Lady Gaga a en ce moment un certain nombre de projets en cours : parmi eux la sortie de son album Joanne, le spectacle de la mi-temps du Super Bowl, et, annoncé plus récemment, une petite tournée des bars ! La star a donc fait un petit tour des journaux en ligne pour discuter notamment de son album et de sa tante Joanne, mais également de ce fameux Dive Bar Tour ou encore de sa carrière de façon plus générale. Découvrez sans plus attendre ces interviews !
02/10 - Yahoo.com (FR)
La voix de Lady Gaga s’élève dans le téléphone, instantanément familière – mais il ne s’agit pas du gloussement retentissant de la folle de « Bad Romance », ni du rap de « Lovegame », ni même de la voix trainante de vampire sexy de son personnage d’American Horror Story, la Comtesse. Lady Gaga semble… normale. Joyeuse, spontanée, féminine, elle rit même un peu bêtement. Elle semble heureuse. « Je sais que c’est bête, mais comment dois-je m’adresser à vous ? » je lui demande, me sentant idiote au moment-même où la question franchit mes lèvres. « Dois-je vous appeler Gaga ? Stefani ? »
Elle glousse légèrement pendant un moment, fait une pause, puis répond, plutôt doucement : « Appelez-moi Joanne. »
Joanne, bien sûr, est le nom du très attendu cinquième album de Gaga, qui sortira le 21 octobre. Joanne est le deuxième prénom de Gaga, et le nom du restaurant italien de ses parents à New-York. Mais plus important, Joanne était la tante paternelle de Gaga, qui est morte d’un lupus à l’âge de 19 ans. Lady Gaga, aussi connue sous le nom de Stefani Joanne Angelina Germanotta, n’est née que 12 ans après le décès de sa tante, le 18 décembre 1974, une date que Gaga a faite tatouer sur son bras. « Ce que je connais de Joanne est ce qu’elle a laissé derrière elle, une grande perte et une tragédie dans ma famille, » dit-elle. (Plus tôt cette année, durant un discours émouvant aux Producers Guild Awards, où elle a performé son hymne pour les survivants à un viol nommé aux Oscars « Til It Happens to You, » Gaga a révélé qu’une agression sexuelle à l’université avait « tellement tourmenté [Joanne] émotionnellement que cela a aggravé son lupus et qu’elle en est morte. ») Cependant, bien qu’elle n’ait jamais connu Joanne personnellement, Gaga a été grandement affecté par l’héritage de sa tante, et lorsque Gaga a atteint sa 19ème année, « C’est là que j’ai décidé que j’allais frapper fort – les bars new-yorkais et les clubs avec ma musique et jouer en tant que compositrice. C’est en fait Joanne, et notre histoire de famille et la difficulté qui ont fait de nous ce que nous sommes, c’est tout ça qui m’a donné la force de me dire ‘Je vais vivre le reste de ma vie comme elle ne l’a pas pu’. »
Gaga dit que Joanne est « un retour à [ses] racines d’une manière très forte, » et pas seulement parce qu’il s’agit d’un hommage à un membre adoré et regretté de sa famille. C’est aussi un retour à ses premiers jours sur la scène new-yorkaise, lorsqu’elle jouait dans des soirées ouvertes aux amateurs et faisait l’ouverture du groupe glam/garage Semi Precious Weapons dans le Lower East Side. (« C’était complètement fou, et probablement les meilleurs souvenirs de ma vie. ») C’est évident dans le premier single de Joanne, avec ces riffs de rock propulsifs, « Perfect Illusion » – ou dans l’anormalement simple clip de la chanson, durant lequel une Gaga libre d’esprit, secouant la tête, tapant le rythme avec le poing, apparait à une rave dans le désert avec le producteur hipster Mark Ronson et Kevin Parker du groupe de psych-rock australien Tame Impala, ne portant qu’un short en jeans, des bottes de combat, une queue de cheval haute, et un t-shirt déchiré laissant apparaitre le dessous de ses seins. Un commentateur de You Tube particulièrement astucieux a dit du clip : « Ce n’est pas Gaga. C’est Stefani. »
Gaga (ou Stefani, ou Joanne) a même planifié une « Tournée des Bars Bud Light + Lady Gaga », qui débute le 5 octobre, et pour lequel elle fuit ses habituelles productions massives dans les stades pour le genre de bouis-bouis sordides dans lesquels elle a débuté. « Ce n’est pas tant le faire pour dire ‘Me voici, j’avais tous ces costumes avant et maintenant non !’ » dit Gaga, qui assure qu’il y aura « plus de costumes, de lumière et de gros shows » dans le futur. (On peut supposer que sa performance à la mi-temps du Super Bowl de l’an prochain qui vient d’être confirmée sera très opposée à celle des bars.) « Mais pour faire tout ça, on va remonter dans le temps – au jour où j’ai décidé à 19 ans de vivre le reste de la vie que Joanne n’a pas pu vivre. »
Clairement, ce n’est pas la Gaga exagérée de ARTPOP – et pour le moment du moins, c’est probablement une bonne chose. Alors que l’album de 2013 a fini par vendre 2,5 millions de copies dans le monde, il a reçu des critiques diverses, et alors que les fans purs et durs de Gaga, ou « Little Monsters », l’ont soutenue, beaucoup de journalistes ont été incroyablement méchants – souhaitant presque sa chute, nommant son album ARTFLOP, et rapportant joyeusement de manière éhontée le plus petit revers de sa vie personnelle ou professionnelle de l’époque.
Gaga admet que ces réactions violentes étaient « parfois blessantes… ça fait du mal lorsque vous mettez tant de temps et d’effort dans les choses, et que les gens se moquent, ou vous couvrent de honte pour ce que vous avez créé. » Cependant, elle ajoute : « Le truc c’est que vous n’allez pas toujours faire des choses que tout le monde aime. On ne peut pas être dans ce business uniquement pour les gens qui vous aiment. Ce ne serait même pas une bonne chose ! Avoir une telle voix dans le monde et ne se soucier que des gens qui vous aiment – quel est le but ? Lorsque je fais des albums, je ne me dis jamais ‘Comment faire quelque chose qui sera accepté ?’ »
Le cycle promotionnel de ARTPOP incluait aussi une série de cascades grotesques et incomprises, comme le showcase South By Southwest où Gaga se faisait recouvrir de vomi arc-en-ciel par « l’artiste du vomi » Millie Brown, ou comme la performance controversée des American Music Awards où Gaga jouait un rôle à la Monica Lewinski aux côtés d’un R. Kelly présidentiel. A l’époque, certains ronchons croyaient que Gaga avait finalement perdu sa valeur depuis un moment.
« Vous savez, je dois prendre la responsabilité qu’il y a de l’absurdité dans beaucoup de choses que j’ai faites dans le passé, » conçoit Gaga. « La robe en viande, embrouiller les gens, ça a toujours été mon truc. Et je ne dirai pas nécessairement que c’est différent maintenant. Je pense que le fait de me voir tout enlever fait se questionner les gens – mais ce que j’espère c’est qu’ils vont arrêter de se demander pourquoi et juste écouter la musique. »
Suite à un renouvellement de carrière via des performances remarquables aux Oscars 2015 et 2016 (de « La Mélodie du Bonheur » et « Til It Happens To You », respectivement), un album de duos avec Tony Bennett ayant remporté un Grammy, et un tour de force prodigieux de « Star Spangled Banner » au Super Bowl de cette année, Gaga est maintenant plus que jamais centrée sur la musique. Joanne semble en fait le travail d’un groupe indie-rock, avec des collaborations de Florence Welch (« Hey Girl »), Beck (« Dancing in Circles »), Father John Misty (« Sinner’s Prayer »), Josh Homme de Queens of the Stone Age, du producteur de Grimes BloodPop, Parker, et Ronson. Gaga joue même de la guitare sur l’album, sous les encouragements de Ronson.
« Je voulais vraiment travailler avec des gens qui ont une grande poésie et une profondeur dans leur travail. Je peux dire avec beaucoup d’amour, que j’aime et je chéris les gens qui ont travaillé sur cet album, » s’épanche Gaga. « Nous n’avons pas collaboré au téléphone, vous savez. Ce sont des jours, des heures, des nuits dans le studio… C’était une expérience brillante. Une véritable passion et de l’amour. Des gens qui voulaient vraiment que je sois capable de déployer mes ailes, et qui voulaient faire un album pop avec de la gravité. C’est un challenge. Nous voulions faire quelque chose de nouveau, mais nous voulions aussi quelque chose de pop, d’authentique, et changer un peu les choses. Nous adorons faire de la musique, et nous essayons de changer le paysage musical actuel. »
Les gloussements de Gaga deviennent nettement plus audibles au téléphone au fur et à mesure qu’elle parle des invités spéciaux sur Joanne. Elle dit de sa collaboration avec Beck : « C’est une chanson dance vraiment fun. C’est un morceau génial. Nous avons commencé à Malibu. On trainait juste ensemble un après-midi et je lui ai demandé s’il voulait aller dans le studio, où se trouvent tous les instruments. On y est allé, je me suis assise au piano. Je crois qu’il jouait sur une guitare Hummingbird que Mark m’a donné, on s’est juste assis là et on a commencé à jouer ensemble et on a écrit la chanson. C’est une chanson qui tue. » Elle chante les louanges de Parker, « J’avais hâte de travailler avec lui. Ça a été le coup de foudre lorsqu’on était tous ensemble. » De Homme, elle dit : « Il a passé tellement de temps avec nous sur les guitares, et a travaillé sur tellement de morceaux… Il est incroyable, j’étais debout pendant des jours avec lui, à travailler. On s’est éclaté. Je pourrais l’écouter jouer de la guitare durant des heures entières. Il est juste phénoménal. » Et elle appelle Ronson « un talent terriblement génial. Ce que je préfère dans notre travail sur l’album, c’est la manière dont il m’a inspirée lorsque je chantais. Les vocaux sur l’album sont très honnêtes. J’aime la manière dont sonne ma voix. »
A ce moment de la conversation, Gaga devient tellement excitée qu’elle commence même à réciter quelques paroles de « Sinner’s Prayer » écrite avec le « poète fantastique » Father John Misty. « J’ai une petite sœur qui me ressemble / Et elle ne veut rien de plus qu’un homme à plaire / Peut être qu’elle est trop dedans / Son amour pour lui n’est pas bon marché / Mais il se brise comme une fausse pièce. »
« Sinner’s Prayer » sonne définitivement comme une chanson pour les filles – pour les jeunes Joanne de ce monde, si vous voulez – et Gaga dit qu’elle voulait « parler à un public féminin… J’ai hâte qu’en marchant désormais dans la rue et que les gens me voient, ils ne voient pas que les tenues et veuillent faire une photo. J’ai hâte de poser mes yeux sur une femme qui me dira ‘Merci d’avoir écrit Joanne.’ C’est mon but, je veux savoir qu’elle m’a entendue au plus profond d’elle-même. »
Mais Joanne, souligne-t-elle, est pour tout le monde. « Je veux vraiment que toutes ces filles qui ne m’ont jamais comprise avant, ou ces garçons qui ne m’ont jamais comprise avant, je veux qu’ils entendent ce que j’ai à dire sur ce que je suis durant ce moment dans le monde… Je peux essayer de parler aux femmes, mais je n’essaie pas de leur parler pour qu’elles s’énervent et soient en colère contre les hommes. Ou contre leurs amies. Ou contre leurs pères. Vous voyez ? C’est l’opposé. Je veux parler à ces femmes et je veux que les hommes s’assoient près d’elles pour écouter les chansons et dire ‘Oh j’ai compris. Je te comprends mieux maintenant.’ Mark et moi avons beaucoup parlé de tout ça ; en parlant aux femmes, en parlant aux hommes, comment pourrait-on affirmer des choses aux femmes et que les hommes comprendraient aussi, et dont ils feraient partie, et rapprocher les hommes et les femmes, rapprocher les femmes entre elles ? »
L’un des morceaux de Joanne – avec une collaboratrice apparemment improbable, la compositrice de country Hillary Lindsey (« Jesus Take the Wheel » de Carrie Underwood, « Girl Crush » de Little Bog Town) – est une ‘chanson pour filles’ spécialement poignante avec un attrait universel, et lié au thème global sous-jacent de la perte inspirée par l’homonyme de l’album. « ‘Grigio Girls’ parle de moi et de mon amie en train de boire du Pinot gris et de pleurer sans notre amie Sonja [Dunham, directrice générale de la Haus of Gaga] car Sonja a un cancer et nous avons besoin de moments sans elle pour pouvoir pleurer, car nous ne voulons pas pleurer devant elle – elle est si forte, et nous rend si fortes, » révèle Gaga, devenue de nouveau sérieuse. « Ça a commencé là, puis ça s’est transformé en une chanson sur la manière dont les filles se réunissent pour se laisser aller et vider leurs âmes. Puis nous avons commencé à jouer la chanson pour des amis masculins – gays et hétéros – et nous avons vu cette expression sur leurs visages, comme s’ils se disaient ‘Oh, c’est tellement vrai. Maintenant je comprends pourquoi ma copine fait ça.’ Et puis ‘Hey, pourquoi ne pourrait-on pas aussi être des filles grises ?’ Ils veulent être à la fête, car la fête est si ouverte. C’est un endroit où on peut se laisser aller. »
Alors maintenant Lady Gaga se laisse aller et s’ouvre – dans la tournée des bars, dans ses clips, et sur son album le plus personnel à ce jour. « Lorsque j’ai commencé à écrire [Joanne], je me suis demandée ‘Comment puis-je me connecter aux gens à ce point de ma carrière ? A travers ma musique ? Comment puis-je aller plus loin ?’ Et la vérité est que je voulais faire ce qui m’a fait tomber amoureuse de la musique, » dit-elle. « M’assoir au piano et écrire une chanson, me concentrer sur moi et la musique et sur une histoire que je voulais raconter – quelque chose de plus autobiographique, quelque chose de plus personnel. Cette transition dans ma carrière m’embarque pour un nouveau voyage avec Joanne dans mon cœur, et j’espère que je pourrai me connecter plus profondément au monde. »
« Une fois que j’ai été capable de revenir à ça, j’ai été capable de me rappeler que ce qui est important dans la vie, c’est la famille et l’amitié et les connections. Prendre soin les uns des autres, spécialement à une époque où les gens sont tellement isolés, perdus et effrayés. C’est vraiment bon d’écrire une chanson qui dénude tout, la chanter et regarder mes fans droit dans les yeux. C’est vraiment ce que j’essaie de faire. Et Joanne me donne la force de faire ça. »
Elle glousse légèrement pendant un moment, fait une pause, puis répond, plutôt doucement : « Appelez-moi Joanne. »
Joanne, bien sûr, est le nom du très attendu cinquième album de Gaga, qui sortira le 21 octobre. Joanne est le deuxième prénom de Gaga, et le nom du restaurant italien de ses parents à New-York. Mais plus important, Joanne était la tante paternelle de Gaga, qui est morte d’un lupus à l’âge de 19 ans. Lady Gaga, aussi connue sous le nom de Stefani Joanne Angelina Germanotta, n’est née que 12 ans après le décès de sa tante, le 18 décembre 1974, une date que Gaga a faite tatouer sur son bras. « Ce que je connais de Joanne est ce qu’elle a laissé derrière elle, une grande perte et une tragédie dans ma famille, » dit-elle. (Plus tôt cette année, durant un discours émouvant aux Producers Guild Awards, où elle a performé son hymne pour les survivants à un viol nommé aux Oscars « Til It Happens to You, » Gaga a révélé qu’une agression sexuelle à l’université avait « tellement tourmenté [Joanne] émotionnellement que cela a aggravé son lupus et qu’elle en est morte. ») Cependant, bien qu’elle n’ait jamais connu Joanne personnellement, Gaga a été grandement affecté par l’héritage de sa tante, et lorsque Gaga a atteint sa 19ème année, « C’est là que j’ai décidé que j’allais frapper fort – les bars new-yorkais et les clubs avec ma musique et jouer en tant que compositrice. C’est en fait Joanne, et notre histoire de famille et la difficulté qui ont fait de nous ce que nous sommes, c’est tout ça qui m’a donné la force de me dire ‘Je vais vivre le reste de ma vie comme elle ne l’a pas pu’. »
Gaga dit que Joanne est « un retour à [ses] racines d’une manière très forte, » et pas seulement parce qu’il s’agit d’un hommage à un membre adoré et regretté de sa famille. C’est aussi un retour à ses premiers jours sur la scène new-yorkaise, lorsqu’elle jouait dans des soirées ouvertes aux amateurs et faisait l’ouverture du groupe glam/garage Semi Precious Weapons dans le Lower East Side. (« C’était complètement fou, et probablement les meilleurs souvenirs de ma vie. ») C’est évident dans le premier single de Joanne, avec ces riffs de rock propulsifs, « Perfect Illusion » – ou dans l’anormalement simple clip de la chanson, durant lequel une Gaga libre d’esprit, secouant la tête, tapant le rythme avec le poing, apparait à une rave dans le désert avec le producteur hipster Mark Ronson et Kevin Parker du groupe de psych-rock australien Tame Impala, ne portant qu’un short en jeans, des bottes de combat, une queue de cheval haute, et un t-shirt déchiré laissant apparaitre le dessous de ses seins. Un commentateur de You Tube particulièrement astucieux a dit du clip : « Ce n’est pas Gaga. C’est Stefani. »
Gaga (ou Stefani, ou Joanne) a même planifié une « Tournée des Bars Bud Light + Lady Gaga », qui débute le 5 octobre, et pour lequel elle fuit ses habituelles productions massives dans les stades pour le genre de bouis-bouis sordides dans lesquels elle a débuté. « Ce n’est pas tant le faire pour dire ‘Me voici, j’avais tous ces costumes avant et maintenant non !’ » dit Gaga, qui assure qu’il y aura « plus de costumes, de lumière et de gros shows » dans le futur. (On peut supposer que sa performance à la mi-temps du Super Bowl de l’an prochain qui vient d’être confirmée sera très opposée à celle des bars.) « Mais pour faire tout ça, on va remonter dans le temps – au jour où j’ai décidé à 19 ans de vivre le reste de la vie que Joanne n’a pas pu vivre. »
Clairement, ce n’est pas la Gaga exagérée de ARTPOP – et pour le moment du moins, c’est probablement une bonne chose. Alors que l’album de 2013 a fini par vendre 2,5 millions de copies dans le monde, il a reçu des critiques diverses, et alors que les fans purs et durs de Gaga, ou « Little Monsters », l’ont soutenue, beaucoup de journalistes ont été incroyablement méchants – souhaitant presque sa chute, nommant son album ARTFLOP, et rapportant joyeusement de manière éhontée le plus petit revers de sa vie personnelle ou professionnelle de l’époque.
Gaga admet que ces réactions violentes étaient « parfois blessantes… ça fait du mal lorsque vous mettez tant de temps et d’effort dans les choses, et que les gens se moquent, ou vous couvrent de honte pour ce que vous avez créé. » Cependant, elle ajoute : « Le truc c’est que vous n’allez pas toujours faire des choses que tout le monde aime. On ne peut pas être dans ce business uniquement pour les gens qui vous aiment. Ce ne serait même pas une bonne chose ! Avoir une telle voix dans le monde et ne se soucier que des gens qui vous aiment – quel est le but ? Lorsque je fais des albums, je ne me dis jamais ‘Comment faire quelque chose qui sera accepté ?’ »
Le cycle promotionnel de ARTPOP incluait aussi une série de cascades grotesques et incomprises, comme le showcase South By Southwest où Gaga se faisait recouvrir de vomi arc-en-ciel par « l’artiste du vomi » Millie Brown, ou comme la performance controversée des American Music Awards où Gaga jouait un rôle à la Monica Lewinski aux côtés d’un R. Kelly présidentiel. A l’époque, certains ronchons croyaient que Gaga avait finalement perdu sa valeur depuis un moment.
« Vous savez, je dois prendre la responsabilité qu’il y a de l’absurdité dans beaucoup de choses que j’ai faites dans le passé, » conçoit Gaga. « La robe en viande, embrouiller les gens, ça a toujours été mon truc. Et je ne dirai pas nécessairement que c’est différent maintenant. Je pense que le fait de me voir tout enlever fait se questionner les gens – mais ce que j’espère c’est qu’ils vont arrêter de se demander pourquoi et juste écouter la musique. »
Suite à un renouvellement de carrière via des performances remarquables aux Oscars 2015 et 2016 (de « La Mélodie du Bonheur » et « Til It Happens To You », respectivement), un album de duos avec Tony Bennett ayant remporté un Grammy, et un tour de force prodigieux de « Star Spangled Banner » au Super Bowl de cette année, Gaga est maintenant plus que jamais centrée sur la musique. Joanne semble en fait le travail d’un groupe indie-rock, avec des collaborations de Florence Welch (« Hey Girl »), Beck (« Dancing in Circles »), Father John Misty (« Sinner’s Prayer »), Josh Homme de Queens of the Stone Age, du producteur de Grimes BloodPop, Parker, et Ronson. Gaga joue même de la guitare sur l’album, sous les encouragements de Ronson.
« Je voulais vraiment travailler avec des gens qui ont une grande poésie et une profondeur dans leur travail. Je peux dire avec beaucoup d’amour, que j’aime et je chéris les gens qui ont travaillé sur cet album, » s’épanche Gaga. « Nous n’avons pas collaboré au téléphone, vous savez. Ce sont des jours, des heures, des nuits dans le studio… C’était une expérience brillante. Une véritable passion et de l’amour. Des gens qui voulaient vraiment que je sois capable de déployer mes ailes, et qui voulaient faire un album pop avec de la gravité. C’est un challenge. Nous voulions faire quelque chose de nouveau, mais nous voulions aussi quelque chose de pop, d’authentique, et changer un peu les choses. Nous adorons faire de la musique, et nous essayons de changer le paysage musical actuel. »
Les gloussements de Gaga deviennent nettement plus audibles au téléphone au fur et à mesure qu’elle parle des invités spéciaux sur Joanne. Elle dit de sa collaboration avec Beck : « C’est une chanson dance vraiment fun. C’est un morceau génial. Nous avons commencé à Malibu. On trainait juste ensemble un après-midi et je lui ai demandé s’il voulait aller dans le studio, où se trouvent tous les instruments. On y est allé, je me suis assise au piano. Je crois qu’il jouait sur une guitare Hummingbird que Mark m’a donné, on s’est juste assis là et on a commencé à jouer ensemble et on a écrit la chanson. C’est une chanson qui tue. » Elle chante les louanges de Parker, « J’avais hâte de travailler avec lui. Ça a été le coup de foudre lorsqu’on était tous ensemble. » De Homme, elle dit : « Il a passé tellement de temps avec nous sur les guitares, et a travaillé sur tellement de morceaux… Il est incroyable, j’étais debout pendant des jours avec lui, à travailler. On s’est éclaté. Je pourrais l’écouter jouer de la guitare durant des heures entières. Il est juste phénoménal. » Et elle appelle Ronson « un talent terriblement génial. Ce que je préfère dans notre travail sur l’album, c’est la manière dont il m’a inspirée lorsque je chantais. Les vocaux sur l’album sont très honnêtes. J’aime la manière dont sonne ma voix. »
A ce moment de la conversation, Gaga devient tellement excitée qu’elle commence même à réciter quelques paroles de « Sinner’s Prayer » écrite avec le « poète fantastique » Father John Misty. « J’ai une petite sœur qui me ressemble / Et elle ne veut rien de plus qu’un homme à plaire / Peut être qu’elle est trop dedans / Son amour pour lui n’est pas bon marché / Mais il se brise comme une fausse pièce. »
« Sinner’s Prayer » sonne définitivement comme une chanson pour les filles – pour les jeunes Joanne de ce monde, si vous voulez – et Gaga dit qu’elle voulait « parler à un public féminin… J’ai hâte qu’en marchant désormais dans la rue et que les gens me voient, ils ne voient pas que les tenues et veuillent faire une photo. J’ai hâte de poser mes yeux sur une femme qui me dira ‘Merci d’avoir écrit Joanne.’ C’est mon but, je veux savoir qu’elle m’a entendue au plus profond d’elle-même. »
Mais Joanne, souligne-t-elle, est pour tout le monde. « Je veux vraiment que toutes ces filles qui ne m’ont jamais comprise avant, ou ces garçons qui ne m’ont jamais comprise avant, je veux qu’ils entendent ce que j’ai à dire sur ce que je suis durant ce moment dans le monde… Je peux essayer de parler aux femmes, mais je n’essaie pas de leur parler pour qu’elles s’énervent et soient en colère contre les hommes. Ou contre leurs amies. Ou contre leurs pères. Vous voyez ? C’est l’opposé. Je veux parler à ces femmes et je veux que les hommes s’assoient près d’elles pour écouter les chansons et dire ‘Oh j’ai compris. Je te comprends mieux maintenant.’ Mark et moi avons beaucoup parlé de tout ça ; en parlant aux femmes, en parlant aux hommes, comment pourrait-on affirmer des choses aux femmes et que les hommes comprendraient aussi, et dont ils feraient partie, et rapprocher les hommes et les femmes, rapprocher les femmes entre elles ? »
L’un des morceaux de Joanne – avec une collaboratrice apparemment improbable, la compositrice de country Hillary Lindsey (« Jesus Take the Wheel » de Carrie Underwood, « Girl Crush » de Little Bog Town) – est une ‘chanson pour filles’ spécialement poignante avec un attrait universel, et lié au thème global sous-jacent de la perte inspirée par l’homonyme de l’album. « ‘Grigio Girls’ parle de moi et de mon amie en train de boire du Pinot gris et de pleurer sans notre amie Sonja [Dunham, directrice générale de la Haus of Gaga] car Sonja a un cancer et nous avons besoin de moments sans elle pour pouvoir pleurer, car nous ne voulons pas pleurer devant elle – elle est si forte, et nous rend si fortes, » révèle Gaga, devenue de nouveau sérieuse. « Ça a commencé là, puis ça s’est transformé en une chanson sur la manière dont les filles se réunissent pour se laisser aller et vider leurs âmes. Puis nous avons commencé à jouer la chanson pour des amis masculins – gays et hétéros – et nous avons vu cette expression sur leurs visages, comme s’ils se disaient ‘Oh, c’est tellement vrai. Maintenant je comprends pourquoi ma copine fait ça.’ Et puis ‘Hey, pourquoi ne pourrait-on pas aussi être des filles grises ?’ Ils veulent être à la fête, car la fête est si ouverte. C’est un endroit où on peut se laisser aller. »
Alors maintenant Lady Gaga se laisse aller et s’ouvre – dans la tournée des bars, dans ses clips, et sur son album le plus personnel à ce jour. « Lorsque j’ai commencé à écrire [Joanne], je me suis demandée ‘Comment puis-je me connecter aux gens à ce point de ma carrière ? A travers ma musique ? Comment puis-je aller plus loin ?’ Et la vérité est que je voulais faire ce qui m’a fait tomber amoureuse de la musique, » dit-elle. « M’assoir au piano et écrire une chanson, me concentrer sur moi et la musique et sur une histoire que je voulais raconter – quelque chose de plus autobiographique, quelque chose de plus personnel. Cette transition dans ma carrière m’embarque pour un nouveau voyage avec Joanne dans mon cœur, et j’espère que je pourrai me connecter plus profondément au monde. »
« Une fois que j’ai été capable de revenir à ça, j’ai été capable de me rappeler que ce qui est important dans la vie, c’est la famille et l’amitié et les connections. Prendre soin les uns des autres, spécialement à une époque où les gens sont tellement isolés, perdus et effrayés. C’est vraiment bon d’écrire une chanson qui dénude tout, la chanter et regarder mes fans droit dans les yeux. C’est vraiment ce que j’essaie de faire. Et Joanne me donne la force de faire ça. »
02/10 - E! Online (FR)
Elle a 63 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, mais alors que se rapproche le lancement de son très attendu cinquième album, le but de Gaga est de retourner à une époque où les gens se connectaient sans barrières digitales.
Dans son nouvel acte musical, la gagnante trentenaire de plusieurs Grammys vise les connexions humaines qui sont souvent perdues dans le monde saturé de réseaux sociaux dans lequel nous vivons aujourd’hui – pour le bien de ses fans et le sien.
« Je continue d’imaginer cette fille pleurant toutes les larmes de son corps quelque part en pleine campagne, avec un verre à la main et un gosse dans l’autre, se disant : ‘Je n’arrive pas à croire que Lady Gaga comprenne ce que je ressens’, » a dit Lady Gaga à E ! News au sujet de son objectif avec Joanne, qui doit sortir le 21 octobre. « Le but de ce disque était de trouver la connexion humaine avec le monde d’une manière plus profonde. »
« La vérité est que je ne veux rien de plus, à la fois pour moi-même et pour les autres, qu’une connexion humaine et de l’amour, » continue-t-elle. « Je veux juste me rapprocher non seulement de mes fans, mais aussi d’autres personnes et construire une relation avec eux à travers la musique, où ils sauront que je suis leur sœur, que je suis leur amie. »
Pour Gaga, qui a connu la célébrité internationale depuis ses 22 ans, ce désir de connexions humaines a grandi à cause de sa propre et inévitable isolation, dû à son statut de star montante.
« Lorsque votre carrière change comme la mienne l’a fait… ça peut devenir difficile d’aller dans un bar et d’avoir une conversation normale avec quelqu’un, qu’on me regarde comme une fille et une personne normale, » a-t-elle dit à E ! News.
Dans le conte traditionnel de la vie imitant l’art, la chanteuse de « Perfect Illusion » a été capable de trouver les connexions qu’elle cherchait en créant Joanne.
« J’ai fini par devenir très amie avec tous les musiciens avec lesquels j’ai travaillé sur l’album et ils m’ont rappelé que je pouvais encore avoir tout ça, » se rappelle-t-elle. « L’album est venu en me connectant avec eux et en travaillant sur la création d’une musique qui m’aidera à faire de même avec d’autres personnes. »
Cependant, il y a une connexion particulière qui a inspiré le thème de l’album – celle qu’elle partage avec sa tante disparue et sœur de son père, Joanne Stefani Germanotta. A 19 ans, Joanne est décédée d’un lupus, 12 ans avant la naissance de la chanteuse. Le véritable nom de Lady Gaga est Stefani Joanne, une inversion du nom de sa tante et l’une des nombreuses manières dont Gaga dit qu’elles sont liées l’une à l’autre pour toujours, bien qu’elles ne se soient jamais rencontrées.
« Ma connexion avec elle a été forte tout au long de ma vie. Je me suis toujours demandé qui elle était – le mystère de Joanne – cette personne que je n’ai jamais rencontrée et qui était un ouragan absolu à la fois d’amour et de tragédie, » explique-t-elle.
Parmi les qualités que les deux femmes ont en commun, Gaga a noté une créativité partagée et un penchant pour l’écriture, la poésie et les travaux manuels. « J’ai gardé tous ses objets. Elle avait fait un jeu d’échecs avec des pinces à linge et des limes à ongles en émeri. Elle faisait de l’art et peignait. Elle faisait de la broderie et était une gentille fille qui tricotait pour ma grand-mère. Elle travaillait avec ses mains, » décrit Gaga.
Alors que sa famille pleure toujours la mort prématurée de Joanne, Gaga continue d’utiliser sa tante comme une inspiration intemporelle. « Elle était cette puissante et magnifique force dans la vie de ma famille, elle est comme une lumière magnifique qui s’en est allée, alors j’ai toujours utilisé le fait qu’elle n’a pas pu vivre le reste de sa vie comme une force et un pouvoir pour moi, me faisant sortir et vivre pour elle, » dit-elle.
C’est ainsi que Gaga a écrit à la main le nom de l’album, qui est virtuellement rempli de tous les genres de sons, de la country à l’électronique, afin que les gens savourent – ensemble. « C’est que je veux que les gens ressentent avec Joanne, le fait qu’on peut sortir et s’aventurer dans un nouveau territoire de nos vies et qu’on peut être vulnérable et se connecter plus humainement avec d’autres personnes, et on peut faire tout ça au nom de ceux qui ne sont plus là, » décrit-elle.
Les fans auront la chance de danser sur les nouveaux morceaux alors que Lady Gaga les chantera durant des shows intimes pour sa Tournée des Bars à venir, avec Bud Light Music. Pour plus de détails, les fans peuvent aller sur la page Facebook de Bud Light le 05 octobre à 22h EST.
« Cela me ramène vraiment à mes racines, lorsque j’avais 19 ans, » dit Gaga de sa collaboration avec Bud Light. « C’est là que j’ai vraiment décidé que j’allais me battre pour être chanteuse et compositrice, et en faire une carrière, et cela à l’âge où Joanne est morte. »
Qu’elle performe dans un bar local ou sur la scène du Super Bowl à venir, le but ultime de Lady Gaga est d’inspirer l’esprit vivace de sa tante à travers ses nouvelles mélodies. « J’espère pouvoir amener les ondes positives de Joanne au monde, » conclut Gaga. « Joanne ne serait pas sur son téléphone parce qu’elle serait dehors à observer et regarder la vie, ce qui se passe, car elle n’a jamais pu le faire. »
Dans son nouvel acte musical, la gagnante trentenaire de plusieurs Grammys vise les connexions humaines qui sont souvent perdues dans le monde saturé de réseaux sociaux dans lequel nous vivons aujourd’hui – pour le bien de ses fans et le sien.
« Je continue d’imaginer cette fille pleurant toutes les larmes de son corps quelque part en pleine campagne, avec un verre à la main et un gosse dans l’autre, se disant : ‘Je n’arrive pas à croire que Lady Gaga comprenne ce que je ressens’, » a dit Lady Gaga à E ! News au sujet de son objectif avec Joanne, qui doit sortir le 21 octobre. « Le but de ce disque était de trouver la connexion humaine avec le monde d’une manière plus profonde. »
« La vérité est que je ne veux rien de plus, à la fois pour moi-même et pour les autres, qu’une connexion humaine et de l’amour, » continue-t-elle. « Je veux juste me rapprocher non seulement de mes fans, mais aussi d’autres personnes et construire une relation avec eux à travers la musique, où ils sauront que je suis leur sœur, que je suis leur amie. »
Pour Gaga, qui a connu la célébrité internationale depuis ses 22 ans, ce désir de connexions humaines a grandi à cause de sa propre et inévitable isolation, dû à son statut de star montante.
« Lorsque votre carrière change comme la mienne l’a fait… ça peut devenir difficile d’aller dans un bar et d’avoir une conversation normale avec quelqu’un, qu’on me regarde comme une fille et une personne normale, » a-t-elle dit à E ! News.
Dans le conte traditionnel de la vie imitant l’art, la chanteuse de « Perfect Illusion » a été capable de trouver les connexions qu’elle cherchait en créant Joanne.
« J’ai fini par devenir très amie avec tous les musiciens avec lesquels j’ai travaillé sur l’album et ils m’ont rappelé que je pouvais encore avoir tout ça, » se rappelle-t-elle. « L’album est venu en me connectant avec eux et en travaillant sur la création d’une musique qui m’aidera à faire de même avec d’autres personnes. »
Cependant, il y a une connexion particulière qui a inspiré le thème de l’album – celle qu’elle partage avec sa tante disparue et sœur de son père, Joanne Stefani Germanotta. A 19 ans, Joanne est décédée d’un lupus, 12 ans avant la naissance de la chanteuse. Le véritable nom de Lady Gaga est Stefani Joanne, une inversion du nom de sa tante et l’une des nombreuses manières dont Gaga dit qu’elles sont liées l’une à l’autre pour toujours, bien qu’elles ne se soient jamais rencontrées.
« Ma connexion avec elle a été forte tout au long de ma vie. Je me suis toujours demandé qui elle était – le mystère de Joanne – cette personne que je n’ai jamais rencontrée et qui était un ouragan absolu à la fois d’amour et de tragédie, » explique-t-elle.
Parmi les qualités que les deux femmes ont en commun, Gaga a noté une créativité partagée et un penchant pour l’écriture, la poésie et les travaux manuels. « J’ai gardé tous ses objets. Elle avait fait un jeu d’échecs avec des pinces à linge et des limes à ongles en émeri. Elle faisait de l’art et peignait. Elle faisait de la broderie et était une gentille fille qui tricotait pour ma grand-mère. Elle travaillait avec ses mains, » décrit Gaga.
Alors que sa famille pleure toujours la mort prématurée de Joanne, Gaga continue d’utiliser sa tante comme une inspiration intemporelle. « Elle était cette puissante et magnifique force dans la vie de ma famille, elle est comme une lumière magnifique qui s’en est allée, alors j’ai toujours utilisé le fait qu’elle n’a pas pu vivre le reste de sa vie comme une force et un pouvoir pour moi, me faisant sortir et vivre pour elle, » dit-elle.
C’est ainsi que Gaga a écrit à la main le nom de l’album, qui est virtuellement rempli de tous les genres de sons, de la country à l’électronique, afin que les gens savourent – ensemble. « C’est que je veux que les gens ressentent avec Joanne, le fait qu’on peut sortir et s’aventurer dans un nouveau territoire de nos vies et qu’on peut être vulnérable et se connecter plus humainement avec d’autres personnes, et on peut faire tout ça au nom de ceux qui ne sont plus là, » décrit-elle.
Les fans auront la chance de danser sur les nouveaux morceaux alors que Lady Gaga les chantera durant des shows intimes pour sa Tournée des Bars à venir, avec Bud Light Music. Pour plus de détails, les fans peuvent aller sur la page Facebook de Bud Light le 05 octobre à 22h EST.
« Cela me ramène vraiment à mes racines, lorsque j’avais 19 ans, » dit Gaga de sa collaboration avec Bud Light. « C’est là que j’ai vraiment décidé que j’allais me battre pour être chanteuse et compositrice, et en faire une carrière, et cela à l’âge où Joanne est morte. »
Qu’elle performe dans un bar local ou sur la scène du Super Bowl à venir, le but ultime de Lady Gaga est d’inspirer l’esprit vivace de sa tante à travers ses nouvelles mélodies. « J’espère pouvoir amener les ondes positives de Joanne au monde, » conclut Gaga. « Joanne ne serait pas sur son téléphone parce qu’elle serait dehors à observer et regarder la vie, ce qui se passe, car elle n’a jamais pu le faire. »
02/10 - People.com (FR)
L’icône de la pop âgée de 30 ans, dont le dernier album solo était ARTPOP en 2013, dit que son cinquième album studio, Joanne, qui sort le 21 octobre, est profondément autobiographique. La couverture, qui révèle une Gaga minimaliste, sans maquillage mais avec un chapeau rose, reflète intensément l’esprit personnel de l’album.
« Retourner vers sa famille et vers ce dont on vient, son histoire, c’est ça qui rend fort. Ce n’est pas regarder dehors qui va faire ça, mais regarder à l’intérieur, » dit Gaga à PEOPLE. « Joanne est une progression pour moi. Il s’agissait d’aller en studio en oubliant que je suis célèbre. »
L’album – nommé d’après la sœur de son père, Joanne Germanotta, morte des complications d’un lupus à l’âge de 19 ans, a nécessité que Gaga creuse profondément dans sa vie personnelle. Sans aucun doute, les hommes dans sa vie ont eu un impact dans ce processus.
Lorsqu’on lui demande si sa relation avec Taylor Kinney a influencé l’écriture de Joanne, Gaga répond « Absolument. » (Kinney et Gaga ont rompu leurs fiançailles en juillet après cinq années passées ensemble.)
« Lorsque vous écoutez l’album, on voit clairement l’influence que tous les hommes dans ma vie ont eu pour ce disque. C’est ça qui en est le centre : j’ai toujours voulu être une gentille fille. Et Joanne était tellement gentille, » dit Gaga. « Mais j’ai un esprit tellement rebelle, et mon père était toujours très en colère. Il buvait à cause de la mort de sa sœur. J’essayais de le comprendre à travers ce disque et, en faisant ça, j’essayais aussi de comprendre pourquoi j’aime les hommes qui sont des cowboys. »
En fait, le processus de création de Joanne a permis à Gaga de travailler sur les émotions liées de plusieurs de ses relations.
« J’essaie de comprendre toutes les relations que j’ai eues dans ma vie à travers la musique, et je les analyse très profondément. Mais d’une manière vraiment très belle, » dit-elle. « Ce n’est pas un album triste. C’est un album très révélateur sur la femme que je suis. »
En révélant un côté plus émotionnel, l’espoir de Gaga avec Joanne est de se connecter avec les gens comme elle n’a jamais pu le faire auparavant.
« Je voulais vraiment atteindre cette fille dans le public qui a un gosse sous le bras et deux autres qui lui courent autour, et un verre de bière de l’autre main, et qui pleure tout en portant les bijoux hérités de sa grand-mère, » dit-elle.
La pop star, qui est pressentie pour être tête d’affiche à la mi-temps du Super Bowl, s’est associée à Bud Light, apparaissant dans un clip pour la marque ce dimanche et performant dans des bars à travers le pays. (A 22h mercredi, les fans pourront voir la première performance sur la page Facebook de Bud Light). Son espoir est de regarder ses fans dans les yeux et de chanter près d’eux, plutôt que d’en être séparée par la théâtralité d’un stade.
« Ça me rappelle la manière dont j’ai commencé, » dit-elle. « J’ai commencé en chantant dans des bars et des tout petits clubs. Je trainais mon piano en bas des escaliers, et je sortais dans la rue avec mon clavier et j’allais dans n’importe quel bar qui me laissait jouer. J’appelais en faisant semblant d’être le manager de Lady Gaga. »
Elle a fait beaucoup de chemin depuis. Depuis son dernier album en 2013, Gaga a gagné un Grammy avec son ami Tony Bennet pour leur album de jazz, a remporté un Golden Globe pour sa performance dans American Horror Story et a décroché une nomination aux Oscars pour « Til It Happens To You », une balade emblématique inspirée par les agressions sexuelles sur les campus des universités.
« Retourner vers sa famille et vers ce dont on vient, son histoire, c’est ça qui rend fort. Ce n’est pas regarder dehors qui va faire ça, mais regarder à l’intérieur, » dit Gaga à PEOPLE. « Joanne est une progression pour moi. Il s’agissait d’aller en studio en oubliant que je suis célèbre. »
L’album – nommé d’après la sœur de son père, Joanne Germanotta, morte des complications d’un lupus à l’âge de 19 ans, a nécessité que Gaga creuse profondément dans sa vie personnelle. Sans aucun doute, les hommes dans sa vie ont eu un impact dans ce processus.
Lorsqu’on lui demande si sa relation avec Taylor Kinney a influencé l’écriture de Joanne, Gaga répond « Absolument. » (Kinney et Gaga ont rompu leurs fiançailles en juillet après cinq années passées ensemble.)
« Lorsque vous écoutez l’album, on voit clairement l’influence que tous les hommes dans ma vie ont eu pour ce disque. C’est ça qui en est le centre : j’ai toujours voulu être une gentille fille. Et Joanne était tellement gentille, » dit Gaga. « Mais j’ai un esprit tellement rebelle, et mon père était toujours très en colère. Il buvait à cause de la mort de sa sœur. J’essayais de le comprendre à travers ce disque et, en faisant ça, j’essayais aussi de comprendre pourquoi j’aime les hommes qui sont des cowboys. »
En fait, le processus de création de Joanne a permis à Gaga de travailler sur les émotions liées de plusieurs de ses relations.
« J’essaie de comprendre toutes les relations que j’ai eues dans ma vie à travers la musique, et je les analyse très profondément. Mais d’une manière vraiment très belle, » dit-elle. « Ce n’est pas un album triste. C’est un album très révélateur sur la femme que je suis. »
En révélant un côté plus émotionnel, l’espoir de Gaga avec Joanne est de se connecter avec les gens comme elle n’a jamais pu le faire auparavant.
« Je voulais vraiment atteindre cette fille dans le public qui a un gosse sous le bras et deux autres qui lui courent autour, et un verre de bière de l’autre main, et qui pleure tout en portant les bijoux hérités de sa grand-mère, » dit-elle.
La pop star, qui est pressentie pour être tête d’affiche à la mi-temps du Super Bowl, s’est associée à Bud Light, apparaissant dans un clip pour la marque ce dimanche et performant dans des bars à travers le pays. (A 22h mercredi, les fans pourront voir la première performance sur la page Facebook de Bud Light). Son espoir est de regarder ses fans dans les yeux et de chanter près d’eux, plutôt que d’en être séparée par la théâtralité d’un stade.
« Ça me rappelle la manière dont j’ai commencé, » dit-elle. « J’ai commencé en chantant dans des bars et des tout petits clubs. Je trainais mon piano en bas des escaliers, et je sortais dans la rue avec mon clavier et j’allais dans n’importe quel bar qui me laissait jouer. J’appelais en faisant semblant d’être le manager de Lady Gaga. »
Elle a fait beaucoup de chemin depuis. Depuis son dernier album en 2013, Gaga a gagné un Grammy avec son ami Tony Bennet pour leur album de jazz, a remporté un Golden Globe pour sa performance dans American Horror Story et a décroché une nomination aux Oscars pour « Til It Happens To You », une balade emblématique inspirée par les agressions sexuelles sur les campus des universités.
06/10 - Rolling Stone (FR)
Il est 2h30 et Lady Gaga est dans sa caravane, jouant à fond son cinquième album studio Joanne. Vêtue de bottes courtes couleur argent, d’un jeans noir serré et d’un demi t-shirt gris avec son nom estampillé sur le cœur, la chanteuse danse dans l’espace de la mini-cuisine, faisant ainsi son troisième show des sept dernières heures. Celui-ci cependant n’est que pour elle-même – et trois membres de son équipe et un journaliste en visite. Quelques moments avant, elle jouait le second de deux concerts au bar de Nashville Est, le 5 Spot, premier arrêt de sa Tournée des Bars Bud Light x Lady Gaga.
Les deux concerts présentaient des chansons de son dernier projet, nommé d’après la sœur disparue de son père, mais le deuxième concert sur la petite scène a été fait à l’improviste, un cadeau de Gaga à ses fans dévoués, rassemblés derrière les barricades dès le petit-matin.
« Il y a plus de 600 gamins là-bas, alors qu’est-ce qu’on fait ? Je me suis dit que ça allait empirer au fur et à mesure que la nuit tomberait, » dit Gaga. « Mes amis étaient dehors et essayaient de choisir des gosses dans la foule qui avaient l’air de superfans, pour que les vrais, vrais fans puissent profiter de ce second spectacle. »
Comme au premier show, qui a été diffusé en ligne, le rappel a inclus les nouvelles chansons « Sinner’s Prayer », le hit fait pour le dancefloor « A-Yo », le single actuel « Perfect Illusion » et la ballade « Million Reasons ». Mais le concert tardif a aussi présenté la première performance de la chanson-titre de « Joanne ». Alors qu’elle appuie sur la touche « play » de la version album de « Joanne » dans sa caravane, les yeux de Gaga s’illuminent. C’est la pièce centrale de l’album, qui sortira le 21 octobre, et qui a été écrite pour son père, présent au showcase de Nashville.
Pour Gaga, la famille est la pierre angulaire de sa vie ses jours-ci et ce lien se reflète dans les chansons de « Joanne », de la vulnérabilité implorante de « Million Reasons », à un « Grigio Girls » de célébration, dont les paroles font un petit coucou aux Spice Girls. Son premier album solo depuis « Artpop » en 2013, « Joanne » est né d’une introspection.
« Je suis partie pendant une minute, » dit Gaga, « pour échapper à la pression de devoir sortir un album pop. »
Comment se passe cette « tournée des bars » par rapport à celle de vos débuts ?
J’ai définitivement une relation plus profonde avec mes fans maintenant qu’à l’époque, car je les connais depuis des années. Même si je ne les connais pas tous personnellement, je peux sentir que nous avons grandi ensemble, vous voyez ? Même si on faisait des shows déchaînés à l’époque, ce sont les fans maintenant qui sont déchaînés en esprit. C’est vraiment beau à voir. Au premier show [ce soir], il y avait des gosses qui ont immédiatement sauté sur la loterie organisée par Bud Light et qui ont pu entrer. Puis il y avait ceux qui sont restés dehors. [Mon équipe] a demandé « Est-ce que tu veux rentrer ? »… J’ai dit « On devrait au moins essayer de faire un show de plus. »
On dit que « Joanne » est très ancrée dans la culture américaine. Est-ce que c’est comme ça que vous résumeriez l’album ?
Je ne dirai pas nécessairement ça. Il y a beaucoup d’influences britanniques dans l’album, et il y beaucoup d’influences internationales sur d’autres chansons, que vous n’avez pas encore entendues. Mais il y a un élément américain – une fierté. Ce qu’on aime de l’Amérique. Des choses qui durent depuis longtemps. Des classiques de l’Amérique.
En termes de musique ?
En termes de musique et en termes d’histoires. Il y a des histoires au sujet de ma famille, ma sœur, mon père et sa sœur. La famille de ma mère. Mes relations avec les hommes, mes échecs.
La vulnérabilité des relations que vous exposez dans « Million Reasons » est particulièrement saisissante. Avez-vous des réserves sur le fait d’être autant exposée ?
Non, car je deviens toujours celle que je suis vraiment lorsque je fais de la musique, alors je suis prête à faire ça. C’est ce qui me semble correct.
Cette chanson a été écrite avec la compositrice de Nashville, Hillary Lindsey, qui vous a rejoint sur scène ce soir. A quel point connaissiez-vous son travail avant de collaborer avec elle ?
Je le connaissais très bien. Je disais « Appelle-là. Dis-lui que je veux lui parler. » Je suis probablement l’une de ses plus grandes fans en tant que compositrice. Je trouve qu’elle est géniale. Il y a tellement peu de fois dans une vie où on entend une chanson qui change vraiment les choses pour vous. Lorsque j’ai entendu « Jesus Take The Wheel », j’ai dit, OK. Certaines personnes la voient comme une chanson écrite pour la gagnante d’American Idol, Carrie Underwood, qui est exceptionnelle. Mais lorsqu’on compose soi-même et qu’on écoute cette chanson, on entend autre chose. J’ai écouté cette chanson et wow.
En observant les fans ce soir, il y a un indéniable sens d’ouverture. Est-ce que c’est ce qui vous définit aujourd’hui ?
Je ne sais pas si ça change déjà avec « Joanne », mais mon intention est de rassembler les gens qui ne se connaissent pas, et ça semblerait peut-être dérangeant, mais quelque part ils seraient tous là ensemble pour la musique. C’est ce que je voulais faire. Car c’est pur et authentique pour l’histoire de ma famille et c’est ce que je défends. C’est comme ça que j’en suis arrivée là.
Est-ce que la famille est le thème sous-jacent de l’album ?
Oui. C’est ce que je dirais en fait. Parce que même si ça parle d’un petit-ami ou d’une bande d’amis, ils sont ma famille. Je ne garde pas autour de moi des gens que je ne considère pas comme ma famille. Vous ne restez pas sans ça. A moins que vous ne mangiez à notre table, vous n’en faites pas partie. Nous mangeons ensemble, nous pleurons ensemble, nous vivons ensemble, nous mourons ensemble. Tout ce qu’on fait c’est pour les autres, et nous nous préoccupons les uns des autres. Alors que tout aille bien et que l’argent pleuve ou que rien n’aille et que ce ne soit pas le cas, soit c’est bien et tout le monde est en bonne santé, soit ça ne va pas et ta meilleure amie a un cancer… Quoi qu’il en soit, vous devez être là les uns pour les autres. Dans l’album, je traverse tous ces moments de ma vie. Et c’est ce qui est le plus fabuleux pour moi lorsque je l’écoute. Je me dis : « Tu sais quoi, j’ai bien fait pour cette personne, en tant qu’artiste. » Car ils me regardent en tant qu’amie et disent : « Wow, mon amie nous aime vraiment. »
A cause des paroles que vous avez écrites pour eux ?
Oui. Car lorsque je suis allée dans ma chambre et ai fermé les yeux et pensé à ce que j’allais écrire, je ne pensais plus à moi. Je pensais à eux.
Donc c’est quelque chose de désintéressé ?
Je ne sais pas si je suis désintéressée – j’ai envie de faire un bon disque, je veux faire un hit, je veux faire une tournée ; ce n’est pas complètement désintéressé. Mais la vérité c’est que je ne suis pas intéressée que les gens viennent voir un show pour moi, je veux qu’ils viennent à mes shows pour eux-mêmes. J’ai toujours été comme ça. C’est ce que j’ai ressenti ce soir. Ces gosses, certains avaient l’air tellement heureux, d’une manière qu’il est difficile d’exprimer dans une interview. Sur le moment, on se dit « Wow, c’est moi qui ai fait ça. » Même si cela ne concerne qu’une personne, c’est tellement puissant.
Vous êtes la tête d’affiche de la mi-temps du Super Bowl cette année. Etes-vous prête à vous creuser les méninges ?
Oui. Mais je vais faire une annonce publique que je referai : je ne laisserai personne savoir quoi que ce soit sur le Super Bowl jusqu’à ce que ça arrive. Vous pouvez me demander mais je ne répondrai jamais.
Mais il doit y avoir quelque chose d’énorme de planifié…
Peut-être que j’ai planifié quelque chose de tout petit. Peut-être que j’aurai juste un stand de limonade. Ça contrarierait les gens ceci-dit – je ne ferai pas ça, ne vous inquiétez pas.
Les deux concerts présentaient des chansons de son dernier projet, nommé d’après la sœur disparue de son père, mais le deuxième concert sur la petite scène a été fait à l’improviste, un cadeau de Gaga à ses fans dévoués, rassemblés derrière les barricades dès le petit-matin.
« Il y a plus de 600 gamins là-bas, alors qu’est-ce qu’on fait ? Je me suis dit que ça allait empirer au fur et à mesure que la nuit tomberait, » dit Gaga. « Mes amis étaient dehors et essayaient de choisir des gosses dans la foule qui avaient l’air de superfans, pour que les vrais, vrais fans puissent profiter de ce second spectacle. »
Comme au premier show, qui a été diffusé en ligne, le rappel a inclus les nouvelles chansons « Sinner’s Prayer », le hit fait pour le dancefloor « A-Yo », le single actuel « Perfect Illusion » et la ballade « Million Reasons ». Mais le concert tardif a aussi présenté la première performance de la chanson-titre de « Joanne ». Alors qu’elle appuie sur la touche « play » de la version album de « Joanne » dans sa caravane, les yeux de Gaga s’illuminent. C’est la pièce centrale de l’album, qui sortira le 21 octobre, et qui a été écrite pour son père, présent au showcase de Nashville.
Pour Gaga, la famille est la pierre angulaire de sa vie ses jours-ci et ce lien se reflète dans les chansons de « Joanne », de la vulnérabilité implorante de « Million Reasons », à un « Grigio Girls » de célébration, dont les paroles font un petit coucou aux Spice Girls. Son premier album solo depuis « Artpop » en 2013, « Joanne » est né d’une introspection.
« Je suis partie pendant une minute, » dit Gaga, « pour échapper à la pression de devoir sortir un album pop. »
Comment se passe cette « tournée des bars » par rapport à celle de vos débuts ?
J’ai définitivement une relation plus profonde avec mes fans maintenant qu’à l’époque, car je les connais depuis des années. Même si je ne les connais pas tous personnellement, je peux sentir que nous avons grandi ensemble, vous voyez ? Même si on faisait des shows déchaînés à l’époque, ce sont les fans maintenant qui sont déchaînés en esprit. C’est vraiment beau à voir. Au premier show [ce soir], il y avait des gosses qui ont immédiatement sauté sur la loterie organisée par Bud Light et qui ont pu entrer. Puis il y avait ceux qui sont restés dehors. [Mon équipe] a demandé « Est-ce que tu veux rentrer ? »… J’ai dit « On devrait au moins essayer de faire un show de plus. »
On dit que « Joanne » est très ancrée dans la culture américaine. Est-ce que c’est comme ça que vous résumeriez l’album ?
Je ne dirai pas nécessairement ça. Il y a beaucoup d’influences britanniques dans l’album, et il y beaucoup d’influences internationales sur d’autres chansons, que vous n’avez pas encore entendues. Mais il y a un élément américain – une fierté. Ce qu’on aime de l’Amérique. Des choses qui durent depuis longtemps. Des classiques de l’Amérique.
En termes de musique ?
En termes de musique et en termes d’histoires. Il y a des histoires au sujet de ma famille, ma sœur, mon père et sa sœur. La famille de ma mère. Mes relations avec les hommes, mes échecs.
La vulnérabilité des relations que vous exposez dans « Million Reasons » est particulièrement saisissante. Avez-vous des réserves sur le fait d’être autant exposée ?
Non, car je deviens toujours celle que je suis vraiment lorsque je fais de la musique, alors je suis prête à faire ça. C’est ce qui me semble correct.
Cette chanson a été écrite avec la compositrice de Nashville, Hillary Lindsey, qui vous a rejoint sur scène ce soir. A quel point connaissiez-vous son travail avant de collaborer avec elle ?
Je le connaissais très bien. Je disais « Appelle-là. Dis-lui que je veux lui parler. » Je suis probablement l’une de ses plus grandes fans en tant que compositrice. Je trouve qu’elle est géniale. Il y a tellement peu de fois dans une vie où on entend une chanson qui change vraiment les choses pour vous. Lorsque j’ai entendu « Jesus Take The Wheel », j’ai dit, OK. Certaines personnes la voient comme une chanson écrite pour la gagnante d’American Idol, Carrie Underwood, qui est exceptionnelle. Mais lorsqu’on compose soi-même et qu’on écoute cette chanson, on entend autre chose. J’ai écouté cette chanson et wow.
En observant les fans ce soir, il y a un indéniable sens d’ouverture. Est-ce que c’est ce qui vous définit aujourd’hui ?
Je ne sais pas si ça change déjà avec « Joanne », mais mon intention est de rassembler les gens qui ne se connaissent pas, et ça semblerait peut-être dérangeant, mais quelque part ils seraient tous là ensemble pour la musique. C’est ce que je voulais faire. Car c’est pur et authentique pour l’histoire de ma famille et c’est ce que je défends. C’est comme ça que j’en suis arrivée là.
Est-ce que la famille est le thème sous-jacent de l’album ?
Oui. C’est ce que je dirais en fait. Parce que même si ça parle d’un petit-ami ou d’une bande d’amis, ils sont ma famille. Je ne garde pas autour de moi des gens que je ne considère pas comme ma famille. Vous ne restez pas sans ça. A moins que vous ne mangiez à notre table, vous n’en faites pas partie. Nous mangeons ensemble, nous pleurons ensemble, nous vivons ensemble, nous mourons ensemble. Tout ce qu’on fait c’est pour les autres, et nous nous préoccupons les uns des autres. Alors que tout aille bien et que l’argent pleuve ou que rien n’aille et que ce ne soit pas le cas, soit c’est bien et tout le monde est en bonne santé, soit ça ne va pas et ta meilleure amie a un cancer… Quoi qu’il en soit, vous devez être là les uns pour les autres. Dans l’album, je traverse tous ces moments de ma vie. Et c’est ce qui est le plus fabuleux pour moi lorsque je l’écoute. Je me dis : « Tu sais quoi, j’ai bien fait pour cette personne, en tant qu’artiste. » Car ils me regardent en tant qu’amie et disent : « Wow, mon amie nous aime vraiment. »
A cause des paroles que vous avez écrites pour eux ?
Oui. Car lorsque je suis allée dans ma chambre et ai fermé les yeux et pensé à ce que j’allais écrire, je ne pensais plus à moi. Je pensais à eux.
Donc c’est quelque chose de désintéressé ?
Je ne sais pas si je suis désintéressée – j’ai envie de faire un bon disque, je veux faire un hit, je veux faire une tournée ; ce n’est pas complètement désintéressé. Mais la vérité c’est que je ne suis pas intéressée que les gens viennent voir un show pour moi, je veux qu’ils viennent à mes shows pour eux-mêmes. J’ai toujours été comme ça. C’est ce que j’ai ressenti ce soir. Ces gosses, certains avaient l’air tellement heureux, d’une manière qu’il est difficile d’exprimer dans une interview. Sur le moment, on se dit « Wow, c’est moi qui ai fait ça. » Même si cela ne concerne qu’une personne, c’est tellement puissant.
Vous êtes la tête d’affiche de la mi-temps du Super Bowl cette année. Etes-vous prête à vous creuser les méninges ?
Oui. Mais je vais faire une annonce publique que je referai : je ne laisserai personne savoir quoi que ce soit sur le Super Bowl jusqu’à ce que ça arrive. Vous pouvez me demander mais je ne répondrai jamais.
Mais il doit y avoir quelque chose d’énorme de planifié…
Peut-être que j’ai planifié quelque chose de tout petit. Peut-être que j’aurai juste un stand de limonade. Ça contrarierait les gens ceci-dit – je ne ferai pas ça, ne vous inquiétez pas.
Traductions : Christelle @Gagavision.net ©
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Radio Londres // Radio New York // Presse // M.Ronson & H.Lindsey
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« plus de costumes, de lumière et de gros shows dans le futur »
Cette phrase confirme que l’album « Joanne » est, comme pour Cheek to Cheek, une pause dans la carrière de LADY GAGA, ou une remise à zéro musicalement… enfin, c’est mon point de vue.
J’aime beaucoup Perfect Illusion et l’univers apparemment « rock country indé » qui tourne autour de son nouvel album, mais c’est vrais, j’ai vraiment hâte de la revoir à l’œuvre dans son personnage de Monstre… faudra juste être patient et profité du « Joanne » en attendant :)
13 jours/10 heures/12 minutes
» Gaga, (qui) assure qu’il y aura « plus de costumes, de lumière et de gros shows » dans le futur. »
==> elle assure qu’il y aura + … sinon ils aurait écrit « qu’il n’y aura plus… »
ça veut justement dire qu’il y en aura toujours autant qu’avant voir, plus.
elle va juste faire une musique un peu moins dance, et un peu plus rock; pour renouer avec la musique de ses débuts.
je suis sûre qu’elle nous prépare autant de folie, voire plus qu’avant, le Super Bowl en prime ^^
Oui, c’est bien du « + » dont je parle ;) j’imagine que mon commentaire à du être lu d’une façon différentes de mes attentions.
Je suis d’accord avec toi. Pour cette nouvelle ère, elle semble vouloir se détendre sur de la musique qu’elle a naturellement envie de faire et d’une certaine manière, « renouer avec la musique de ses débuts » avant qu’elle se transforme en une créature théâtrale et intrigante.
D’où mon sentiment de pause ou de remise à zéro, car je l’ais toujours connue habillé d’une robe de bulles ou de viande… c’est une image bien-sure ;)
Pour le Superbowl, je m’inquiète pas du-tout, les performances live c’est ce qu’elle à toujours fait de mieux.
Justement ce n’est pas une pause c’est une vraie relance de sa carrière. Souviens toi ce qu’elle disait avant d’être celebre dans ses chansons « Je veux changer le monde avec mes lèvres. Paix.Amour. Solitude et Bonheur » (cf. Electric Kiss) La seule différence c’est qu’elle ne veut plus la solitude ele veut connecter les gens entre eux et les connecter à elle et je les dit déjà 3 fois ici même avant qu’elle annonce Perfect Illusion je ne me suis jamais aussi senti connecté avec elle depuis cette année. C’est comme si c’était quelqu’un qui me comprend parfaitement alors qu’avant je ne ressentais pas ça.
Justement elle a décidé de virer les illusions pour se rappeler qu’est-ce que c’est d’être une artiste sans célèbrité sauf que bien évidemment elle et célèbre et elle va faire le superbowl donc des gros shows on en aura ça c’est sûr !
Et je ne peux vraiment pas me dire que cet album est une pause vu le travail qu’elle a fait dessus vraiment je vais l’adorer les extraits m’ont vraiment donné envie !
Houla désolé pour toutes les fautes ce n’est pas mon genre d’habitude ahah
*je l’ai dit
*est
Moi aussi j’ai réellement ADORER les 30 secondes d’extraits *_* je me force même à me retenir d’écouter les extraits plusieurs fois afin de pouvoir mieux profité de l’album lors de sa sortie.
Et concernant mon impression de pause, ou de remise à zéro de « Joanne » dont je parle, c’est plutôt par rapport à son personnage de monstre.
Vous oubliez un peu vite toutes les promesses non tenue!
pas sur que ce soit une pause. Gaga à grandi.
hâte de la voir au carpool karaoké :)
ps : elle a été vue y participer.
http://gagavision.net/2016/lady-gaga-fera-le-carpool-karaoke/ ^^
fail :D
Vous êtes trop bons (rêve secret : informer un jour ggv <3 )
Sinon par rapport au Superbowl, en 2003, ça donnait ça : No Doubt et Sting, et je verrais bien Gaga donner dans cette veine.
ça va gérer.
Gaga avec un stand de limonade au SuperBowl, ça m’a fait rire x) j’ai hâte de participer à sa tournée, j’ai regretté ne pas être aller à l’Artrave, je ne manquerais pas celle-ci! :) J’aimerais pouvoir passer un bon moment avec elle, que son concert soit comme une soirée ou elle est parmi nous, comme une réunion de famille aussi, je sais que c’est pas possible, la voir dans un bar serait vmt un rêve pour ma part :)
elle va me manquer cette Gaga sans costume et ce qui fait d’elle Gaga (même si c’est probablement temporaire), cependant je comprend sa démarche, car le grand publique en a marre de la Gaga excentrique