le public. »
 
Cette fois, elle partagera cette opportunité intime avec deux artistes dont on ne connait pas encore les noms, qui seront têtes d’affiche de leurs propres Dive Bar Tour à Los Angeles le 26 juillet et à la Nouvelle Orléans le 30 août. Si les fans n’arrivent pas à entrer dans les trois salles minuscules, tous les shows seront retransmis en direct sur la page Facebook de Bud Light.
« Nous sommes ravis de nous associer de nouveau avec notre amie Lady Gaga et nous sommes excités d’amener deux nouveaux amis musiciens sur la tournée avec nous cet été afin d’améliorer cette tournée et d’attirer les consommateurs partout, » dit Andy Goeler, le vice-président de Bud Light, dans un communiqué de presse annonçant le retour du Dive Bar Tour.


Vous reprenez là où vous vous étiez arrêtée l’an dernier avec le Bud Light Dive Bar Tour, mais cette fois-ci, vous allez à Las Vegas. Pourquoi vouliez-vous recommencer ce Dive Bar Tour ?
J’adore jouer dans les bars, et je dois vous le dire : je pense sans arrêt à la manière dont j’ai commencé ma carrière, lorsque je jouais dans des bars de New York – et ça me manque, vous voyez ? C’est une connexion vraiment magnifique, intime, qu’on construit avec le public, et tout ce qui compte c’est l’amitié, l’amour et créer des liens. C’est incroyable.
 
J’étais au Dive bar Tour de Silver Lake l’an dernier, et vous avez vraiment été capable d’avoir des contacts visuels avec chaque personne dans la pièce.
Merci beaucoup! C’était un moment génial. J’ai adoré performer là-bas, et c’est ce que je dis toujours aux gens : « Il faut jouer dans un boui-boui comme on joue dans une arena, et on joue dans une arena comme dans un boui-boui. »
 
Quels sont vos souvenirs préférés des concerts de l’an dernier ?
Je dois dire que, lorsque nous étions à New York et que nous avons joué au Bitter End [en Octobre], c’était vraiment une nuit spéciale pour deux raisons. La première est que j’ai pu chanter « Grigio Girls » de mon album Joanne à mon amie Sonja [Durham], qui est récemment décédée d’un cancer [en Mai]. Je chérirai toujours ce moment, et je sais qu’elle me regarde de là-haut et qu’elle le chérit aussi. Vous savez, elle voulait être sur le livestream car elle voulait que les gens sachent qu’on peut être fort avec un cancer de stade 4, et c’était vraiment spécial. Et la deuxième raison, c’est que moi et Mark Ronson sommes montés sur le toit et que nous avons chanté « Angel Down » à la foule énorme de gens dans la rue, la chanson parle du monde et du fait qu’il est important d’être aimant durant les moments difficiles, qu’il faut se préoccuper de l’ange qui est descendu pour nous ramasser – c’était vraiment spécial. Tout le monde chantait dans la rue. C’était génial.
 
En quoi le show Dive Bar de cette année sera-t-il différent, vu que les fans ont l’album Joanne dans les mains depuis huit mois alors qu’il y a un an c’était la première fois qu’ils entendaient la plupart des chansons ?
Pour les shows de l’an dernier, les fans n’avaient pas encore entendu beaucoup de choses. Alors je les ai plus approchés dans une sorte de moment pseudo-électro, pop-underground, par opposition à moi seule au piano. Mais cette fois-ci pour le Dive Bar Tour, je projette que ce soit beaucoup plus intimiste. Je veux vraiment dépouiller les chansons et parler au public encore plus, et tout simplement chanter mes chansons.
 
C’est un peu différent cette fois-ci car vous passez le flambeau à deux nouveaux artistes qui auront leur propre tournée Dive Bar Tour. Je sais que les noms de ces artistes sont secrets pour le moment, mais pouvez-vous nous dévoiler ce à quoi les fans peuvent s’attendre pour les shows à venir ?
C’est très excitant car le concept Dive Bar / Bud Light est quelque chose que nous avons inventé ensemble, et je suis très excitée que cela perdure. Ce que je peux vous dire sur ces artistes qui vont jouer, c’est que c’est très diversifié. Tout ce que vous allez voir aux dive bars sera différent ; ce n’est pas le même type d’artistes, il n’y a aucune connexion. Il s’agit juste de célébrer la diversité.
 
Après votre concert à Vegas en juillet, vous allez démarrer le Joanne World Tour le 1er août au Canada. Où en êtes-vous de la préparation pour la tournée ?
La scène a été dessinée et elle est en cours de construction, et nous construisons l’histoire du show depuis le Super Bowl. Nous commençons à déterminer les moments où nous voulons des chorégraphies, quelles chansons j’aimerais jouer au piano, et les éclairages qui seront très importants cette année. La scène est très différente de ce qu’on a pu voir par le passé, et je l’aime vraiment. Donc je suis très excitée par cette tournée.
 
Quelles sont les différences majeures entre être dans une petite pièce de 250 personnes dans un bar à Silver Lake et être devant 40.000 personnes dans un stade de baseball pour le Joanne Tour ?
Lorsque vous jouez dans un stade de baseball, il est possible de voir certains fans devant, mais ce n’est pas possible d’en voir beaucoup intimement. Et dans les bars, selon la configuration, on peut vraiment voir tout le monde. Donc je pense que l’intention, lorsque je suis dans une arena, est de vraiment ralentir parfois et connecter avec chaque personne de la manière la plus intime possible, comme je le ferai dans un bar. Et lorsque je joue dans un bar, l’idée est d’être intimiste parfois, mais aussi d’être explosive, pour donner aux gens une idée de ce que ça serait de me voir dans une plus grande salle.
 
En parlant de plus grande salle, vous avez été tête d’affiche à Coachella en avril et vous y avez présenté votre nouvelle chanson « The Cure ». Prévoyez-vous de présenter de la nouvelle musique durant votre tournée mondiale ?
Absolument ! Ça va être très amusant, et je suis vraiment excitée.
 
En quoi Coachella et votre mi-temps du Super Bowl ont-ils façonné votre préparation pour la tournée ?
Vous savez, nous n’aimons pas faire deux fois la même chose, mais nous adorons évidemment représenter les chorégraphies que moi et mes danseurs – qui me suivent tous depuis 10 ans [rires] – faisons depuis un moment. Nous aimons faire revenir certains moments, mais nous créons quelque chose de totalement nouveau. Cela va se développer à partir de ce que vous avez vu au Super Bowl et à Coachella, mais vous savez, on aime garder de la fraicheur.
 
L’un de vos arrêts durant la tournée sera à la Manchester Arena, qui rouvrira en septembre, juste avant votre concert d’octobre. Que signifie jouer dans cette arena après la tragédie qui a eu lieu durant le concert d’Ariana Grande le mois dernier ?
Cela signifiera beaucoup. Je suis excitée de partager ce moment avec mes fans, comme je le suis pour chaque endroit où nous allons. Je pense qu’il est important, dans chaque ville que je traverse, que l’on honore cette tragédie et qu’on soit là les uns pour les autres et qu’on se souvienne que la vie est précieuse, qu’il faut être compatissant et qu’on se serre les coudes.
 
Et pour finir, l’album Joanne est tellement personnel pour vous, qu’est-ce que cela signifie d’enfin pouvoir le chanter à vos fans partout dans le monde ?
C’est génial. J’ai absolument mis beaucoup de mon âme dans cet album – dans les sons, les mots, la manière dont je chante – et j’ai hâte d’intégrer cela à mes autres chansons, de le contextualiser, d’une certaine manière. En ce qui concerne les fans, j’espère qu’ils pourront fêter avec moi qui est Joanne : une femme qui observe, met un chapeau et se dit « Je vais aller quelque part, car je me barre d’ici. Je ne sais pas où je vais, mais je pars, je m’en vais. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, ou même si je vais aimer ça, mais je m’en fous, car je ne peux pas rester là. » Et plus que tout, je veux que mes fans ressentent un message de libération, et qu’ils puissent à n’importe quel moment changer ce qu’ils sont dans la vie et avancer.

Lire l’extrait en VO // Traduction par Christelle @Gagavision.net

➤ Gaga raconte, à propos de la réception de Joanne :

Tellement de gens m’ont arrêtée dans la rue, partout où je vais, pour me dire : « Mon dieu, cet album m’a tellement aidé(e). Cette chanson a changé ma vie. J’écoute celle-ci en boucle quand je ne vais pas bien. » Quand j’entends ce genre de choses, je sais que ma musique a atterri exactement là où je voulais – en plein coeur.

 
➤ Elle révèle que les deux autres artistes qui assureront les 2 autres concerts du Dive Bar Tour sont « très différents d’elle ». Elle ajoute, concernant ces performances dans des bars :

Il y a quelque chose de très difficile dans le fait de s’asseoir si près des gens et chanter, mais c’est aussi ce qui est bien – c’est la raison pour laquelle on fait ça, car c’est un retour en arrière, car nous ne sommes plus séparés, car ce n’est pas une ambiance « téléphones portables ». Ce sont des gens proches les uns des autres, de la bière, et de la musique.

 
➤ Le show du Dive Bar Tour sera un assortiment de sa discographie. Mais aurons-nous aussi de nouvelles chansons ?

Il se peut que vous ayez de nouvelles chansons. J’adore créer de la musique. Je ne sais pas exactement quand [ça sortira]. Je crée des chansons et fais toutes sortes de choses en rapport avec la musique, mais je ne sais pas exactement quand ou comment je les sortirai. Je travaille là-dessus.

 
➤ A propos de « A Star Is Born », elle confie :

J’ai été intimidée à peu près tous les jours par l’héritage du film. Je n’arrêtais pas d’évaluer ma performance et me dire : « Rappelle toi qui a joué dans ce film. Il faut que tu gères. » Mais ce que je dirais c’est qu’il est important de porter ses couilles et y aller, sinon on fait ça en tremblottant, donc il y avait un peu de deux… J’ai eu un bon équilibre, ni trop confiante, ni pas assez.

Rien que [le fait d’avoir un premier grand rôle au cinéma] est un défi. J’étais déjà excitée rien que pour ça. Plus c’était difficile, plus j’étais excitée.

Le personnage [d’Ally] a été très thérapeutique. Je me suis tellement retrouvée en elle, mais nous sommes aussi très différentes sur certains points. Elle n’est pas célèbre au début du film, donc cela m’a ramenée à une époque passée de ma vie qui me manque beaucoup. J’ai pu me sentir liée à ça, et revivre ma carrière à travers elle, d’une manière différente.

Faire ce film a été l’une des expériences – voire l’expérience la plus créative de ma vie. Je serais honorée [de jouer dans d’autres films dans le futur].

Lire l’interview en VO // Traduction par Nattie @Gagavision.net

Dans cette interview expliquant son partenariat avec Staples for Students, Gaga s’exprime sur la haine que l’on peut trouver partout dans cette ère technologique. Voici ses déclarations :

Je lis ces [messages haineux] et je n’en reviens pas de ce que les gens peuvent dire. C’est important que je le vois, que je me rende compte qu’un certain nombre de gens peuvent être méchants sur le net, je les vois dans ma timeline. Mais en vérité, je n’aurai jamais à rencontrer aucun d’entre eux.

Nous vivons dans une période très négative, avec tout ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux, sur Internet, dans les SMS – toutes ces choses que les gamins ont à affronter en grandissant. Imaginez ce qu’ils doivent ressentir, ces jeunes qui sont au lycée, à l’école primaire, ou encore plus jeunes – ils reçoivent ces messages bouleversants qui leur donnent l’impression de ne pas être en sécurité à l’école, et cela occupe leurs esprits, les remplit de choses qui n’ont rien à voir avec ce qu’ils étudient, alors que c’est ce sur quoi ils devraient se concentrer.

Nous devons reconnaître que ce n’est pas la norme, que ça n’a pas toujours été comme ça, et que nous en sommes responsables. Nous sommes les adultes, et c’est notre responsabilité de changer ça.

Dans le cadre du partenariat entre la Born This Way Foundation et Staples for Students, le but du mois des fiertés (NDLT : Pride Month – Juin, le mois où les gay prides ont lieu) est de donner envie à tout le monde de se battre en faveur de l’égalité, et rappeler aux gens qu’il est important de s’aimer les uns les autres. Nous voulons que ceux qui n’ont pas beaucoup d’espoir quant à l’égalité, qui ne pensent pas pouvoir être acceptés par le monde, se sentent courageux ; nous voulons être courageux pour eux. Donc c’est une période importante à tous les niveaux. Et tout commence dans la salle de classe : c’est vraiment là que ça commence.

Lire l’interview en VO // Traduction par Nattie @Gagavision.net

➤ Concernant le Dive Bar Tour de l’an dernier, Gaga parle d’une « expérience profonde ».

Lorsque je suis arrivée sur scène j’ai complètement oublié où nous étions et me suis mise en mode « performance ». Pour moi, même lorsqu’on se produit dans un lieu minuscule, on le fait exactement comme s’il s’agissait d’une grande salle ; le faire différemment ne serait pas juste pour les fans.

 
➤ Elle déclare sur sa tournée mondiale, le Joanne World Tour :

Celle-ci sera un peu différente. J’aime bien bousculer les choses. J’ai aussi de nouvelles idées sur la façon dont j’aimerais chanter certaines chansons devenues classiques aux yeux de mes fans.

 
➤ Elle confie, à propos de son album :

L’album a été extrêmement thérapeutique pour moi, il m’a permis de prendre du recul. J’ai écrit sur certains sujets pour la toute première fois, des choses extrêmement profondes et personnelles, des choses qui me hantaient si j’ose dire, qui m’empoisonnaient et étaient toxiques pour moi. Il fallait que ça sorte. C’est pourquoi cela a été très révélateur. C’est ce que montre très bien la pochette de l’album : je porte un chapeau que je n’ai jamais porté, complètement incertaine de la direction que j’emprunte, mais tout à fait convaincue que je ne peux pas rester où je suis.

 
➤ Enfin, elle révèle que « The Cure » a été écrite juste après le Super Bowl. The Associated Press nous raconte : « Elle ajoute qu’elle écrit toujours de nouvelles chansons en ce moment, et pourrait de nouveau sortir une chanson qui ne serait sur aucun album. » Gaga avoue :

Eh bien, je dirais que ce n’est pas impossible.

 

Lire l’interview en VO // Traduction par Nattie @Gagavision.net