16 Fév 2020

DJ White Shadow s’exprime sur LG6 !

Récemment auréolé du Grammy de la « Meilleure Bande-originale pour un Média Visuel » pour son travail collaboratif sur A Star Is Born avec Lady Gaga et son équipe, DJ White Shadow s’est récemment confié à E!News dans une longue interview au sujet de son travail avec la chanteuse.

Il s’est ainsi exprimé sur LG6 :

« En fait je ne travaille pas sur LG6. J’ai passé mon tour pour celui-là. Mais je l’ai entendu. Ce n’est pas mon rôle de le partager avec vous, mais ce que je peux vous dire c’est que, comme tout ce qu’elle fait, c’est génial. J’ai hâte qu’elle le sorte. Je trouve qu’il est vraiment bon. »

 
MAJ 16/02/2020 : Découvrez ci-dessous l’interview complète en français de DJ White Shadow !

Il y a neuf ans aujourd’hui, le 11 février 2011, Lady Gaga a transformé une déclaration en un tube populaire avec la sortie de l’iconique « Born This Way », premier titre de son second album du même nom. Le morceau, dans lequel la pop star apporte son soutien à tous ceux qui vivent exactement comme ils étaient censés le faire, est devenu un hymne pour la communauté LGBTQ en atteignant la place de numéro 1 dans 25 pays à travers le monde.
 
La chanson a aussi marqué la première collaboration entre son désormais partenaire d’écriture et producteur de longue date Paul Blair (DJ White Shadow), et a lancé une collaboration fructueuse qui verrait le duo travailler ensemble sur les albums Born This Way et ARTPOP, sur les morceaux pop de la bande-originale de A Star Is Born (qui vient de remporter le Grammy de la Meilleure Bande-originale pour un Média Visuel le mois dernier) et bien d’autres morceaux.
 
Présenté à Gaga par son ancien directeur créatif Matt Williams, Blair a été découvert alors qu’il passait du old school et de la house music de Chicago une nuit à Los Angeles, à une époque où aucun des deux genres n’étaient joués dans les clubs et cela l’a immédiatement intrigué. Trois mois après que Blair ait envoyé un mix à Williams, à sa demande, il a reçu un appel. « Il m’a dit, ‘J’ai cette artiste, Gaga. Elle part en tournée. Elle voudrait de la musique pour ses changements de costumes. Tu peux faire des trucs comme ça ?’ J’ai dit ‘Ouai, mec. J’en ai des tonnes’, » explique Blair à E!News. « Je lui ai envoyé tout ce qui m’appartenait à l’origine. Et ils ont fini par l’utiliser pour sa tournée. »
 
Cela a mené Williams à demander à Blair de soumettre quelques pistes pour ce qui serait l’album Born This Way. Après une semaine et demi, il avait une poignée de morceaux prêts à être envoyés à Gaga.
 

« Elle m’a appelé le lendemain et m’a dit ‘Mais c’est quoi ça ?’ et j’ai dit ‘Je ne sais pas’. Elle m’a rappelé deux jours après et elle avait écrit les paroles et les mélodies de ‘Bloody Mary’, ‘Electric Chapel’ et une autre. Je ne me souviens pas laquelle. ‘Highway Unicorn (Road to Love)’ peut-être. »

 
Travaillant sur l’album pendant qu’elle était tête d’affiche de sa première tournée en arena, ils ont tous les deux faits des chassés-croisés par téléphone « pendant un moment » nous dit Blair. « Puis elle est venue à Chicago et je suis montée dans un bus, et je n’en suis jamais descendu. »
 
Bien que résumer une session d’écriture de chansons ne soit pas facile pour Blair – « Lorsque vous le découvrirez, que quelqu’un vous le dira, faites-moi signe, » nous dit-il en riant – il admet volontiers qu’il n’a jamais travaillé avec quelqu’un comme elle.
 

« J’ai été dans la pièce avec des milliers et des milliers de personnes ces 10 dernières années. Et je n’ai jamais vu un tel phénomène que Lady Gaga écrire des chansons pendant une session. Pour le meilleur et pour le pire, elle est unique, aussi unique qu’un animal peut l’être. Elle est une combinaison de pulsions, de talent et d’idées. Parfois, vous voyez, ça consiste à s’assoir et attendre, à regarder et attendre, car tu ne peux rien faire d’autre. C’est comme de se tenir au beau milieu d’un ouragan avec un manteau de pluie. Tu dois attendre que les choses se passent car tu ne comprends pas tant que ça tourne autour de toi. »

 
Et alors que les deux albums de Gaga qui portent ses empreintes – Born This Way et ARTPOP – sont différents l’un de l’autre, ce n’était pas l’intention.
 

« Elle n’est jamais venue me voir en disant ‘Je veux que ça sonne comme ça’ ou ‘Je veux faire un disque qui parle de ça’. Elle veut toujours faire des choses qui rendent les gens heureux et les fassent se sentir libres et confiants. Tout vient du même endroit dans son cœur. Je pense que chaque album, même ceux auxquels je n’ai pas participé, porte le même drapeau. Il y a peut-être une sauce différente sur la viande, mais c’est toujours la même viande, vous voyez ? »

 
Quant aux raisons pour lesquelles ARTPOP n’a tristement pas été accueilli aussi chaleureusement que les autres albums de Gaga lorsqu’il est sorti en 2013, Blair a quelques idées :
 

« Je pense qu’à l’époque, nous avons essayé de faire quelque chose qui sortait de l’ordinaire, vous voyez ? Alors pour le meilleur ou pour le pire, quand on sort de l’ordinaire… »

 

« Je pense que quand j’ai trouvé la vibe, tout le monde disait ‘ce n’est pas comme ci. Et ce n’est pas comme ça. Et ça aurait dû être comme ceci’ ou ‘cette chanson n’est pas aussi bonne qu’une telle’. Et bien soit, c’est ce que vous ressentez. »

 

« On a essayé d’être bizarre, mec. On a essayé d’être excentrique, et on a essayé des nouveaux trucs. Et tu sais quoi ? C’est ce qu’on a fait. Alors que ce soit devenu ou non la chanson-thème d’une putain d’émission pour gamins, qui ça intéresse, tu vois ? On n’a pas essayé de faire le ‘la-la-la’ de McDonald’s. [Rires] On a essayé d’être excentriques, et devine quoi ? Mission accomplie. »

 
En l’honneur du neuvième anniversaire de la sortie de « Born This Way », nous avons demandé à Blair de se plonger dans ses souvenirs et de revisiter certains des plus gros morceaux sur lesquels il a travaillé avec Gaga durant cette décennie.
 
« Born This Way » (2011) : Bien que cela ne soit pas la première chanson sur laquelle ils aient travaillé ensemble, l’hymne d’affirmation de soi serait leur première collaboration que le monde entendrait lors de sa sortie le 11 février 2011, en tant que premier single de son troisième album du même nom. La chanson a atteint le n°1 dans 25 pays et est devenu le troisième single de Gaga à accéder au Billboard Hot 100. Au passage, il est devenu l’hymne de la communauté LGBTQ grâce à ses paroles explicites, une première dans la musique pop grand public.
 

« Je pense que tout commence quelque part et le long du chemin… Mettons que toi et moi roulions de LA à Chicago, notre intention est d’arriver à Chicago mais entre le moment où on quitte LA et qu’on arrive à Chicago, nous vivons plein d’expériences que nous n’avions pas prévues, auxquelles nous ne nous attendions pas, ou peut-être qu’on s’y attendait mais qu’on ne l’a pas vraiment compris, n’est-ce pas ? Ce que je veux dire c’est que je ne crois pas que cette chanson ait été faite spécifiquement pour devenir un hymne. On écrit une chanson parce qu’on veut que les gens projettent une lumière sur ce qu’ils devraient être. »

 

« Peut-être que cette chanson n’était pas pour toi. Peut-être qu’elle était pour quelqu’un qui n’est pas toi, que tu n’as jamais rencontré, qui a aimé la chanson et t’as mieux compris grâce à elle. Ou peut-être qu’elle était faite pour que tu te comprennes mieux toi-même, la manière dont tu t’intègres, et peut-être que c’est toi qui avais besoin d’être compris pour comprendre quelqu’un d’autre. »

 

« Alors on est là à parler de la chanson et de ce qu’elle devrait faire passer, bien sûr on voulait aller à Chicago. Nous voulions faire une chanson que ses fans apprécieraient, avec un message important, qui avait un certain son et une certaine saveur. Mais en cours de route, la chanson a pris une autre perspective, pour tout le monde dans la pièce. »

 
Et à cause de ça, ils ont porté beaucoup d’attention à faire les choses correctement. Blair nous a dit qu’il a plus de 120 versions du morceau en sa possession, pour nous le prouver.
 

« Je crois que parmi toutes les chansons que j’ai faite dans ma vie, c’est la chanson la plus importante à laquelle j’ai participé. A chaque fois que j’entends cette chanson, je me dis ‘Putain, c’est génial.’ Pas seulement à cause de ce qu’elle signifie, mais parce que je me souviens avoir passé tellement de temps à faire en sorte qu’elle soit géniale. Parce que nous savions tous à quel point c’était important. »

 
« The Edge of Glory » (2011) : Troisième single de Born This Way, sorti quelques semaines avant que l’album ne sorte le 23 mai 2011, ce morceau électro-rock euphorique et inspiré par le disco inclut un solo iconique de saxophoniste Clarence Clemons, du E Street Band de Bruce Springsteen. Clemons mourra un mois après la sortie à l’âge de 69 ans.
 

« Son père est un grand fan du E Street et de Bruce Springsteen. Elle a grandi en écoutant ça. Et quand j’ai commencé à développer la chanson, elle m’a dit ‘Je veux vraiment un solo de saxo, ou un autre solo pour ça.’ Je ne sais même pas ce qui est venu en premier : saxo, trompette, peu importe. Je ne sais plus comment ça a commencé mais quelqu’un a dit ‘Appelons Clarence Clemons. On verra ce qu’il en dit.’ Et il a débarqué peu de temps après. (…) C’était fou. Je me souviens ne pas avoir dit un mot de la journée pour être honnête, parce que parfois tu es là et tu te dis ‘mais qu’est-ce qu’il se passe là ?’ Je me disais, ‘Est-ce que ce mec est vraiment là à déjeuner avec moi avant de jouer un solo pour ce truc qu’on essaie de faire ?’ »

 

« C’était irréel. Et qui que tu sois dans ce monde, peu importe à quel niveau de la rivière tu te trouves, tu es toujours excité de travailler avec certaines personnes, de voir des personnes et de leur parler de leur parcours musical. Nous sommes tous des grands fans de lui en tant que musicien et du groupe, quelqu’un a juste dit ‘Essayons’ et c’est arrivé. »

 
« Electric Chapel » (2011) : Inspiration de cet album, l’un des premiers instrumentaux auxquels Gaga a répondu lorsque Blair lui a envoyé des options au début, elle a immédiatement écrit dessus. Le morceau, chargé de guitare électrique, nous montre la pop star embrassant le son métal glam qui aurait aussi eu sa place dans les clubs sombres de Berlin. C’est l’un des préférés des fans.
 

« Le weekend dernier, on m’a dit ‘Evidemment, Michael Jackson est ton musicien préféré. Qui est ton deuxième musicien préféré ?’ Les gens demandent ça tout le temps et c’est la question la plus difficile à laquelle répondre car j’en ai une liste tellement longue, mais qui diffère selon les moments. Mais celui qui est toujours dans mon top cinq, et qui est habituellement numéro deux ou trois, c’est Lynyrd Skynyrd. Je l’adore. Donc j’ai toujours voulu faire quelque chose avec de la dance et du rock. Je joue en permanence avec les guitares et à l’époque je travaillais dessus et je ne sais pas, ça a marché. J’ai mis de la guitare là-dedans et fais ce qu’on faisait à l’époque et je me suis dit ‘Cool, voilà le morceau.’ Je l’ai envoyé. Et quand elle me l’a renvoyé, je me suis dis ‘Oh mon Dieu, ça déchire’. »

 
« Applause » (2013) : Pour son quatrième album studio, ARTPOP, Gaga est allé dans une direction différente de Born This Way, plongeant tête la première dans l’Eurodance et l’EDM. Sur ce morceau, le premier single de l’album, la pop électro est mise en avant. Classée n°4 au Hot 100, la chanson nous montre la pop star en pleine analyse de sa relation avec la célébrité d’une manière évidente. Le fait qu’elle soit devenue le premier titre du LP que le public écouterait reste un sujet sensible.
 

« Il va falloir que je m’enregistre pour ce truc sur VH1 quand je serai vieux. J’adore ‘Applause’. Je trouve que c’est une chanson très énergique. Elle n’était pas prévue comme premier single au début. Lorsqu’on travaille avec la machine, et je veux dire par là les nombreuses personnes qui pèsent sur la création d’un disque, et sur ton art… C’est très dur, je pense, pour elle, pour tous ceux dans le business qui composent, vous savez, les compositeurs, performers, peu importe.
Imaginez avoir un bébé, le truc sort de votre vagin puis un groupe de gens se pointe et dit ‘Attend une minute, le nez n’est pas parfait et l’oreille est bizarre.’ Et vous, vous dites ‘Laissez faire les choses. Faites-moi confiance. C’est mon bébé. Laissez-moi le sortir.’ Je pense que… ARTPOP était un carré. Et vous savez, quand vous faites quelque chose de carré intentionnellement, et que tout le monde a l’habitude des ronds, il faut un peu convaincre et flatter. ARTPOP était inhabituel, un oiseau inhabituel. Alors il y a des histoires intéressantes là-dedans. »

 
« Do What You Want » (2013) : Le second single d’ ARTPOP était un morceau électro-R&B parlant, en surface, de la soumission sexuelle, mais dans lequel elle permettait au public de dire ce qu’il voulait de son corps en lui laissant le reste (son âme, sa voix, son cœur). Incluant une participation de R. Kelly, la chanson a été vivement critiquée ses dernières années pour son implication, forçant Gaga à la retirer des plateformes de streaming en janvier 2019 après que le documentaire Surviving R.Kelly de Lifetime ne révèle de nouvelles allégations d’abus sexuels de la part du chanteur. « Je ne peux pas revenir en arrière, mais je peux aller de l’avant en continuant à soutenir les femmes, les hommes et les personnes de toute identité sexuelle, de toutes les origines, qui sont victimes d’abus sexuels, » a-t-elle dit dans une déclaration annonçant sa décision de retirer la chanson. « Je suis désolée, à la fois pour mon mauvais jugement lorsque j’étais jeune et pour ne pas avoir parlé plus tôt. »
 
Un excellent remix avec Christina Aguilera a pris la place, cependant.
 

« Je me souviens spécifiquement lorsque nous l’avons écrite. Nous étions dans un bus. Nous tournions à travers l’Europe. Et nous jouions juste des trucs excentriques et j’étais inspiré par ses sons à l’arpégiateur. J’adore Suspiria et tous les films de Dario Argento des années 70 et Giorgio Moroder, tous ces trucs disco italiens. Je ne sais même pas si nous étions en Italie ou pas. Ça se pourrait. Et je parlais des arpégiateurs. J’ai fait ce morceau, elle a écrit toute la chanson et elle en est restée là pendant un moment, entre neuf mois et un an, jusqu’à ce qu’on rentre aux Etats-Unis et qu’on finisse l’album. Je ne sais même pas si tout l’album était fini. Mais c’était une chanson en attente, nous faisions le point et elle avait mentionné vouloir faire un duo pour le disque. »

 
Blair se souvient que c’est lui qui a suggéré Kelly pour ce morceau. « Ce n’est pas comme si nous avions fait le disque et que tout le monde avait dit ‘Oh mon Dieu, ne met pas R. Kelly là-dessus. C’est un trou du cul.’ Je pense à R. Kelly comme un compositeur – pas un être humain, mais un compositeur – c’est l’un des plus talentueux des 20 dernières années, » explique-t-il, en citant des hits comme « I Believe I Can Fly » ou « You Are Not Alone » comme preuves irréfutables des prouesses d’écriture de Kelly.
 

« Je connaissais un connard de Chicago qui connaissait R. Kelly, je leur ai envoyé le morceau, R. Kelly l’a renvoyé, nous l’avons écouté et nous nous sommes dit ‘C’est putain de génial.’ On l’a donné à Jimmy Iovine (ancien président et CEO d’Interscope Records) et il a trouvé ça génial aussi. Il l’a mis sur une pub pour Beats, et a vendu des centaines de milliers de disques. »

 
Comme Blair l’a expliqué, il pense que ça craint que « tous ceux qui ont travaillé un jour avec R. Kelly se soient fait chier dessus » lorsque les accusations ont vu le jour.
 

« Ça ne craint pas autant que ce qu’il a fait et ce qu’il a dit. Et faites-moi confiance, notre côté de la barrière déborde d’amour, de respect et d’admiration pour l’humanité en général. Tous les gens. Alors si on avait senti quelque chose… si on avait eu la moindre indication… nous aurions tout changé. Nous n’avons pas besoin que R. Kelly soit sur la chanson pour que ce soit une chanson géniale. »

 

« Lorsque j’écoute cette chanson maintenant, ça me fout vraiment les boules car je pense que c’est l’une des meilleures chansons que j’ai jamais produite. C’est une chanson très bien écrite et la voix de Gaga dessus est géniale. Alors qu’elle soit teintée de merde par les actions de quelqu’un que nous ne contrôlions pas… et écoutez, ce truc est parti du bas de l’échelle et a traversé la machine jusqu’à atteindre les radios. Personne ne nous a jamais rien dit, d’accord ? Alors elle n’est pas la seule responsable. Je me suis senti très mal lorsqu’elle a dû dire ‘J’enlève cette chanson. Je le fais et ceci et cela.’ Mais je le comprends. C’est l’un des résultats malheureux de la création. Et je n’essaie même pas de trouver des excuses. On ne savait pas, c’est tout. »

 
« Sexxx Dreams » (2013) : Dans cette chanson synthé-pop sexy, Gaga emmène ses fans dans ses rêves les plus coquins. Bien qu’elle n’ait jamais été un single, la chanson reste l’une des préférées des fans. Mais cela n’a pas été facile.
 

« Nous avons enregistré dans une chambre d’hôtel. Je ne me souviens plus dans quelle ville nous étions. Mais je me souviens que nous avons commencé après un concert et nous n’avons fini que le lendemain à midi. Nous sommes littéralement restés debout toute la nuit sur cette chanson. Elle avait cette idée dans la tête et voulait sortir cette chanson. On en a fait une petite partie avant le show. Elle était tellement inspirée qu’après son show, nous sommes montés dans la chambre et avons travaillé dessus très, très longtemps. »

 

« Je pense que c’est l’un de ces trucs qu’elle voulait faire, mais elle ne savait pas exactement comment le faire d’emblée. Nous avons essayé trente-six mille trucs et je me souviens spécifiquement du moment où on en est arrivé là où elle voulait. ‘Oh mon Dieu, tellement génial.’ Parfois quand tu essaies d’expliquer des trucs, même si tu les as en tête, c’est difficile de les exprimer. C’est l’une des chansons qui nous a pris beaucoup de temps pour devenir ce qu’elle est. Et une fois qu’on l’a finie, on s’est dit ‘C’est super.’ »

 
« Gipsy » (2013) : Bien que ce soit « Applause » qui ferme officiellement ARTPOP, on a le sentiment que cette pénultième chanson aurait été un meilleur terme. Gaga y aborde de nouveau ses sentiments pour la célébrité, cette fois à la manière d’un hymne avec une production assistée de Madeon qui submerge celui qui écoute d’un mur de son. Bien que cette chanson soit un peu ponctionnée par le fait qu’elle ne représente pas les dernières secondes de l’album, elle monte vers un moment euphorique de reconnaissances internationales, de guitare joyeuse, et d’applaudissements irrépressibles – dont Blair dit qu’il s’agit d’un impératif sur ce LP.
 

« C’est Madeon qui était principalement en charge de ce morceau. Ça a vraiment été un authentique travail d’équipe. Alors tu faisais un truc quelque part, Madeon venait, s’en emparait et jouait avec. Moi, Nick [Monson] et Dino [Zisis] nous bossons de manière séparée et sur des choses différentes à des moments différents. Ça a vraiment été un travail global. »

 

« Même chose pour ‘Dope’ à la fin du disque. Ça a commencé de manière complètement différente, puis Rick Rubin est venu et voulait faire quelque chose. On a dit ‘Ok mec, vas-y.’ Nous étions dans l’état d’esprit de dire ‘Merde, quiconque a une vision, laissons-le faire et voyons ce que ça donne.’ Chacune des chansons de cet album représente un moment spécial. (…) Et je pense que, pour le meilleur ou pour le pire, c’était l’idée de départ, créer quelque chose de fou. C’est de l’art. C’était de l’art. Tout l’album. Nous voulions être aussi artistique qu’humainement possible. Alors si on avait besoin de mettre quelque chose ici, on le faisait. Ne laisse personne de dire quoi faire et comment le faire. Fais-le, c’est tout. Et parfois ça a donné ce genre de trucs où ça se finit sur un mur de son et de manière énorme et triomphante. »

 
« The Cure » (2017) : Lorsque Gaga est devenue tête d’affiche au Coachella de 2017 pour remplacer une Beyoncé enceinte, elle a profité de l’occasion avec ce single exceptionnel. Et si vous pensez que le son est similaire à la vibe et aux paroles des morceaux pop d’Ally dans A Star Is Born – sur lequel Gaga travaillait en même temps avec Blair et les co-auteurs de la chanson Lukas Nelson, Mark Nilan et Nick Monson, il jure qu’il s’agit d’une coïncidence
 

« Je dirais que nous n’êtes pas complètement à côté de la plaque, mais voilà comment ça fonctionne. Avant A Star Is Born nous écrivions des trucs, juste comme ça. Même avant ARTPOP, avec Born This Way, après Born This Way, elle est comme, elle écrit et je fais les morceaux. Donc je lui envoie des trucs, ou Nick le fait, ou c’est elle qui nous en envoie. Donc il y a toujours des trucs en suspens. ‘The Cure’ n’a pas été écrite pour le film. Définitivement. C’est juste qu’une fois qu’une coupe est pleine, des trucs coulent dans d’autres coupes et tu commences à verser de l’eau dans d’autres coupes, donc peut-être qu’il y a eu une pollinisation croisée d’une chose à l’autre. Mais honnêtement, elle n’a pas été écrite pour le film – c’est juste une bonne chanson. »

 

« C’est sûrement de ma faute, car c’est moi qui produisait. C’est surement plus à cause de la production que de la chanson en elle-même, pour être honnête, car la manière dont c’est venu a été ‘Yo, nous voulons faire quelque chose de nouveau à Coachella’. Et j’ai dit ‘Vous pensez quoi de cette chanson ?’ ‘The Cure’ est l’une de mes chansons préférées parmi celles que j’ai fait avec elle. J’adore cette chanson. Je trouve qu’elle est folle. C’est une chanson géniale. Le message est superbe. La musique est superbe et j’adore sa voix dessus. Elle était prévue pour être un single indépendant pour Coachella et pour faire quelque chose de nouveau et les gens sont juste tombés amoureux d’elle. »

 
« LG6 » ( ????) : Bien sûr, nous ne pouvions pas laisser passer une interview avec l’un des collaborateurs les plus fréquents et fidèles à Gaga sans lui parler de son sixième album studio à la longue gestation. Après tout, d’après les rumeurs sur Internet, il travaille avec elle sur le très attendu LP. Alors, quel est le scoop ? Bien, laissons-le s’expliquer.
 

« En fait je ne travaille pas sur LG6. J’ai passé mon tour pour celui-là. Mais je l’ai entendu. Ce n’est pas mon rôle de le partager avec vous, mais ce que je peux vous dire c’est que, comme tout ce qu’elle fait, c’est génial. J’ai hâte qu’elle le sorte. Je trouve qu’il est vraiment bon. »

Que pensez-vous de ses déclarations ?

Un commentaire on “DJ White Shadow s’exprime sur LG6 !”

  1. Je ne le vois pas dire le contraire depuis le temps qu’elle le fait bosser ^^
    Bon même s’il n’en a ptêtre pas besoin.

    Ce que je retiens surtout c’est qu’il l’a entendu, ça sous-entend que l’album est prêt ou presque… Or le temps commence à être long !

    Je précise qu’elle ne nous doit rien bien sûr, mais depuis le temps que l’album est teasé ce serait bien qu’il y ait du mouvement (autre qu’un leak, intentionnel ou non).

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