08 Déc 2017

A STAR IS BORN : Itw de Bradley Cooper


C’est dans 5 mois seulement que sortira « A Star Is Born », le film produit par Bradley Cooper dans lequel il donnera la réplique (et le micro !) à Lady Gaga. Si seules les photos de tournage nous avaient donné un aperçu du film jusqu’ici, il semblerait que la machine promotionnelle se mette doucement en marche ! En effet, Bradley Cooper vient d’accorder une interview à Entertainment Weekly, où il dévoile des éléments exclusifs sur son film en plus de parler de sa co-star. Deux photos promotionnelles ont également été publiées ! Découvrez-les ci-dessous, accompagnées de la traduction de l’interview :

Lire l'interview de Bradley Cooper (FR)

ENTERTAINMENT WEEKLY : Je suis curieux de savoir comment vous avez, en tant que réalisateur, présenté l’histoire différemment de ce que les gens ont vu dans les précédentes versions ?
BRADLEY COOPER : La seule raison pour laquelle on réalise un film est si on a un point de vue, une raison pour laquelle on est sensé le faire. Croyez-moi, si vous m’aviez dit que pour moi ce serait A Starn Is Born, je vous aurais dit que ce n’est pas possible, que c’est une idée folle. Mais, pour une raison que j’ignore, cette histoire m’a vraiment ému, quelque part au fond de moi. Tout vient de cette histoire d’amour brisée, et il n’y a pas de meilleure manière d’exprimer ça que le chant, parce qu’on ne peut se cacher nulle part lorsqu’on chante. Tout votre corps est électrifié… il y avait quelque chose qui me rongeait sans arrêt, et ça a été le déclencheur initial d’une passion… puis j’ai regardé les autres versions, chacune a ses mérites, et je voulais faire en sorte que ce film leur rende hommage, qu’elles soient présentes et honorées au travers d’une autre incarnation, tout en étant en même temps un film très personnel qui a sa propre vie.
 
J’ai lu le synopsis qui a été officiellement dévoilé, mais j’aimerais que vous me disiez avec vos propres mots, et en détails, de quoi parle vraiment le film. Qui sont ces personnages en tant que personnes, qu’est-ce qui les lie, quelle est la dynamique de leur relation ?
Nous explorons ce qu’est l’amour inconditionnel, la difficulté d’aimer quelqu’un dans ce monde, et ce que cela demande ; ce sont les choses qui m’intéressaient. J’étais aussi très intéressé par le personnage d’Ally qui est un peu différent des autres versions. Ce n’est pas une ingénue ; elle n’est pas une personne innocente. Nous nous demandons : qu’est-ce qui se passe lorsqu’on a 30 ans et qu’on réalise qu’on ne va pas y arriver ? Et que se passe-t-il lorsque cette idée se glisse dans un cerveau artistique, mais qu’ensuite on rencontre quelqu’un qui nous inspire à nous échapper de cette pensée et qui adopte ce qui nous émeut [créativement].
Nous parlons aussi du sentiment d’abandon – lorsqu’on donne trop dans une relation mais pas assez pour soi-même – comment cela affecte notre habilité à être complétement présent pour quelqu’un d’autre, et pour soi-même. Je voulais explorer les réalités de ce que signifie aimer un autre être humain et ce que cela demande.
 
Diriez-vous que le film a une tonalité plus sombre que les précédentes adaptations ?
J’espère qu’il est authentique, plus que tout, qu’il est sombre, amusant, drôle, et qu’il reflète ce qu’est la vie. Il est festif, parle d’accomplir ses rêves, et déchirant.
 
Gaga a composé la plupart des musiques, n’est-ce pas ? Avec quels autres producteurs ou compositeurs avez-vous travaillé ?
Nous avons eu beaucoup de compositeurs géniaux : Lukas Nelson & Promise of the Real, qui est dans le groupe de Jackson [NdT : personnage joué par Bradley Cooper], a beaucoup participé à l’écriture de la musique. J’ai écrit la musique, Stefani en a écrit beaucoup, Jason Isbell a écrit une merveilleuse chanson, et aussi beaucoup de grands compositeurs de Nashville. Mark Ronson aussi. Nous sommes honorés d’avoir eu de tels compositeurs sur le film, toute la musique est originale, et tout est chanté et enregistré en direct. On ne chante pas en playback, ce qui était terrifiant, mais c’est la clef du film ! Ça fait toute la différence. Stefani était catégorique à ce sujet, elle m’a dit : « Nous devons tout enregistrer en direct, » et je suis ravi qu’elle l’ait fait car c’est le jour et la nuit.
 
Comme La La Land et Les Misérables, beaucoup de chansons ont été enregistrées en direct sur le plateau. Pourquoi avez-vous décidé de faire ça et comment pensez-vous que cela améliore le film et les performances, l’alchimie entre vous lors de ces performances ?
En fait, j’ai vraiment sauté sur la scène de vrais festivals. J’ai sauté sur la scène du Stagecoach Festival, et sur la Scène Pyramide à Glastonbury devant 90.000 personnes, ce qui était incroyable. Si vous ne croyez pas que je joue vraiment ce mec, Jackson Maine, qui est un véritable musicien, alors le film ne fonctionne pas.
 
J’ai entendu dire qu’il y a de tout, du rock, de la country, de la dance, quels genres de musique allons-nous entendre dans ces chansons ?
L’ascension d’Ally a un arc musical. Pour la musique de Jackson, [Stefani] m’a donné l’inspiration, elle m’a juste dit : « Travaille, et ensuite tu trouveras quel genre de musicien il est, » et c’est ce qui s’est passé. J’avais le luxe du temps. J’ai passé deux ans et demi à préparer le film, je suis allé voir et j’ai travaillé avec tellement de gens, et j’avais un incroyable coach vocal – Roger Love – et de grands musiciens pour m’aider, et au final le personnage de Jackson a commencé à se développer tout seul. Si j’avais eu une année de plus, cela aurait été complétement rock, mais là c’est une sorte d’hybride.
 
Donc vous dites être assez à l’aise pour faire une tournée avec tout ça ?
[Rires] Ca serait incroyable. C’était une expérience incroyable de performer sur la scène Pyramide – malheureusement nous n’avons pas pu jouer la musique sur leur sono car la musique aurait fuité, mais les cinq premiers rangs pouvaient m’entendre crier dans le micro.
 
Comment se passe la dynamique lorsqu’on chante face à quelqu’un qui a passé sa vie entière à perfectionner son art de musicienne ?
C’est une preuve de sa générosité en tant qu’artiste. Elle m’a mis très à l’aise, dès le début. Lorsque je l’ai rencontré la première fois pour parler du rôle, je lui ai demandé si on pouvait chanter une chanson folk ensemble, car s’il n’y avait aucune alchimie ou si nous ne pouvions pas chanter ensemble, cela ne marcherait pas, mais elle s’est assise et m’a mis à l’aise, et à partir de ce moment ça a fonctionné. J’avais le bénéfice de la préparation. Lorsque nous avons commencé à tourner… d’une certaine manière j’étais capable de me cacher dans mon personnage, alors je n’ai jamais eu à me confronter à la réalité et à me demander « Es-tu cinglé de monter sur scène avec Lady Gaga ? » Cela ne m’est jamais vraiment passé dans la tête, Dieu merci !
 
Y’a-t-il une chanson remarquable ou une dont vous êtes particulièrement fier, à laquelle elle a contribué ?
Il y a un moment très spécial où Jackson fait monter Ally sur scène pour la première fois. Ils chantent une chanson que Stefani a écrite avec Mark Ronson et qui s’appelle « The Shallow ». La chanson que Jason Isbell a écrite pour Jackson est devenue la base, l’épée grâce à laquelle la musique est sortie de moi. Il me l’a faite envoyer tôt par Dave Cobb, qui est un producteur de Nashville avec lequel j’ai travaillé et qui est fantastique – spécialement dans la création de l’esthétique des instruments de Jackson.
 
Comment les chansons s’adaptent-elles au film ? Je suis curieux de savoir quelle histoire vous essayez de raconter à travers la musique, que ce soit dans les paroles, ou dans la manière dont elle complète le personnage ? Y’a-t-il un fil conducteur ?
La musique fait partie intégrante de l’histoire. Même les paroles et les moments où arrivent les chansons dans le film – tout a à voir avec l’histoire. C’est une artère majeure du film.
 
Diriez-vous que vous montrez tous les deux à vos fans des facettes différentes de vos carrières respectives ?
J’espère que [le public] verra les personnages en tant qu’Ally et Jackson. Il y a toujours eu un élément transcendant à la tradition de A Star Is Born, que ce soit Judy Garland, Barbra Streisand, ou Lady Gaga qui joue le rôle. Dans ce sens, vous serez soufflé par ce que Stefani a créé.

Traduction : Christelle @Gagavision.net ©

Que pensez-vous de ce nouvel aperçu du film ? Avez-vous hâte de le voir ?

4 commentaires on “A STAR IS BORN : Itw de Bradley Cooper”

  1. Merci pour la traduction , vraiment content que warner bros est avancé la sortie du film ! Si j’ai bien compris on a deja le nom d’une des chansons du film the shallow . J’espère que comment il le dit les chansons seront vraiment hybrides et pas seulement country jazzy ou folk…

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