11 Jan 2020

Lady Gaga interviewée par Oprah Winfrey


La très célèbre animatrice et productrice américaine Oprah Winfrey a débuté il y a quelques jours une tournée de 9 dates aux Etats-Unis. Appelée « Oprah’s 2020 Vision: Your Life in Focus », celle-ci met en lumière différentes célébrités interviewées par Oprah, dont Michelle Obama ou encore Jennifer Lopez. Cependant, c’est Lady Gaga qui fut la première à prendre place aux côtés de Winfrey le 4 janvier dernier. Dans une conversation tournant autour de la santé mentale, les deux femmes se sont livrées à une interview pleine d’émotion et de vulnérabilité où la chanteuse revient sur ses traumatismes, ses souffrances et les diverses façons dont elle essaie de guérir aujourd’hui.

Découvrez la vidéo ci-dessous ainsi que la traduction de passages de l’interview :

Trigger Warning : Dans cette interview il est notamment sujet de viol et d’auto-mutilation.


Lire des citations (VF)
La création du personnage Lady Gaga:

Lorsque j’étais jeune, au lycée, j’ai traversé beaucoup d’épreuves. J’ai été harcelée, je ne m’aimais pas, et on se moquait de moi. (…) Je me sentais isolée et perdue. J’ai abandonné la fac pour suivre mes rêves de chanson, car c’est ce que je voulais, et c’est en créant Gaga que j’ai pu me créer mon superhéro. C’était une vision de ce que je voulais être. Je voulais avoir confiance en moi, je voulais être pleine de compassion pour moi-même. Je voulais être pleine de compassion pour les autres. Et je voulais partager mon histoire et ma vision du monde, avec le monde.

Gaga ajoute ensuite que ce personnage est devenu une autre façette d’elle, que les deux ont fusionné.


Sa tendance à miser sur le choc pendant sa carrière :

Je pense que j’aimais bien déconcerter les gens pour qu’ils écoutent ma musique, et qu’il y ait une sorte de confusion, de « qui c’est cette femme ? » Je ne sais pas, comme s’ils regardaient un désastre ambulant, vous voyez? Mais en vérité, ça faisait partie de ma forme d’art : comment pouvais-je inciter les gens à me voir, à me regarder, à m’écouter et à créer du lien au niveau personnel ? Même si cela semblait superficiel pour beaucoup de gens je pense. Ça a changé depuis parce que, premièrement, ce n’est plus choquant d’avoir des cheveux rose. Et deuxièmement, je pense que la chose la plus choquante que je puisse faire est d’être complètement vulnérable et honnête avec vous sur ma vie, sur ce que j’ai traversé, sur les épreuves que j’ai subies, et partager ça avec le monde afin d’aider d’autres personnes en souffrance.


Son traumatisme après avoir été violée + la fibromyalgie :

J’ai été violée à répétition lorsque j’avais 19 ans, et j’ai développé un stress post-traumatique, suite à ce viol et au fait de ne pas traiter ce traumatisme. Je n’avais personne pour m’aider. Je n’avais pas de thérapeute. Je n’avais pas de psychiatre. Je n’avais aucun docteur pour m’aider à traverser ça. D’un coup, je suis juste devenue une star, et je faisais le tour du monde, de chambre d’hôtel à garage à limousine à la scène. Et je ne m’en suis jamais occupée. Puis d’un seul coup, j’ai commencé à ressentir cette immense, intense douleur dans mon corps tout entier, qui était en fait la reproduction de ce que j’ai ressenti après le viol.

(OPRAH: Tu as été violée par quelqu’un que tu connaissais ?)

J’ai été violée par quelqu’un que je connaissais. A répétition. Et c’était une réponse au traumatisme. Donc quand tu m’as demandé ce qu’était la fibromyalgie, ce que j’aimerais souligner, c’est que beaucoup de gens ne savent pas ce que c’est, et il faut que nous nous réunissions pour le comprendre. Et c’est comme ça qu’on avancera. Il y a un aspect neuropsychique, et il y a aussi un aspect immunitaire, car il y a possibilité pour que le système immunitaire ait quelque chose à voir avec la fibromyalgie, ou la réponse aux traumatismes, ou les douleurs neuropathiques, peu importe comment on l’appelle. Et il existe aussi des similarités entre cette maladie et les maladies auto-immunes, mais la fibromyalgie n’est pas une maladie auto-immune.
Donc ce que à quoi je m’engage aujourd’hui, avec vous, c’est que, nous sommes en 2020 et sur toute la prochaine décennie, et peut-être plus longtemps, je réunirai les meilleurs scientifiques, docteurs, psychiatres, mathématiciens, chercheurs et professeurs dans la même pièce, et nous allons parler de chaque problème un par un, et nous allons résoudre cette crise de santé mentale.


L’auto-mutilation :

Je m’auto-mutilais. Selon moi, l’auto-mutilation peut arriver pour différentes raisons. Je me jetais aussi contre les murs, je me faisais des choses horribles quand j’étais en souffrance. Et la vérité selon moi, c’est qu’il y a deux raisons à l’auto-mutilation. C’est ma propre expertise, je parle juste de mon expérience. La première est que pendant juste une demi-seconde, en se coupant, on apaise l’autre douleur que l’on ressent. Parce qu’on est en souffrance ailleurs. Mais ensuite, ce qu’il se passe est qu’on voit le sang, et tout devient chaotique, puis l’on devient de plus en plus hors de contrôle, et ça n’aide pas du tout, de quelque manière que ce soit, ça ne fait qu’empirer le chaos. Ca ne fait que prolonger l’état névrosé dans lequel on est, au lieu de le raccourcir. Une autre raison de l’auto-mutilation est que les gens veulent le montrer. Ma mère et moi le disons toujours à la Born This Way Foundation : dis-le moi. Ne me le montre pas. Parfois, je me coupais pour ne plus ressentir l’autre douleur, et d’autres fois, je me coupais car je voulais montrer aux gens à quel point je souffrais, leur montrer que j’avais besoin d’aide.


Les médicaments pour traiter les problèmes mentaux :

Je dois en parler, je sais que c’est controversé de bien des façons, mais les médicaments m’ont vraiment aidée. Je pense que beaucoup de gens ont peur des traitements médicamenteux pour leurs cerveaux, pour les aider. Et je veux vraiment effacer la marque d’infamie qui entoure ce sujet, car j’en peux plus de le redire encore et encore et encore et encore. Au passage, si votre médecin traitant vous prescrit des anti-dépresseurs, ce n’est pas normal. Votre médecin traitant devrait vous envoyer vers un psychiatre, qui est expert dans le domaine des médicaments pour le cerveau. Ce qui me préoccupe beaucoup dans ce domaine, et ce pourquoi je veux travailler encore plus en profondeur sur ce problème, c’est que beaucoup n’ont pas accès à ces choses, ni l’argent pour y avoir accès. Et je veux avoir l’argent pour ça, je veux réunir les meilleurs docteurs du monde, et je veux qu’on comprenne le cerveau et qu’on soit tous sur la même page, pour que la génération future n’ait pas à se préoccuper de ça autant que nous en ce moment. La santé mentale est une crise.

(OPRAH: Donc les médicaments t’ont aidée ?)

Les médicaments m’ont incroyablement aidée. Je prends un anti-psychotique, je suis dans les 1.4% de gens qui en prennent

(OPRAH: Et si tu n’en prenais pas, que se passerait-il ? Comment serait ta vie ?)

Je perdrais contrôle très fréquemment, et j’aurais des spasmes dans mon sommeil.


L’acceptation radicale

J’ai eu besoin d’un verre de vin quand ils m’ont dit ça. Je me souviens que j’étais assise avec mon docteur, Andy, et il me dit : « vous devez radicalement accepter que vous aurez mal tous les jours. » Et je me suis dit, tu te fous de moi ? C’est comme ça que je vais guérir, en acceptant que je vais me sentir horrible tout le temps ? En souffrance constante de la tête aux pieds ? Et il m’a dit, « Vous devez radicalement l’accepter ». Et vous savez quoi ? Ca a mis du temps, mais c’est ce que j’ai fait. Et vous savez ce qu’il s’est passé ? Doucement, la douleur a commencé à se dissiper. Un peu, et encore un peu, et encore un peu. Et au bout d’un moment, je pouvais fonctionner. Parce que j’étais sur le canapé Oprah, j’étais allongée, je ne pouvais plus bouger. À un moment, les docteurs venaient pour essayer de juste me faire bouger, j’ai eu un épisode psychotique. Et l’acceptation radicale a été la clé, ainsi qu’être ouverte à la prise de médicaments, et à parler de mon traumatisme. Et c’est l’une des choses les plus dures à laquelle un être humain puisse faire face. C’est beaucoup plus facile de rentrer chez soi, de boire une bouteille de vin, ou deux, ou trois, non? De tout enterrer.


La recherche de l’impact plutôt que de la célébrité :

Je veux avoir un impact, c’est ce que j’ai toujours voulu. Je pensais que c’était juste à travers la musique, je rêvais de devenir une actrice aussi. Puis j’ai vraiment eu un éveil spirituel (…) En vérité, une fois que je suis devenue célèbre je me suis dit, je veux continuer à faire de la musique et à jouer dans des films, mais je veux aider les gens. Ces gens qui viennent à mes spectacles, je ne veux pas juste prendre votre argent et chanter pour vous, je veux vous aider à changer votre vie. (…) Lorsque je parle à Dieu, je lui demande, dis-moi ce que je dois faire. Car je suis sur une plateforme, et je veux faire les choses biens, donc dis-moi ce que je dois dire, dis-moi comment le dire, et aide-moi à trouver le chemin. Et si tu me montres ce chemin, je le suivrai. Et tu sais quoi, Oprah ? Regarde où ce chemin m’a menée, je suis assise à tes côtés.


Le moment où elle a souffert d’un épisode psychotique :

J’ai eu un épisode psychotique, je vais vous expliquer ce qu’il s’est passé. Voilà mon cerveau, mon centre. J’ai été touchée brusquement par un élément déclencheur, une déposition judiciaire. Et là cette partie de mon cerveau, celle où l’on reste centrée et on n’est pas dissocié, cette partie elle a fait ça (geste de levier qui se rabat). Elle a claqué. Mon corps entier a commencé à picoter, j’ai commencé à pleurer – j’étais dans un hôpital. C’est très très difficile de décrire ce que ça fait, en premier lieu tu as des fourmis partout, de la tête aux pieds, puis ensuite tu ne ressens plus rien. Mais ce qu’il se passe est que le cerveau dit : « C’en est assez. Je ne veux plus penser à ça, je ne veux plus que tu ressentes ça. » Boom. Tu deviens déconnecté de la réalité comme nous la connaissons, tu n’as aucune idée de ce qu’il se passe autour de toi. Tout va bien, sauf que tu es dans un état traumatique. Je me souviens arriver à l’hôpital et crier : « pourquoi personne ne panique ? Pourquoi vous ne paniquez pas ? » Puis ils ont fait venir un psychiatre dans ma chambre et, alors que j’étais en souffrance de la tête aux pieds, je lui dis : « Vous pouvez faire venir un vrai docteur ? » Il me répond « Bonjour, ravi de vous rencontrer » et il s’asseoit. Je lui disais « J’ai besoin de médicaments, je ne me sens pas bien, je ne sens plus mes jambes, aidez-moi. » Puis il m’a juste dit de lui expliquer ce qu’il s’était passé aujourd’hui, et j’étais tellement agacée. Mais je vous raconte cette histoire car même moi, qui ai fondé la Born This Way Foundation avec ma mère, j’étais agacée qu’ils fassent venir un psychiatre pour m’aider. J’étais à ce point déconnectée. J’étais complètement séparée du monde. Une fois qu’on a commencé à parler, il a compris ce qu’il m’était arrivé, puis m’a prescrit des médicaments, que j’ai pris à contre-coeur. Mais il est devenu mon psychiatre, a regroupé une équipe pour moi, et je suis partie dans un endroit où je me rends toujours parfois pour me ressourcer. Ils ont pris soin de moi et on a tout remis dans les bonnes cases. Maintenant je prends une quantité peu orthodoxe de médicaments, mais ils m’ont sauvé la vie et je suis très reconnaissante.


La période durant laquelle elle ne se connaissait plus :

Je suis arrivée à un point où je ne savais plus qui j’étais, donc je me suis écroulée, mon cerveau s’est coupé. Mais une fois que j’ai réappris à me connaître, j’ai pu rallumer tous les boutons.

(OPRAH: Pourquoi tu ne te connaissais plus ? Est-ce parce que tu as tant donné aux little monsters, à tes fans, au monde, à ton travail ?)

Je ne m’arrêtais jamais de bouger. Je bougeais, je bougeais, je travaillais, je travaillais, je dansais malgré des douleurs insupportables. (…) J’étais en tournée, à danser malgré des douleurs insurmontables. Je n’avais pas de traitement approprié, et je ne suivais aucune thérapie.

(OPRAH: Et qu’est-ce que tu te disais ?)

J’avais peur de mourir.

OPRAH: Donc tu performais sur scène devant des milliers et des milliers de personnes tout autour du monde, et chaque soir, en allant au lit, tu pensais que tu allais mourir.

Oui.

(OPRAH: Tu as vécu combien de temps comme ça ?)

Je dirais que j’ai vécu comme ça pendant environ 5 ans.

(OPRAH: C’est tellement triste.)

(Gaga pleure à ce moment) Et j’accepte radicalement ces cinq années, car elles ont fait de moi ce que je suis.


Le manque de soutien de la part de l’industrie après son viol :

Dans une industrie où tout le monde a quelque chose sur tout le monde, personne ne veut t’aider. Personne ne voulait m’aider à attaquer cette personne, à la mettre là où elle devrait être, c’est à dire en prison. Et je n’en ai pas honte. Mais avec tout le mouvement Me Too, j’ai fait la décision personnelle de ne pas dire de qui il s’agit, car je choisis de ne pas le revivre. C’est mon choix personnel, et j’espère que le monde le respecte.


Son traitement médicamenteux :
Gaga explique qu’elle a un traitement quotidien, et que celui-ci est constitué de beaucoup de médicaments.

Si je sortais ma boîte à médicaments là, elle ferait le bruit d’un hochet, un hochet pour bébé (rires). Je veux pas en rire, c’est juste que c’est un peu marrant (rires). Mais je suis en meilleure santé que je ne l’ai jamais été de toute ma vie.

(OPRAH: Ton traitement n’affecte pas ton processus créatif ?)

Il n’a aucun impact sur mon processus créatif, je ne prends aucun médicament qui l’affecte.

(OPRAH : Donc tu ne prends aucun anti-douleur ?)

Je ne prends aucun narcotique, aucun anti-douleur. Si j’appelle mon docteur car j’ai très mal, que je lui dis, « j’ai besoin que la douleur s’en aille, c’est trop, ça fait 11 jours… », il me dit : « Tu peux aller à l’hôpital et leur demander des anti-douleurs, mais je leur dirai non, alors ce qu’ils te donneront, tu l’as déjà dans ton sac. Donc va juste fouiller dans ton sac et prends tes médicaments, et vis ta douleur dans l’intimité de ta maison. » Il ne me dit pas ça pour être méchant, mais c’est comme ça que je suis en sécurité, vous voyez ? C’est comme ça aussi que je veux protéger le monde. Je ne veux pas que les gens qui souffrent prennent des anti-douleurs, ce n’est pas comme ça que ça marche. Les gens deviendront accro.

(OPRAH: Je veux juste clarifier, car je ne veux pas que les gens partent aujourd’hui en disant « oh là là elle est droguée ». Je veux que ce soit très clair. Tu prends des anti-dépresseurs ?)

Je prends des anti-dépresseurs, je prends un médicament qui s’appelle Methocarbamol, et je prends un anti-psychotique qui s’appelle Olanzapine, puis quelques uns pour le stress.
Mais je veux être très prudente quand je dis tout ça dans la sphère public. Ce n’est pas pareil pour tout le monde. Je veux être très claire, si vous pensez avoir besoin d’aide, vous devez aller voir un psychiatre, et avoir un vrai diagnostic par ce psychiatre afin qu’il puisse vous donner l’aide dont vous avez vraiment besoin. Ce que je prends ne correspond pas forcément à ce que vous avez besoin de prendre.


Ce qu’elle fait pour son bien-être en plus des médicaments :

Je fais de la méditation transcendentale, et je sens que ça ne va pas quand je ne le fais pas, c’est mieux que je le fasse. Parfois j’ai très mal, je médite et ça se dissipe, c’est incroyable. Je fais du sport tous les jours aussi, mais je fais attention à écouter mon corps. Si j’ai très mal et que je suis très stressée, je ne ferai peut-être pas d’exercices intenses, ou ne pas faire de sport du tout. J’écoute mon corps et j’écoute ce qu’il me dit. Je suis une thérapie verbale, et une thérapie comportementale dialectique. Je fais aussi beaucoup de choses comme l’action opposée. Par exemple, si tu te sens vraiment déprimé(e), que tu es à la maison depuis 7 jours et que tu n’arrives pas à sortir, fais l’action opposée. Que quelqu’un t’invite à aller quelque part, ou appelle un ami pour jouer du poker, lève-toi, prends ta voiture et vas-y. L’action opposée. C’est quelque chose que je fais tout le temps.


Son prochain album :

(OPRAH: Quand va commencer le processus de création de ton prochain album, LG6 ?)
Ca fait des années [qu’il a commencé]. (…) Ne vous inquiétez pas. On parle de santé mentale, mais je vais quand même faire de la musique. Ne vous inquiétez pas.


Ses conseils pour avancer petit à petit :

Sois juste un tout petit peu plus courageux/se chaque jour. Si tu as l’impression que tu ne peux pas faire quelque chose, alors fais-en une petite partie. Juste un tout petit peu. Je te promets qu’avant même que tu ne le saches, ce sera un énorme pas de géant de courage, et c’est incroyable. Ca peut être quelque chose de petit. Personnellement, quand je ne me sens pas bien et que j’ai une journée de repos, je n’ai rien à faire mais je ne me sens pas bien, alors je vais simplement, par exemple, prendre un bain, puis me masser le corps à l’huile de CBD, puis aller devant le miroir, puis me coiffer, me maquiller, m’habiller… ce sont aussi des choses qu’on apprend en thérapie comportementale dialectique. Si tu ne te sens pas bien, que ce soit ton corps ou ton esprit, il faut juste continuer d’avancer. Tu dois continuer d’avancer. Même si tu ne peux aller que jusqu’au bain et ne vas pas jusqu’au miroir, au moins tu as fait quelque chose.


Traduction : Nattie – Gagavision.net


Vos avis sur cette interview Monsters ?

4 commentaires on “Lady Gaga interviewée par Oprah Winfrey”

  1. Très intéressant. Elles prennent le temps d’approfondir les problèmes de santé mentale de Gaga qui sont beaucoup plus complexes que ce que j’imaginais.
    Elle a tellement donné en tant qu’artiste ces 10 dernières années qu’elle n’a pas toujours pris le temps de se poser et de prendre soin d’elle et surtout de ses traumatismes.
    Son message est clair: la santé mentale doit être traitée avec autant de précautions que le physique. Pour cela consulter des spécialistes qualifiés (psychiatres…)
    et s’entourer de personnes bienveillantes.
    En tout cas même si elle aura toujours des hauts et des bas, elle va beaucoup mieux et son message tout au long de l’entretien est positif.

  2. Bonjour a vous gaga vision. Petite question concernant le prochain titre de gaga. Avez vous des sources fiables au sujet du nouveau single intitulé « Stupid Love » qui devrait sortir prochainement ?
    Merci pour votre réponse par avance.

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