04 Sep 2017

Lady Gaga pour V Magazine

Lady Gaga et V Magazine : une grande histoire ! La chanteuse est de nouveau en couverture du prochain numéro du magazine du mode, celui de Septembre : pour l’occasion nous découvrons un nouveau shoot signé Hedi Slimane, photographe responsable des photos de « The Fame Monster », ainsi qu’une nouvelle interview ! Découvrez tout ceci sans plus attendre :

Scans

Photoshoot

Lire la traduction de l'interview
“Je vois sans arrêt cette fille. C’est dans un rêve. Dans ce rêve, je joue dans un amphithéâtre, en extérieur, et derrière les sièges il y a un espace – ce sont les places les moins chères. C’est là que se tient cette fille, vêtue d’un sweat Hanes et du jeans de sa mère retroussé sur les chevilles. Elle a trois enfants, deux courent autour d’elle. Elle tient une cigarette, et un verre de Pinot Gris. Elle porte beaucoup de bijoux, la plupart sont faux, mais elle a aussi un objet de famille. Cette fille chante chaque mot et elle se dit ‘Mais comment est-ce possible que Lady Gaga comprenne ce que je ressens ?’ Cette fille, c’est moi. Elle est celle pour qui j’écris. Avec Joanne, je voulais toucher les gens, je voulais rassembler toutes les parties de ce pays avec cet album. » Lady Gaga
 
En tant que lectrice d’un « profil de célébrité », je veux la crasse, les rumeurs. Je veux savoir ce qui fait tiquer quelqu’un. Je veux fouiller profondément et aller au cœur de qui ils sont. Lorsque l’opportunité d’interviewer Lady Gaga s’est présentée, j’étais curieuse de connaitre la source de son dynamisme. D’où venaient toute cette énergie, cet enthousiasme et cette ambition ?
 
J’ai passé mon enfance à New York sous le règne d’Andy Warhol, alors je sais deux ou trois choses au sujet des superstars. Warhol aurait adoré Gaga. Si elle avait été dans le milieu dans les années 80, Andy serait sorti avec elle tous les soirs, heureux de l’emmener dans des dîners, des événements artistiques – quelqu’un avec qui voyager et passer du temps. Il aurait peint son portrait et aurait collaboré sur des projets avec elle. Tous les deux catholiques, créatifs, ambitieux, ni mauvais ou grandioses – tous deux solitaires et désirant voir la planète, l’explorer et saisir le monde. Il aurait été plein d’admiration pour elle.
 
Il y a toujours un bourdonnement d’excitation autour de Gaga, et lorsque je mentionne le fait que je vais l’interviewer, tout le monde, de ma fille de 21 ans à mes amis d’âge mûr, sait instantanément qui elle est. Même où je vis – au nord de New York, dans le Comté de Schuyler, où les stations de radio habituelles sont réglées sur la country – la voix immédiatement identifiable de Gaga passe chez Walmart. Les gens que je connais ne l’écoute peut-être pas, mais tout le monde sait assurément qui elle est. Comment est-ce arrivé ? Gaga a à peine plus de 30 ans et le monde est devenu un endroit séparé en petites catégories d’intérêt personnel. Elle s’est, en 10 courtes années, apparemment fondue dans la conscience générale. Et alors qu’elle se prépare pour sa tournée Joanne World Tour qui aura lieu d’août à décembre pour soutenir son album du même nom qu’elle a sorti il y a presque un an, Gaga est plus que jamais en première ligne de la pop musique.
 
La préparation de notre rencontre est complexe et étourdissante. Les jours précédant l’interview, je reçois de nombreux appels : un jour l’interview doit avoir lieu le 22, puis le 23, et finalement le 24. L’heure convenue est le matin, puis l’après-midi, et le jour-même, la séance est décalée du matin à l’après-midi, à 17 heures, puis 18, etc. Lorsque je reçois enfin l’appel m’invitant à me rendre sur le plateau, on me met en garde en même temps que l’interview sera encore repoussée. L’un des assistants de Gaga me dit qu’elle a décidé de filmer une petite vidéo pour l’une de ses chansons de Joanne. Je me demande, après toute une journée sur le plateau – fatigante au possible ! – quelle Gaga vais-je rencontrer ?
 
Ceux qui ont atteint ce degré de succès sont souvent passés en mode zombie, figés dans un espace réservé à ceux qui habitent un monde glacé de flashs et d’ assistants, incapables de faire confiance à quiconque ne fait pas partie de leurs connaissances célèbres « d’égale importance » ou de leur entourage immédiat – Relations Publiques, sociétés qui informent la presse des heures de départ et d’arrivée de leurs vols, assistants, secrétaires, stylistes, personnes autour desquelles elles peuvent se comporter de manière naturelle. Ce sont leurs amis, tous rémunérés. Ils ont été suivis, photographiés, calomniés, méprisés, démolis, et ils ont dû développer une armure d’acier. Ils sont dans une bulle.
 
Même lorsque je me suis rendue au domicile de célébrités majeures pour des interviews, la personne n’y portait souvent aucun intérêt, et peut être aucun talent à se montrer autrement que comme une star inhumaine qui avait bien répété. Une fois que le public a arraché la coquille, on dirait qu’il n’y a plus rien à l’intérieur.
 
Lorsque j’arrive au studio, il y a pléthore de gens : gardes du corps, chauffeurs, employés du studio. Puis il y a un jardin secret d’employés du magazine, et au-delà, entourant l’autel du temple, se trouvent les types de la lumière et du son, le photographe, et les stylistes – et Lady Gaga au centre de tout cela, le noyau autour de qui tournent un million d’atomes frénétiques, pour toujours en orbite, tenus fermement par une force gravitationnelle mystérieuse. Elle tient une guitare et la gratte avec désinvolture, incapable de trouver le Fa. Pendant ce temps, elle est chouchoutée par les maquilleurs et les stylistes faisant divers ajustements aux vêtements qu’elle porte.
 
La voici, Lady Gaga, la star hors du commun, incroyablement petite et brillamment belle alors qu’elle me sourit et me dit bonjour de la main. Elle possède plus de 200 millions de dollars et a rencontré, semble-t-il, tout le monde sur la planète. Et pourtant, à ce moment, dans son jeans déchiré, t-shirt blanc, et bottes de cowboy, elle semble être n’importe qui. Bien sûr, c’est une illusion, car elle est tout le contraire. Même dépourvue d’un lourd maquillage, de chaussures énormes, et de costumes, même après une journée de 12 heures de ce qui a dû être un travail difficile et sans fin, elle est enveloppée de sa propre magie étincelante.
 
Je m’attends à quelqu’un de férocement ambitieux, un chef suprême irascible, une force de la nature qui doit réussir et avoir du succès avec une telle intensité qu’on peut le ressentir à distance. Mais de derrière les lumières et le matériel, alors que je regarde ce qu’il se passe, la Gaga devant moi semble presque ignorer avec insouciance la frénésie qui l’entoure. Elle est juste assise là, enfantine et fragile. Un homme accorde sa guitare et lui rend. L’un des seins de Gaga est exposé, pressé contre le dos de la guitare. Elle est belle d’une manière mélancolique. Et alors qu’on ne peut pas nier que son talent vocal l’a propulsée dans les hauteurs qu’elle a atteintes, c’est cette qualité mystérieuse, celle contre laquelle nous mourons tous d’envie de nous frotter, qui a fourni le carburant pour son décollage vers les limites extérieures de la célébrité.
 
Elle se lance dans une chanson. Elle vient de son album le plus récent, Joanne, qui est vaguement… country et western. C’est très plaisant : les accords simples, le chant triste, plaintif. Elle a clairement expérimenté une tristesse sincère et cela ressort dans sa manière de chanter. Je suis généralement consternée devant l’émotion « artistique » bidon, mais je ne ressens pas cela du tout. Je suis assise sur un tabouret de bar, je regarde – et j’attends.
 
Les heures passent. J’erre dans les autres pièces. Son assistant et son manager m’ont fait patienter. Ils m’ont procuré du champagne pour me faire tenir et ont commandé une bouteille de Pinot Gris (ce que j’avais demandé). Mise à part la lumière vacillante de Gaga, on peut sentir, après une si longue journée, que l’énergie dans le studio a commencé à s’estomper comme un feu qui se meurt. Lorsqu’elle a fini, après une décision de dernière minute d’enregistrer une chanson, seule, en acoustique, il est plus de 22 heures. L’équipe disparait. Elle danse dans le studio, attrape un chapeau et des lunettes de soleil pour la photo d’elle et moi dont j’ai tellement besoin pour impressionner mes amis – particulièrement ma fille de 21 ans (le pourcentage de mon statut a beaucoup augmenté grâce à ma rencontre avec elle). Gaga est habillée de façon décontractée, mais elle est pratiquement nue, son short minuscule révèle son derrière rebondi, son t-shirt est coupé tellement haut qu’on voit sa poitrine. J’aimerais être aussi à l’aise avec mon propre corps. J’ai le sentiment que, lorsqu’elle est seule chez elle, elle est probablement nue tout le temps. Le manager de Gaga et moi entrons dans les loges. Nous nous asseyons sur des tabourets de bar face à un miroir, les lumières qui l’entourent sont très vives. Je bois le Pinot Gris, elle prend une bouffée de cigarette aux clous de girofle.
 
« Pour moi, Joanne, pour faire simple, ce sont les histoires classiques de nos vies qui nous aident à retourner vers ce que nous sommes vraiment, peu importe à quel point nous sommes perdus. » Elle se penche en avant, avide de s’expliquer. « On peut toujours retourner vers une perte, ou la douleur d’une perte imminente, ou un combat éprouvant dans notre vie de famille, ou notre enfance. Et quand on retourne là, ça nous ramène à ce que nous étions au début. Et pour moi, c’est de ça que parle cet album. Car après The Fame Monster et les albums suivants, j’ai senti qu’une partie de moi était connectée au public à un niveau humain, et une autre partie à un tout autre niveau, celui que j’ai désiré, une sorte de niveau magique et fantastique. Et maintenant, je veux encore plus de cette connexion. »
 
A cet instant, nous papotons comme de vieilles amies et toutes mes questions sur ce qui la fait tiquer se sont volatilisées. Alors que l’interview progressait, je voulais la protéger. Peut-être que c’est similaire à ce que les gens ont ressenti lorsqu’ils ont rencontré, disons, Audrey Hepburn ou Marilyn Monroe, des femmes qui semblaient fragiles et brisées mais qui étaient, en même temps, extrêmement fortes. C’est aussi le même sentiment que j’avais lorsque j’ai passé du temps avec Andy Warhol. A l’époque, les nuits où je sortais faire les 400 coups avec lui, il y avait fréquemment une haine et une hostilité presque palpables dans les foules qui se réunissaient autour de lui. Ceux d’entre nous qui étaient avec lui faisaient en sorte qu’Andy soit emmené dans une pièce plus calme et plus isolée. Mais Andy ne semblait pas s’en rendre compte. Il en était inconscient, ou peut-être même ravi de cette attention.
 
Bobby, son manager, court chercher un radiocassette – Gaga veut me faire écouter sa chanson sur le Pinot Gris, ce que ses amies et elle boivent tout le temps.
 
« Je veux me connecter avec les gens plus profondément, » me dit-elle. “Et je veux être capable de voir toutes ces autres choses qui m’intéressent, mais doucement et différemment. Joanne parle de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. La sœur de mon père est morte lorsqu’elle avait 19 ans – c’était Joanne, ma tante. Elle était le centre de la douleur de ma famille. En grandissant, je ne comprenais pas d’où venaient les larmes de ma famille. »
 
« Comment est-elle morte ? » je demande.
 
“D’un lupus,” répond Gaga.
 
« Oh. Comme Flannery O’Connor,” dis-je, en référence à l’auteur brillant qui est mort de cette maladie.
 
« C’est une terrible maladie auto-immune. [Joanne] est morte en 1974, mais ils n’avaient aucune idée de la raison de son décès. Ils ne savaient pas ce que c’était. Lorsqu’elle a été vraiment très malade, elle avait des lésions sur les mains, et les docteurs voulaient lui amputer. Elle peignait, et elle faisait de la broderie et du crochet, elle était écrivain et poète. Alors que Joanne s’approchait de la mort, ma grand-mère a dit, ‘Je ne peux laisser ma fille vivre ses derniers instants sur cette terre sans ses mains.’ L’esprit de Joanne est très présent au sein de ma famille. Mon père a un restaurant appelé Joanne, et pour moi, personnellement, cela signifie que je dois vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Culpabilité catholique. Ce sont ces histoires, ces histoires classiques, qui m’ont rendu forte. » La sincérité de Gaga – son ouverture et son enthousiasme – sont touchantes, et apparemment en désaccord avec l’entité exhibitionniste/provocatrice/hors du commun qui peut se produire aux Grammys avec Metallica ou être tête d’affiche à la mi-temps du Super Bowl.
 
« Parlez-moi de vos chevaux, » lui demandé-je à la place, changeant de sujet pour quelque chose que j’ai appris sur Gaga, une passion qui m’a honnêtement surprise.
 
« J’imagine qu’en emménagent en Californie, le soleil m’a fait du bien – j’étais heureuse. Le soleil m’a aidé à garder un optimisme dans ma musique. Et là-bas, j’ai développé une connexion spéciale avec les chevaux. Cela a commencé lorsque mon label m’a offert un cheval pour mon anniversaire : une jument d’Arabie nommée Arabella. Je n’avais jamais pris de cours d’équitation. Je ne savais littéralement pas comment monter à cheval. Mais j’ai attrapé sa crinière et je l’ai montée à cru. » Moi-même fervente cavalière, j’étais curieuse d’en apprendre plus.
 
« Était-elle bien dressée ? » je lui demande.
 
« Elle est tellement bien dressée que lorsque j’ai failli tomber de son dos, elle a fait un pas de côté pour me rattraper. Je lui ai aussi trouvé un petit ami, Trigger – un étalon – car je ne voulais pas qu’elle soit seule. Avec lui, je dois mettre une selle. Lorsque je le monte, je me sens toujours tellement puissante, car il est tellement puissant. Il n’y a pas de pression. Je monte juste sur lui et j’y vais. C’est comme une métaphore de tous les hommes avec qui j’ai été.”
 
« Je ne comprends toujours pas comment vous pouvez faire cela, » dis-je. Je suis une cavalière, Je fais de la randonnée équestre. J’ai une Quarter horse américaine, mais même après des années de leçons, je n’imagine pas la monter et galoper à cru. D’un autre côté, je ne pourrais pas non plus mettre des plateformes de 50 centimètres sans tomber.
 
« Mon corps a beaucoup souffert au cours des années. L’équitation m’a obligée à ne pas avoir peur très vite. Tout vient de là, » note Gaga en pointant son entrejambe, « dans cette zone féminine ». Elle ajoute : « l’équilibre, la force, la persévérance. » C’est une routine dans laquelle Gaga semble avoir trouvé force et inspiration : « Je vais sur des sentiers, au trot, au galop, je ne suis pas le genre de cavalière qui ‘planifie’. Je me réveille, j’écris des chansons, je vais faire un tour à cheval. » C’est une existence qui me semble divine, et qui ressemble beaucoup à un conte de fée pour la plupart d’entre nous, sans compter le côté pratique au quotidien. Réfléchissant à ses plaisirs bucoliques, Gaga fait une pause et note : « C’est tellement antithétique à celle que je suis lorsque je suis à NY, celle qui a grandi là-bas. Je suis sortie dans Manhattan aujourd’hui. Il pleuvait à torrents, mais avec ma nouvelle appréciation de la ville, j’ai dit à tout le monde ‘Hé, ce n’est pas génial ?!’ »
 
« Qui est tout le monde, » je demande. « Je parlais à mon équipe, » me répond-elle. « Les filles qui prennent soin de moi. J’ai ces merveilleuses femmes puissantes dans ma vie. Elles me réveillent chaque jour et s’assurent que je suis puissante, que je me sens bien et que je suis forte. Et aussi les hommes gays qui sont dans ma vie. Je mentirais si je disais qu’il n’y a pas d’hommes hétéros dans mon équipe, mais pour moi ce sont les femmes et les gays qui m’entourent qui me donnent de la force. »
 
Alors que l’interview touche à sa fin, je suis curieuse de savoir où elle ira une fois que les caméras, les stylistes et les assistants auront disparu. « Est-ce que vous sortez ? » je demande, m’imaginant une fête exclusive et secrète.
 
« Non, je vais rentrer chez moi, » répond-elle. « Je vais écouter de la musique, jouer de piano, probablement rester éveillée jusqu’à environ 3 heures. Normalement je me réveille et je vais en studio lorsque je suis à NYC, mais j’ai une journée de repos demain. » Sur le point de partir, elle m’offre un énorme bouquet de magnifiques hortensias et de lys Calla. Si je n’étais pas convaincue, je le suis à présent.
 
Longtemps après l’interview, elle me manque. Je n’essaie pas d’être exubérante après l’avoir rencontrée, mais j’admire cette créature, comme j’admirerais un colibri brillamment coloré ou une fleur, une rose en pleine floraison, dont les pétales ne commencent pas encore à tomber. C’est la première fois depuis longtemps que j’ai désiré me faire une nouvelle amie, regarder sa vie folle se dérouler devant mes yeux, attraper la queue d’une comète et m’accrocher dans son sillage. Je ne sais toujours pas ce qui la fait tiquer, mais ce que je peux dire – avec un radar aiguisé pour l’hypocrisie – c’est que je suis repartie de cette interview avec des éloges et de l’émerveillement pour Gaga.
 
En examinant sa trajectoire d’artiste, je me demande ce que cela signifie sur un plan plus large lorsqu’on assiste à l’émergence soudaine de stars de cette ampleur – disons une Madonna ou un Michael Jackson. Dans certains cas, le talent de virtuose s’élève et s’estompe rapidement, un éclat aveuglant de créativité semblable à une chandelle romaine. Dans d’autres cas, leur travail, leur réputation, leur survivent – Elvis Prestley, peut-être. Les Beatles. J’en connais tellement qui sont venus à New York City, ont formé un groupe, ont joué dans chaque concert en ville, et ont fait un album. Pendant un moment, le « succès » leur a semblé rapidement à portée de main. Mais où sont-ils maintenant ? Creusez dans le rayon des bonnes affaires des quelques magasins de musique restants à Manhattan et vous trouverez leurs albums pour un ou deux dollars. Mais il semble improbable que le désir de Gaga de dévorer l’univers soit facilement étouffé, et sa tournée mondiale ambitieuse cette année est une autre expression de cette passion.
 
De plusieurs manières, la célébrité de Gaga l’a éloignée du paradis que la plupart d’entre nous pensons qu’elle a atteint. Bien sûr, elle a son ranch où se retirer, mais l’Arcadie qu’elle a construite – comme dans la mythologie – nous rappelle qu’il y a de plus grandes forces qui attendent aux portes. Gaga a été propulsée dans les plus hautes sphères de la célébrité et a atterri sur ses champs élyséens. En faisant cela, elle est, comme la fille dont elle parle, seule dans un endroit distant, portant un jeans et un sweat Hanes.
 
Mais Gaga est aussi gentille et courageuse, plus déterminée que quiconque j’ai pu rencontrer avant. Je pense – je sais – que les sommets qu’elle a atteints, même s’ils ne sont pas exempts de tribulations épiques, sont assurément son propre Mont Olympe, et qu’elle est notre enthousiaste Athéna, une déesse à admirer – et protéger.
 

Traduction par Christelle @Gagavision.net

MAJ 04/09 : 5 nouvelles photos HQ du shoot ont été ajoutées dans notre galerie.

3 commentaires on “Lady Gaga pour V Magazine”

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